Climat - Christiane Maurer - E-Book

Climat E-Book

Christiane Maurer

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Beschreibung

L’histoire du Climat démontre des changements bien éloignés de la seule teneur en CO2 de l’atmosphère et de l’activité humaine. Actuellement, nous sommes en période interglaciaire, ce qui explique un réchauffement normal, en dépit de phénomènes météorologiques parfois violents et inattendus. Cependant, des facteurs non maîtrisables, tels que le volcanisme, peuvent remettre en question cette évolution comme cela a déjà été le cas autrefois. Le présent essai apporte des clarifications sur le changement climatique, loin des assertions des médias.


À PROPOS DE L'AUTEURE 

Élève du professeur Jean Tricart de l’université de Strasbourg, Christiane Maurer a fait des études de climatologie et d’hydrologie. Elle écrit cet ouvrage pour apporter un démenti au sujet de l’actualité sur le Climat.

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Christiane Maurer

Climat

L’homme est-il responsable ?

Essai

© Lys Bleu Éditions – Christiane Maurer

ISBN :979-10-377-7699-0

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Avant-propos

On nous rebat les oreilles tous les jours avec le « réchauffement climatique ».

À ce propos, il conviendrait d’ailleurs de parler de changement climatique !

Sous ce prétexte, on affole les populations en leur promettant la fin du monde sous peu, sous une chaleur insoutenable, avec des territoires entiers qui deviennent invivables et des migrations de population impossibles à maîtriser.

Pas un jour sans entendre parler des fameux rapports du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat).

À croire ces prétendus experts, qui sont climatologues autoproclamés pour la plupart, il suffit d’extrapoler des courbes de température pour prévoir l’avenir de notre climat mondial.

J’en ai plus qu’assez de ces discours relayés ensuite par des personnes qui ne s’y connaissent en rien, ou par des personnalités politiques, encore moins compétentes en climatologie.

La toute jeune Greta Thunberg en est un exemple, mais elle a su séduire les jeunes toujours prêts à se mobiliser pour une supposée bonne cause.

Tous ces gens nous accusent de détruire la terre et la biodiversité, et veulent s’attaquer à notre niveau de vie atteint difficilement après des siècles de progrès.

C’est tout juste si on ne reproche pas aux pays développés d’avoir amélioré et fait progresser la vie des habitants. Posséder une maison individuelle, se nourrir de façon diversifiée et à sa faim, se chauffer et pouvoir parcourir le monde en prenant sa voiture ou l’avion sont devenus des péchés capitaux, alors que ce sont des acquis fondamentaux.

Certains voudraient nous voir revenir au moyen Âge !

Pourquoi ? C’est là la question véritable ! Quels sont les lobbies qui les inspirent ? Car leur diagnostic est en grande partie faux !

S’il est exact que les dernières années ont été globalement plus chaudes qu’il y a encore 50 ans, ce sont des phénomènes météorologiques et non climatiques ! Ces derniers ne se mesurent pas en années mais en milliers d’années voire en millions d’années, et ce n’est pas parce qu’il y eut quelques années plus chaudes, plus de tornades ou des moussons plus longues et plus précoces, que nous vivons une révolution climatique.

Ce n’est pas non plus parce que les calottes glaciaires se rétrécissent et que les ours blancs sont moins nombreux !

En ce qui concerne la terre, les durées ne sont pas à notre échelle de temps et les hommes s’imaginent que les choses sont immuables et que le monde évolue de façon linéaire.

En réalité, les paysages sont sans cesse remaniés par le volcanisme et les tremblements de terre, la répartition des terres change, le climat n’est pas uniforme et se transforme, la terre vit par elle-même, avec ou sans l’homme.

Je veux démontrer à tous ceux qui veulent nous faire croire que nous sommes coupables des « transformations climatiques » comme ils disent, qu’elles existent depuis toujours, et que les conditions de vie ont été très différentes au cours des temps, et cela bien avant toute intervention humaine.

Cet essai s’efforce de faire un peu le point des connaissances actuelles, mais tant de découvertes restent à faire et les théories évoluent sans cesse qu’il ne peut être qu’indicatif.

En tous cas, je veux déculpabiliser nos concitoyens et les inciter à ne pas se laisser influencer par des lobbies qui poursuivent des buts lucratifs en roulant dans la farine États et simples citoyens.

Je voudrais surtout les convaincre de ne pas croire aveuglément ce qu’on raconte, et de colporter des affirmations erronées.

Je voudrais les inciter à ne pas se cantonner à un seul son de cloche et à étudier tous les avis avant de se faire un avis personnel, et surtout d’utiliser leur esprit critique.

On a trop tendance à gober tout ce qui est raconté, surtout par le biais d’internet.

