Catastrophe ou ne mords jamais la main qui te nourrit - Julius Katkin - E-Book

Catastrophe ou ne mords jamais la main qui te nourrit E-Book

Julius Katkin

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Beschreibung

L’incroyable collision entre le hasard et la nécessité évolutionnaire a créé, avec la patience enviable, des milliards de formes de vie sur notre planète que nos voisines galactiques ne peuvent pas se vanter. Pourtant un être humain qui est sorti de son patelin africain, il y a seulement cent mille ans, et qui s’est doté d’intelligence remarquable en si peu de temps est le seul qui pendant le siècle dernier a été capable de détruire d’innombrables de ses créations, leurs habitats et leurs espaces vitaux. La révolution technologique qui avance à pas de géant nous a apporté d’innombrables commodités mais nous a aussi pris au piège en nous empêchant de jeter un regard en arrière pour corriger certaines de nos actions. Bonne lecture. Julius.

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Julius Katkin

CATASTROPHE ou ne mords jamais la main qui te nourrit !

Dédié à toutes les femmes commençant par ma mère, qui, avec leur énergie inépuisable et avec leur foi inébranlable défendent ses enfants, contribuait à leur bonheur et leur éducation de base pour construire un gouvernail solide qui les guidera dans la vie.

La petite fenêtre ronde de l’avion des lignes canadiennes transatlantiques me sépare du froid mortel de l’hauteur de la stratosphère. Les moteurs supersoniques ronronnent la symphonie monotone et puissante de la haute technologie qui sécurise les passagers. Dix mille mètres plus bas les paysages mystiques blancs parsemés des rondes noirs attirent toute mon attention. Nous sommes au dessus de la plate-forme du Groenland, annonce la voix venant du cockpit. L’immense royaume des vents glacials, des glaciers épais et quelques phoques et ours polaires. Ma fille de dix ans dort paisiblement à mes cotées, profondément enfoncée dans le siège confortable. Je me félicite de ma situation. J’ai réussi définitivement, après plusieurs tentatives infructueuses, déjouer la vigilance des bourreaux communistes et traverser le Rideau de fer supposé impénétrable et infranchissable pour des idées pourrîtes de l’enfer capitaliste. Finalement voilà bientôt je vais atterrir dans le monde libre, dans le paradis tant convoité, le monde riche plein des objets matériels que moi et mes congénères tant rêvaient posséder. Avec de la bravoure je me suis débarrassé de cette apothéose morbide et obscure de la dictature de marteau et de la faucille, des agents secrets et des scélérats sombres, pour pouvoir enfin écrire les épitaphes sur sa pierre tombale : ‘Plus jamais les réunions imposées’; Plus jamais les lavages forcées de mon cerveau’; Plus jamais les persécutions de la police secrète’. ‘Plus jamais les mensonges des pouvoirs officiels’. J’ai rompu avec ce régime issu de folies meurtrières du bolchevisme sauvage, perpétuant les répressions et les agressions sur des grosses échelles pour finalement aboutir d’être coincé par une confusion totale dans le cul sac. Prise au piège par lui-même à cause de décalage des valeurs de la société et un individu. J’ai rompu ainsi avec la postérité pour nous deux, rupture avec la culture, la parenté, des amis et les collègues de travail, la construction, selon les dirigeants communistes, du futur meilleur. J’ai rompu, au moins j’espérais, avec la corruption omniprésente, la docilité congénitale d’une toute petite nation avec la domination de plus puissants, plus agressifs ou plus agressant que le rouleau de l’histoire emmenait sur son territoire légitime. Dans la demi-obscurité j’observe les passagers. Est-ce qu’il y a aussi des immigrants qui cherchent le meilleur avenir pour eux et ses enfants? Je ne sais pas. Certains dorment paisiblement. Il y a cinq cent ans le premier communiste du monde Cristobal Colombe traversait l’Atlantic avec son voilier fragile Pourquoi le premier communiste? Parce qu’il est parti sans savoir ou allait. Il est arrive sans savoir ou il est et il fait cela avec l’argent des autres. Les histoires de ma vie font de reparution soudaine, le film des images saccadées remet l’euphorie de cette nouvelle aventure en attente. Le début de notre existence, ce n’est ne pas véritablement l’action d’accouchement, ce sortie directe et brutale dictée par le hasard et de la nécessité de la loi indiscutable de la vie vers le monde clairsemé par des pièges innombrables, ou il faut lutter pour survivre. La vie commence réellement pour chacun de nous dès que nous sommes capable évoquer les premiers souvenirs de nos existences, les premières impressions, sentiments, connections aux proches. Souvent, en rétrospective, ces souvenirs s’amalgament, lient un avec l’autres dans une image complexe, qui refuse de disparaître de nos subconsciences, qui ne changerait jamais et qui changerait à tout jamais nos futurs actions et les relations avec tout ce qui nous entoure.

