Chemins de traverse - Guy Piegay - E-Book

Chemins de traverse E-Book

Guy Piegay

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Beschreibung

Ce recueil de poésie, "Chemins de traverse 3", continue, dans la lignée des deux premiers, ma réflexion au jour le jour sur les évènements de la vie...

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Seitenzahl: 77

Veröffentlichungsjahr: 2023

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Merci à Marie Ange mon épouse

pour sa précieuse collaboration,

et à mon fils Manu pour les illustrations…

En guise d’introduction

Voici bientôt dix ans déjà que je vous ai proposé mon second recueil de poèmes... Ma veine poétique ne s’était pas vraiment tarie, mais le débit avait faibli… Pourtant, en retravaillant un peu quelques « poèmes inachevés », en y ajoutant les nouveaux, je suis en mesure de vous présenter aujourd’hui ce troisième recueil : le nom ne change pas, il s’agit toujours de « Chemins de Traverse ».

Comme à l’accoutumé, je vous entraine à travers le quotidien banal, les joies et peines de l’enfance, quelques histoires d’amour, le souvenir des disparus, des coups de cœur, des coups de gueule (un peu trop peut-être)… la vie quoi…

Je reconnais que ma production est inégale… mais j’ai été surpris de voir qu’un poème, qui me semblait banal, faisait mouche parfois… Alors… Ne retenez que ceux qui vous plaisent le plus (il y en a certainement) : la table alphabétique des matières permet de les retrouver plus facilement.

Table des Matières

IL M’A SEMBLE

POUR CES VERS QUE TU LIS

LA VIE EST LÀ

SAUTER OU NON ?

ECLATS DE JOIE

MOUSTIQUES ET PAPILLONS

MA FAMILLE

LA VIE, L’AMOUR

JOUR DE GRANDE LESSIVE

LA PETITE CLOCHE

LA VOGUE

LE DESSIN DE VALENTINE

NINON

BOURRICOT

PETIT SOLEIL

T’ACCOMPLIR

SEIZE ANS

JE N’AI PAS VU…

DE TOUTES LES COULEURS

QUE LA VIE

MARIAGE

PLAISIR… BONHEUR

SONIA

QUETE DE SENS

L’UNE SE SOUVIENT…

L’AUTRE PAS…

JUSQU’AU BOUT

BEAUTE

CE SOIR LA

TU ES PARTI SEREINEMENT

MICHELLE

UN ESPOIR POUR MICHAEL

QUAND L’AUTRE N’EST PLUS LÀ…

LEUR FIERTÉ

TOQUARD…

À SEIZE ANS

ALORS VIS !

UN PETIT PAS DE PLUS

COMME UN COUFFIN SANS SES POIGNEES !

POUR DEUX PHOTOS D’IDENTITÉ

YA OURTI !

ILS ONT LACHE LES CHIENS !

ESPRIT DE RECONQUETE

LE MONDE CHANGERA

LA « DER DES DER »

PARTIR

DÉMATÉRIALISATION

CHOMEURS… CHOMAGE…

EN CES TEMPS TROUBLÉS…

BILLARD A TROIS BANDES

NOUS, LE PEUPLE ! (Printemps 2020)

COMPTES D’ETAT… DES TAS DE CONTES !

LES RETRAITES A QUI ?

RERAITE A POINTS…

RUISSELLEMENT

VOTRE CREDO N’EST PAS LE NÔTRE

RÊVE PAR PROCURATION

À LA SUEUR DU FRONT DES AUTRES !

AU PIED DES GRILLES, LES FLEURS

ELEMENTS DE LANGAGE

FLOUTAGE DE GUEULE

ABBA ! PERE !

DEICIDE !

MA FOI

TRENTE ANS D’EXPO

LE BON BERGER

ARDEUR

LE SIGNE DE JONAS

COULEURS DU TEMPS

DECOUVERTE

EN GUISE DE MERCI

HISTOIRES DE PIVOINES

POETE

LA PIE

SAPRISTI DE CHATS…

SUR PILE !

PLAIDOYER POUR LA CIGALE

TOI !

NOS MEILLEURS VOEUX POUR 2023

IL M’A SEMBLE

(Rencontre avec une classe de CM 2)

Il m’a semblé, écoutant vos questionnements,

Que je n’avais jamais vraiment bien réfléchi

Au pourquoi, au comment, me vient la poésie…

Poète on l’est, ou bien on le devient… et quand ?

Il m’a semblé ainsi, à lire vos poèmes,

Certains plus élaborés, d’autres un peu moins,

Que vous aviez tous apporté beaucoup de soin

A traduire en mots comme une part de vous-mêmes.

Il m’a semblé qu’une complicité certaine,

A travers vos dessins, souvent hauts en couleur

Empreints d’art parfois, mais toujours empreints de cœur,

Transformait en poésie toutes mes « Fredaines ».

Il m’a semblé, affrontant votre « aréopage »,

Devoir vous « vendre » une poésie « clef en main » !

Mais vos questions, vos poèmes et vos dessins

M’ont rappelé que la poésie est partage.

POUR CES VERS QUE TU LIS

Pour ces vers que tu lis, merci !

Toi qui es venu en ami,

M’apportant ton fervent soutien

Car ma poésie te plaît bien,

M’estimes-tu à la hauteur ?

Face aux critiques des censeurs,

Quoi de mieux qu’un regard ami ?

Pour ces vers que tu lis, merci !

Toi qui te demandes, curieux,

Si le jargon de ce poète

Ne tiendrait pas du casse-tête,

Voire de la langue de bois.

Dis-moi, cela ne te déçoit

Pas trop d’avoir été curieux ?

Pour ces vers que tu lis, merci !