Pour ma part, j’ai fait des études de géographie à Strasbourg avec à l’époque des professeurs mondialement connus, notamment Monsieur le Professeur Tricart, spécialiste en géomorphologie climatique qu’il fut un des premiers à initier.

J’ai passé des certificats de climatologie et hydrologie, ainsi que de biogéographie et géographie des sols mais j’ai dû arrêter ma thèse sur la pollution de l’eau en Alsace pour des raisons familiales.

Je pense donc que mon avis est aussi qualifié que celui de Greta Thunberg !

J’étudierai d’abord comment on peut retracer l’histoire climatique, puis je ferai une rétrospective de l’histoire des changements climatiques qu’il y a eu dans le passé avec les cinq extinctions massives, pas toutes dues au climat du reste, et je m’appesantirai surtout sur les deux derniers millénaires.

Ensuite, j’étudierai, ce qui est essentiel, les facteurs qui interviennent pour créer les changements climatiques.

Je ferai enfin une mise au point sur le GIEC et ses membres.

Comment retracer

les changements climatiques

C’est grâce aux paléologues, aux paléoglaciologues, et aux données de la géomorphologie que l’on peut essayer de retrouver les climats qui se sont succédé sur la terre.

C’est depuis peu que l’on s’intéresse à l’histoire des climats, et les données sont encore peu nombreuses et incertaines.

Quand on parle de temps géologiques, par exemple celui des dinosaures, il est toujours question d’un climat pratiquement tropical, voire équatorial, et cela dans toutes les régions étudiées.

C’est peut-être une des raisons pour laquelle les gens ne s’imaginent pas que le climat peut changer (hors les glaciations quaternaires).

Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte pour ces variations et il y a différents moyens de les étudier.

Analyse des échantillons des carottes de glace

Des prélèvements sont effectués sur les glaciers, par exemple dans les Alpes, mais ce sont surtout les carottes prélevées aux Pôles qui sont très utiles.

Leur étude révèle l’âge de la glace, et leur composition donne des indications sur l’atmosphère et l’état de l’air au moment de la formation de la glace.

On y retrouve aussi des cendres dont la composition et la densité permettent de retrouver le volcan d’origine.

On retrouve ainsi dans les glaces polaires, les traces du volcanisme des régions intertropicales !

Par exemple, la stratigraphie de l’ICE CORP de Camp Century, publiée par des savants danois et américains, démontre la réalité des épisodes froids entre -500 et -100 av. J.-C., celui de 340 à 610 apr. J.-C., ainsi que l’optimum climatique de 4000 à -2300 av. J.-C. (période appelée le millénaire ensoleillé).

Les carottes prélevées permettent de retracer, de la même manière, les composantes de l’air et l’état de la pollution à la période de leur origine. On retrouve ainsi dans les carottes de glace prélevées aux Pôles, des traces de pollens qui donnent des indications sur les espèces d’arbres présentes à l’époque.

Ainsi, lors de ce millénaire ensoleillé entre -4000 et -3000 ans av. J.-C., les forêts se sont naturellement transformées.

En France par exemple, le chêne vert méridional est remonté jusqu’en Normandie.

On a aussi retrouvé que la chênaie mixte à tilleuls et ormes ou noisetiers triomphait à cette période en Suède Centrale.

Analyse des échantillons de sol et des coupes géologiques

On peut reconstituer le paysage de l’époque et son évolution, d’après les types de roches qui affleurent et sont visibles sur les coupes géologiques, qu’elles soient sédimentaires, volcaniques, ou métamorphiques.

C’est le travail du géographe et surtout du géomorphologue de reconstituer le paysage et le contexte de son évolution.

La présence de moraines indique une présence de glaciers, alors que des sommets érodés plats indiquent des surfaces d’érosion anciennes.

La présence de failles est révélatrice d’importants mouvements tectoniques qui ont pu bouleverser le paysage…

La taille des roches dans les sédiments est importante.

Par exemple, des grains de sable indiquent que le climat était plutôt désertique et dénudé et que l’érosion était surtout éolienne (due au vent).

Des dépôts de sel et de gypse vont dans le même sens.

Des cailloux roulés indiquent une érosion par les cours d’eau et la taille des galets est fonction du débit des cours d’eau.

L’usure des roches et leur taille donnent une indication sur la force des cours d’eau qui les ont chariées et sur leur origine. Le débit des cours d’eau est une composante importante du climat. Il est particulièrement fort, par exemple, lors de la fonte des glaces.

Les climats chauds et humides sont caractérisés par une érosion plutôt chimique et donnent des sédiments de couleur souvent rouge car contenant de la bauxite ou de la latérite (altération du basalte donnant de l’argile).