Dans ma tête le rouleau magique débobine, sans me demander la permission, le film duquel le titre m’est encore inconnu, dont les conclusions finales sont très loin malgré de tout évidence qu’il c’est rendu déjà à la moitié de son volume.

L’enfance joyeux, insouciant, passé dans la petit maison de concession au bord du chemin de fer que mon père entretenait et qui apportait la magie de l’inconnu chaque fois que le petit train de quelques wagons rouges annonçait son arrivé en sifflant les mélodies du monde qui m’était caché. Le monde, dont les secrets sont connus à ce petite boite magique qui, chaque fois que mon père ou ma mère lève une petite manivelle, commence diffuser la parole des nombreuses personnes et la musique des orchestres invisibles. Cette boite magique, la radio de broche, pendant longtemps ne voulait pas révéler ces secrets quand et comment autant des gens peuvent se cacher dans son boîtier minuscule avec autant des instruments de musique. Parfois j’ai regardé en arrière si des rougissements de bétail emmène les troupeaux au complet ou les klaxons des voitures précèdent leur arrivée. Une chose était certaine. Mes parents adoraient cette merveille et l’écoutaient chaque fois quand l’effervescence de leur mode de vie de survie après la guerre, leur permettait. Pour moi, la boite présentait la source des nombreuses aventures, racontées chaque soir pour des enfants par les voies douces des dames invisibles. Des aventures de deux cochons naïfs qui décidaient aller explorer le monde, des histoires de princes et des princesses, des rois bons et dragons méchants crachant le feu ou mangeant des princesses. Des histoires qui commençaient ‘il était un foi, là, ou le sable coulait et l’eau s’est versé’ et ou il y avait des héros obscure et pauvre, issu du peuple, qui, grâce à leur bonté et persévérance trouve le trésor inestimable de ducats en or dans la treizième chambre et sauve des princesses et tue les dragons, des magiciens et des sorcières méchantes et qui s’installe définitivement dans son royaume bravement conquit avec sa princesse, elle aussi conquise par sa vaillance. Les histoires fantasmagoriques, fantasmes fantastiques, dérivés de l’imagination fertile de gens en mode de survie depuis la nuit de temps et intrigué par des mystères éternels de la vie. Ma mère attisait constamment notre curiosité de pénétrer dans des secrets de l’univers de livres et amplifiait leurs mystères, en nous lisant des aventures de Robinson Crusoè et son fidèle compagnon Vendredi. Je me souviens, je me souviens bien de cette soirée des espérances et des attentes interminables quand elle fabriquait les confiseries avec peu de sucre qu’elle pouvait avoir, avant que le personnage mystérieux du Père Noël dépose ses cadeaux dans des bas pure laine tricotées la main que mes parents déposait le soir de Noël devant le sapin. Ce sapin qui parfumait tout notre petit univers avec la senteur de sa résine et coupé dans la forêt par mon père qui m’emmenait avec lui dans cette expédition clandestine pour assurer la magie pour ses enfants malgré les conséquences fâcheuses si quelqu’un le dénoncerait. Je me souviens biens, que dans notre boite magique la voie d’un monsieur inconnu annonçait avec monotonie : ‘Camarades enfants, camarades pionniers. Camarade Jésus, avec la collaboration avec camarade dedo Mraz(Père Noël) qui arrive bientôt de la Tchoukotka et avec la permission aimable du soviet suprême et de notre père Stalin vous apportera de salutations cordiales de tous les travailleurs du monde entiers et souhaits du meilleur lendemain. Vous êtes notre avenir, avenir de futurs révolutionnaires qui sous le drapeau de faucille et le marteau assurerons la victoire finale de la classe ouvrière. Longue vie à notre père Stalin, longue vie à notre parti communiste.’

C’est fut sûrement une de première déclaration mensongère parmi tant d’autres que je vais devoir assimiler pendant toute ma vie. Cette intrusion soudaine m’était délivrée dans mon intimité par la messagerie de la technologie moderne pour la première fois et était destinée à s’accaparer de toute mon innocence. La réaction de mes parents était assez mitigée et personne, disons ni mon père, ni ma mère, ne se sont donnés la peine de m’expliquer les détails et le délai de livraison de ces cadeaux annoncées. Ils se sont pointés devant l’horloge, une toute récente acquisition qu’ils admiraient comme des petits enfants admirent leur jouets, chaque fois quand la sonnette annonçait que le temps, ce dévoreur impitoyable, jetait dans son a4ntan pauvre heure qui est devenu rien d’autre que simple histoire d’autrefois. Mais le moment pour véhiculer cette dépêche communiste pendant les fêtes religieuses plus importantes de l’année était bien choisi pour qu’elle laisse ces traces dans la tête de futur bâtisseur du monde nouvel.