Toi qui feuillettes au hasard,

Car il faut bien passer le temps

Lorsque l’on ne sait pas comment

Occuper sa longue semaine…

Se pourrait-il qu’en une aubaine

Se métamorphose un hasard ?

Pour ces vers que tu lis, merci !

Toi qui les survoles, vraiment

A contre cœur : foin des poèmes !

Serait-ce quelqu’un que tu aimes

Qui t’a gentiment convaincu :

« Pour me faire plaisir, vois-tu… »

Cela te déplaît-il vraiment ?

Pour ces vers que tu lis, merci !

Toi et moi étions étrangers.

Mais si opérait la magie

Subtile de la poésie

Jetée comme un pont entre nous,

Nous bercerait ce rêve doux,

De l’être un peu moins… étrangers…

Pour ces vers que tu lis, merci !

LA VIE EST LÀ

La vie est là, alors vis-la !

Il y a des hauts et des bas :

Des jours où l’on est dos au mur,

Ceux aigres comme un fruit pas mûr,

Ceux dont on ne se lasse pas.

La vie est là, alors vis-la !

Vois le petit enfant qui naît

Qui vient au jour et se libère

Du lien qui le lie à sa mère

Pour affronter la vie, la vraie.

La vie est là, alors vis-la !

Dans tout parcours d’adolescent,

Se révèle un jour l’évidence

Que le sens de son existence

Par soi seul s’assume vraiment.

La vie est là, alors vis-la !

De déroutes en renouveaux,

Jamais tu ne dois accepter

D’être, par d’autres, détourné

De tes valeurs, tes idéaux.

La vie est là, alors vis-la !

Au soir de ta vie s’il arrive

Que tu connaisses le malheur,

La déchéance qui fait peur ;

Avant d’aller à la dérive :

Tant que la vie est là, vis-la !

SAUTER OU NON ?

Face à l’obstacle qui se dresse

Il faut réagir, le temps presse.

L’un fait le grand saut, l’autre non…

Quel choix est-il vraiment le bon ?

Qui aura des remords demain ?

Celui qui brava le destin…

Celui qui jamais ne l’osa…

L’urgence était de trancher là.

Il arrive ainsi dans la vie

Qu’on se décide, au débotté,

Pour une option au pied levé.

Qu’on la regrette ou l’apprécie,

Elle est prise, il faut s’en saisir

Pour se forger un avenir…

ECLATS DE JOIE

Joie de ce printemps qui renaît

Après l’hiver maussade et froid

Dont on a dû subir la loi

Entre frimas et vents mauvais.

Joie de voir l’éclat des couleurs

Que votre pinceau inspiré,

Sur la toile ainsi sublimée,

A jetées en jonchées de fleurs

Joie de retrouver les amis

Au bout d’une année consacrée

A peaufiner huiles, lavis.

Joie d’être en ce lieu réunis

Pour ce moment à partager

Qui met du piment dans nos vies.

MOUSTIQUES ET PAPILLONS

Dès que reviennent les temps chauds

Nous arrivent en escadrilles

Tous ces moustiques qui nous vrillent

Les ouïes, nous percent la peau…

Depuis les temps antiques, l’homme

A inventé la moustiquaire,

Des crèmes et onguents divers

Pour se protéger dans leur somme.

Aux temps modernes l’arsenal

S’enrichit d’armes moins classiques :

D’abord la raquette électrique

Et puis la « lampe » : arme fatale.

Sans bruit elle fait le ménage

Aspire et cuit, comme gratons,

Mouches, moustiques, moucherons…

Et papillons : c’est fort dommage !

Chacun se rappelle l’histoire

Du légat du pape à Béziers

Qui a sa troupe a signifié,

Concernant les gens du terroir :

« Tuez-les tous, Dieu saura bien

Entre eux reconnaître les siens. »

La fin justifie les moyens ?

« Non », ont répondu les anciens.

Le bon sens leur donne raison…

Dès lors, dans la même logique :

Pour se protéger des moustiques,

Faut-il tuer les papillons ?

MA FAMILLE

Bien qu’ayant tout quitté pour sauver notre amour,

Notre pays, notre famille, nos amis,

Malgré tant de tensions nous gardions à l’esprit

L’espoir que nous pourrions nous retrouver un jour

En famille.

Car même quand on fait sa vie très loin des siens,

On a au fond du cœur la certitude ancrée

Que ce qui nous a poussés à nous éloigner

D’eux n’est pas tout, et que ne compte pas pour rien

La famille.

Le jour où j’ai perdu le compagnon fidèle

Pour qui et avec qui j’ai vécu cet exil,

J’ai bien vu que le temps, de son action subtile,

A fait se retrouver, dépassant les querelles,

La famille

Même si ensuite les occasions s’espacent

De se retrouver par-delà tant de frontières

J’avais au fond de moi la sensation entière

D’un groupe ressoudé où l’on me faisait place

En famille

Et lorsque vient le jour où mon fils se marie

Avec une fille du pays qui m’accueille,

Toutes, tous, ont fait le voyage et se recueillent.

Et moi je suis ravie de la voir réunie

Ma famille

LA VIE, L’AMOUR.

Perdre la vie, perdre l’amour ;

S’il fallait choisir, quel dilemme !

Comment le trancher quand bien même

L’instinct est pour la vie, toujours.

La vie on n’en a jamais qu’une !

Un amour meurt, un autre naît

Parfois, même encore plus vrai,

Comblant d’inconscientes lacunes…

Pourtant il est des passionnés

Qu’un unique amour a fait vivre,

Au-delà de la mort, survivre …

En être serait ma fierté…

Mais j’aime mieux, s’il m’est permis,

Garder mon amour… et la vie…