Notre vie rudimentaire et pittoresque bourdonnait des activités liées en plupart de temps à la survie de base. Dans l’étable notre vache Cifra mugissait chaque fois que nous lui offrions le foin parfumé de la senteur des herbes fraîches. Elle assurait la dose quotidienne du lait de la qualité supérieur qui était de temps à l’autre altéré par le lait de chèvres de nos voisins qui habitaient dans une ferme d’une heure de la marche rapide. L’autre membre de la communauté émettant parfois des sons ahurissants, le petit cochon ronron Michko promettait le festin à chaque automne dès qu’il sera transformé en excellents saucissons et les jambons fumés. Quelques moutons, les poules, les canards et les oies assuraient l’approvisionnement en protéines si nécessaires pour notre alimentation. Le jardin produisait les patates, le mais, les haricots et le pois qui duraient tout hiver. Pendant des nombreuses expéditions estivales dans les forets avoisinantes nous cherchions les butins inestimables - les framboises et les fraises pour en extraire excellent sirop pour fabriquer la confiture, les bolets pour faire merveilleuses soupe au lait parfumée avec saucisses fumées et les champignons séchés. Faire le pain était une activité importante et une aventure certaine puisque j’étais responsable de fournir le bois notre four à pain construit en briques à l’extérieur de la maison. La farine fraîchement moulue sur les meules des pierres provenait de moulin où habitaient nos voisins plus proches. Chaque pain sortant du four était béni par ma mère qui troquait son savoir faire pour la farine. La moitié de pain retournait au moulin et dans une nappe de lin sur la table reposait toujours un morceau avec quelques pincées de sel réservé aux visiteurs passagères.

Le moulin était alimenté en eau par le canal artificiel qui regorgeait des gros carpes, échappés de l’étang situé au pied de la montagne qui cassait notre horizon. En automne cette activité coïncidait avec la fabrication d’une excellente confiture de pruneaux qui boucanait sur le feu d’extérieur proche de notre four à pain dans un immense chaudron de cuivre. Encore aujourd’hui mon palais ressent cette sensation inimitable de goût du pain frais parfumé de la chaleur de la braise de bois qui vient juste sortir du four sur lequel ma mère ajoutait la couche généreuse de la confiture chaude.

Ce micro monde interdépendant était mon univers pour quelques douze premières années de mon existence qui étaient aussi les plus heureuses. Nous faisons partie de la communauté de petits paysans au mode de vie semblable comme la nôtre. Le monde active, autonome ou chacune et chacun avait sa place précise et exploitation de ressources se faisait avec la parcimonie et le respect.

Drôle dejouet

‘C’était un objet mystérieux, qui pouvait s’étirer infiniment…….’

Proche de chemin de fer, quelques dizaines de mètres de notre maison, il y avait un petit quai avec la petite cabane en brique rouge. Elle servait comme l’abri contre des intempéries aux paysans qui prenaient le train pour aller dans les villes offrir leurs produits ou pour régler des affaires. Découvrir et connaître le monde qui nous entourait – c’était la tache que moi avec mon ami Slavo, dont les parents habitaient au moulin, effectuons presque chaque jour avant d’être confisqués par une école éloigné de 4 kilomètres ou nous prenions l’autobus ou allions à pieds. Un jour, inévitablement, notre curiosité s’arrête sur la petite cabane et attaque est prévu pour fouiner dans tous ses coins les plus obscurs. Au sou sol, ou les voyageurs semblent satisfaire leurs besoins, parmi des crottes asséchées et des morceaux de papier journal on trouve le vrai trésor. Des milliers de petits objets en caoutchoute, infiniment mince, ayant une forme d’un ballon dégonflé, attire notre attention. Tout de suite nous avons compris tout les deux – un jouet parfait, puisque il s’étirait sans restriction. On amène quelques uns à la maison, ou devant le puit extérieur nous commençâmes verser l’eau dans l’intérieur d’un. La tache immense, puisque le seau après le sceau disparaît dans son intérieur comme dans le tonneau sans fond sans vraiment diminuer sa capacité d’absorption. Je ne sais pas jusqu’ou nous aurions pu tester ces dispositions quand ma mère apparaît et avec hurlement inhabituel confisque sans explications tous nos jouets que nous allons vient juste découvrir. Nous partîmes dans la plus grande confusion jouer aux soldats et les partisans qui combattaient les méchants fascistes, le jeu qui, jusqu’à notre minuscule présent ne dérangeait personne. Mais le mystère s’installait pour longtemps dans nos petites cervelles sans avoir explication sur l’utilité de tel merveilleux jouet, son emploie et le comportement inhabituel de ma mère. Ce seulement plus tard j’ai compris que dans le sous-sol de cette cabane ordinaire se cachaient les preuves de la vitalité, du dynamisme et l’enthousiasme de la population rurale qui vient juste sortir du cauchemar de la guerre.

Parfois, notre curiosité atteint son paroxysme en attendant un événement important - après une longue préparation et planification minutieuse, nous effectuerons des voyages en train dans la ville plus proche qui cachait pour moi toutes les secrets et magnitudes du monde extérieur. Sortir de notre petit patelin qui ressemblait à une citadelle fortifié par la volonté de fer de mes parents assurer la meilleure survie pour ces enfants rassemblait à une fête pour tout le monde. Pendant ces voyages, qui élargissaient nos horizons par des nouvelles forêts, des champs et des villes et des villages qui longeaient le trajet de chemin de fer, inconnus jusqu‘à présent à nos petits yeux, nous passâmes le petit ravin habité par une communauté très étrange. C’étaient des gitanes, des tsiganes comme nous les avons appelé, qui ont choisi cette parcelle de terre, ce point minuscule perdu parmi de champs de blé et des forets au milieu de nul part comme leur demeure et ou ils se sont construit quelques dizaines de petites cabanes en bois. La peuplade apatride parti des plaines de l’Inde et errant depuis des millénaires pour les raisons inconnues, jamais assimilé a aucune population de leur pays d’accueil et vivant une existence précaire de petits larcins, vol de volaille et récolte dans les champs Pourtant ils étaient réputé comme les musiciens avoir l’oreille musical exceptionnelle et leur mélodies nostalgiques ou les cardas rasantes épataient les audiences partout pendant les fêtes populaires ou les noces des vilages. Chaque passage de notre petit train était accompagné d’un spectacle étrange qui semblait attirer l’attention de tous les voyageurs – dès qu’il annonçait sa présence sur les rails, les tsiganes de tous les âges et sexes sortaient de leurs cabanes comme les bourdons noirs de leurs nids. Dans le geste unisson et sûrement répété beaucoup de fois, presque toute ce monde tournait le dos au train et baissaient ces caleçons ou jupons déchirés et salles. Chaque fois au moins une douzaine de fesses nues basanés de différents envergure accompagnait le passage du petit train qui s’éloignait lentement en laissant de voyageurs occasionnelles dans la confusion totale et ceux qui connaissaient l’histoire dans l’allégresse digne d’un effet des spectacles lascifs à Pigalle. L’histoire de cette petite communauté des marginaux aux fesses nues, différentes de nôtres, parce que la couleur de leur peaux était celle du café au lait, restait énigme pour moi et seul contact que nous avions avec eux étaient quelques uns, qui pendant le temps de différents fêtes durant l’année mendiaient la nourriture en chantant les chansons de vœux de bonheur. Je me souviens particulièrement d’un parmi eux, avec qui ma mère était plus généreuse, Jean, un gamin de 16 ans, dont le sourire merveilleux montrait ses dents blanches et magnifiques souhaitait la santé et le bonheur à toute la famille. Ces pieds ne connaissant jamais les chaussures, ils étaient nus à l’année longue formant une couenne dure le protégeant ainsi contre la neige et des cailloux des chemins raboteux. Il ramassait ses offrandes de pain, du bacon fumé et quelques galettes d’avoine dans son petit baluchon qui n’était rien d’autre que le morceau de draps sale et la joie dans ces yeux témoignait la satisfaction et l’espoir que sa survie est assurée encore pour quelques jours de plus. Quelques années après, son sourire ne montrait qu’un trou noir béant, ses magnifiques dents ont disparues à tout jamais et pour toujours à cause de la nourriture rare et avariée et l’hygiène inexistante. Je ne sais pas pourquoi je me suis intéressé à son sort mais pendant mon université j’ai retourné quelques fois dans les lieux de mon enfance et j’attendu dire qu’il est mort à jeune âge, abandonné, perdu dans le gouffre du temps impitoyable qui assure que tous nos existences se dirigent vers le même point fatale. Les fesses nues de cette communauté des nomades mendiantes marginalisés et marginales, itinérantes, voulaient probablement montrer le miroir de leur existence aux passagères temporairement installés dans le confort précaire de wagons de ce train épisodique scénique apportant la distraction éphémère ambulante dans leur vie dure. Montrer la vérité de leur existence, et probablement la notre, la vérité aussi nue que ces fesses qui voulait chier sur nous, spectateurs involontaires potentiellement riches et nobles. Les humains qui n’étaient proches que quelques dizaines de mètres mais éloigné des années lumière par des échelons des valeurs et placées dans les positions les obligeant, inconsciemment, poser des gestes que probablement aux ne comprenaient pas. Ce spectacle pathétique, qui s’est déroulé il y a déjà cinquante ans a pour moi tout à fait d’autre signification aujourd’hui.

Des années ont passées, le monde merveilleux de mon enfance est disparu pour toujours et dans notre nouvelle demeure, qui, encore une fois était situé proche de chemin de fer mais cette fois ci dans une ville importante proche de lieu de la naissance de mes parents. Protégé par leur amour inconditionnel nous grandissions dans un environnent harmonieux et sain ou la disette et le gaspillage étaient les mots inconnus. Pour chaque problème, qui de temps à l’autres surgit de l’extérieur, mes parents réussissaient créer une barrière, un écran impénétrable qui empêchait de détruire notre monde, démolir nos illusions construit au fil des ans par une approche impeccable de noyau familial.

Les mensonges se font de plus en plus présent……

La pression de structures du régime communiste, bien installé et secondé par l’immense système répressif policière des restrictions, des obligations et l’enthousiasme involontaire imposé sur la population a finalement rompu la barrière des intouchables et petit à petit définitivement pénétrait dans notre vie quotidienne. Les réunions des pionniers ou membres de komsomol, les brigades pour aider des coopératives ramasser leurs récoltes, les visites éclairs des apparatchiks pour contrôler la fidélité aux idées communiste de mes parents, même si ces réunions éclairs se sont passées dans une ambiance amicale arrosée de la vodka. C’étaient des intrusions de l’obscurité et du mal potentiel dans notre petit monde et des questions nombreuses restaient suspendues sur les plafonds de toutes les pièces de notre demeure. L’ambiguïté d’une famille ou le père, par rapport à son appartenance à la classe opprimée et sa participation au soulèvement contre les armées fascistes adhérait au parti et la mère, par son éducation familiale évoquée toujours les forces supérieures de Dieu. Les moyens de communication de plus en plus présent dans nos existences hurlaient sans cesse les messages de cette idéologie étrange qui promettait l’égalité à tout le monde et le paradis sur terre sans aucune reconnaissance concéder à Dieu la possibilité de participer à la construction de cette merveille. Nous y étions martelés sans cesse. Désoler, aucun moyen d’y échapper. Pourtant, dans les conversations privées, mes parents parlaient de plus en plus de l’imposture, de la corruption grandissante de la part de fonctionnaires rouges qui profitaient largement les avantages de leurs positions privilégiées. La faucille et le marteau, les symboles omniprésents, qui étaient supposées créer le climat de la joie et de la satisfaction parmi la population ont plutôt écrasé la majorité de gens par leur poids lourd et fauchées toutes les tentatives d’exprimer les opinions différentes de celles du parti au pouvoir. Le système de la bureaucratie arrogante au lieu de créer la société égale tant proclamée dans chaque réunions et rassemblement et tant convoité par le peuple ne faisait que creuser l’écart entre les privilégiés élus à vie dans le contexte complètement antidémocratique et de la plèbe travaillant. La propagande omniprésente déifié la classe ouvrière avec les dogmes et la doctrine qui ne servi que tromper les pauvres diables qui se sont sentis obligés de défoncer les normes de travail dans les brigades des héros travailleurs socialiste tandis que les dirigeants dépensaient des sommes colossales dans des buveries qui terminaient chaque réunion du parti. Une fois, dans la rue, j’ai croisé un petit groupe de femmes. Chacune portait sur ces épaules le balaie pour ramasser la poussière quelles ont reçu comme la récompense pour leur bon travail. Elles étaient si fières qu’elles voulaient partager leur joie avec tous les passants qui les croisaient.

L’oppression de toute l’opposition potentielle devenait omniprésente. Des informations fragmentées de radio Liberté dont les antennes étaient situées à Munich et écoutée clandestinement par quelques braves circulaient parmi la population. De grognements des la majorité non élus grandissait.

Je pense que j’ai choisi ma profession par apport à mon enfance……