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Explorez les arcanes de la gnose avec le "Corpus Hermeticum", un recueil fascinant de 17 traités mystico-philosophiques attribués au légendaire Hermès Trismégiste, figure syncrétique née de la fusion du dieu grec Hermès et de l'égyptien Thot. Rédigés entre le Ier et le IIIe siècle de notre ère, ces textes ésotériques vous dévoilent une sagesse ancienne qui a profondément influencé la pensée occidentale. Compilé par des érudits byzantins au Moyen Âge, le "Corpus Hermeticum" expose une doctrine spirituelle complexe, mêlant théologie, cosmologie, anthropologie et sotériologie. De la genèse de l'univers à la quête de l'illumination intérieure, ces écrits hermétiques vous invitent à un voyage initiatique au coeur des mystères de l'existence. Traduit en latin à la Renaissance par les humanistes Marsile Ficin et Lodovico Lazzarelli, le "Corpus Hermeticum" a suscité un engouement sans précédent dans les milieux intellectuels et artistiques européens. Considéré comme l'expression d'une prisca theologia, une théologie primordiale révélée par Dieu aux hommes, il a nourri les spéculations des alchimistes, des kabbalistes et des philosophes en quête de la connaissance ultime. Oscillant entre christianisme et paganisme, l'hermétisme a offert une voie médiane pour concilier foi et raison, tradition et innovation. Son influence s'est fait sentir dans des domaines aussi variés que la littérature, l'art, la magie ou les sciences occultes, de Giordano Bruno à Isaac Newton. Que vous soyez passionné d'ésotérisme, féru de philosophie hellénistique ou curieux d'histoire des idées, le "Corpus Hermeticum" est un trésor incontournable. Laissez-vous envoûter par la profondeur de ces textes énigmatiques et découvrez la quintessence de la sagesse hermétique de l'Égypte antique, entre Développement personnel, Spiritualités et Religions et mythologies
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Seitenzahl: 143
Veröffentlichungsjahr: 2024
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Pymandre
Pymandre à Hermès
Le grand mal de l'homme est qu'il ne connaît pas Dieu
Discours d'Hermès en l'honneur de Dieu
Extrait d'un discours d'Hermès à Tat
Dialogue universel d'Hermès et d'Asclépios
Discours d'Hermès à Tat sur le caractère et l'unité
Hermès à son fils Tat : Le Dieu invisible est des plus manifeste
Que rien de ce qui existe véritablement ne se perd
Le bien ne se trouve qu'en Dieu et nulle part ailleurs
De l'intellect et des sens
La clé d'Hermès Trimégiste
Hermès Trimégiste à Tat : Le Noùs universel ou l'Esprit sanctifiant
Entretien secret sur la montagne traitant de la renaissance et de la promesse de silence
Hermès Trimégiste à Asclepios : Du penser juste
Hermès à Ammon : De l'Âme
Hermès à Tat : de la Vérité
Un jour que je réfléchissais aux choses essentielles et que mon cour s'élevait dans les hauteurs, toutes mes sensations corporelles s'engourdirent complètement comme celui qui, après une nourriture exagérée ou à cause d'une grande fatigue physique, est surpris par un profond sommeil.
Il me sembla alors voir un être immense, d'une ampleur indéterminée, qui m'appela par mon nom et me dit :
" Que veux-tu voir et entendre et que désires-tu apprendre et connaître en ton cour ?"
"Qui es-tu" lui dis-je.
"Je suis Pymandre," répondit-il, " le Noùs, l'être qui se suffit à lui-même. Je sais ce que tu désires et je suis partout avec toi."
Je lui dis : " Je désire être instruit des choses essentielles, saisir leur nature et connaître Dieu. Oh ! Comme je désire comprendre !"
Il répondit : " Garde bien dans ta conscience ce que tu veux apprendre et je t'instruirai."
À ces mots, il changea d'aspect et, à l'instant, tout me fut découvert ; j'eus une vision infinie ; tout devint une seule lumière, sereine et joyeuse, dont la contemplation me donna une félicité extrême.
Peu de temps après, dans une partie de cette lumière, des ténèbres effrayantes et lugubres descendirent et tournoyèrent en spirales sinueuses semblables à un serpent, me sembla-t-il. Puis ces ténèbres se transformèrent en une nature humide et indiciblement trouble, d'où s'éleva une fumée comme un feu, tandis qu'elle faisait entendre un bruit pareil à un gémissement indescriptible.
Enfin un cri fit écho, sortant de la nature humide, un appel inarticulé, que je comparai à la voix du feu, alors que de la lumière une parole sainte se répandait sur la nature humide et qu'en jaillissait un feu pur, subtil, véhément et puissant.
L'air, par sa légèreté, suivait le souffle du feu ; de la terre et de l'eau, il s'élevait jusqu'au feu de sorte qu'il y paraissait suspendu.
La terre et l'eau restaient où elles étaient, si étroitement mêlées qu'on ne pouvait les percevoir séparément, et continuellement mues par le souffle de la parole qui planait au-dessus d'elles.
Pymandre me dit : " as-tu compris ce que signifie cette vision ?"
" Je vais l'apprendre," répondis-je.
Alors il me dit : " Cette lumière, c'est moi, Noùs, ton Dieu, celui qui existait avant la nature humide issue des ténèbres. La Parole lumineuse qui émane du Noùs, c'est le Fils de Dieu."
" Que signifie cela ?" demandai-je.
"Comprends-le. Ce qui en toi voit et entend, c'est la parole du Seigneur, et ton Noùs est Dieu le Père ; ils ne sont pas séparés l'un de l'autre, car leur unité est vie."
" Je te remercie," dis-je.
" Élève ton coeur vers la lumière, et connais-la."
À ces mots, il me regarda quelque temps en face de façon si pénétrante que je tremblai à son aspect.
Puis, quand il releva la tête, je vis dans mon Noùs la lumière, composée de forces innombrables, devenue un monde réellement illimité, tandis que le feu, investi et subjugué par une force toute puissante, était ainsi parvenu à l'équilibre.
Je distinguai tout ceci dans ma vision, grâce à la Parole de Pymandre. Comme j'étais tout entier hors de moi, il me dit encore :
"Tu as vu dans le Noùs la belle forme originelle de l'homme, l'archétype, le principe originel antérieur au commencement sans fin." Ainsi me parla Pymandre.
"D'où sont donc venus les éléments de la nature ?" demandai-je.
Il me répondit : " De la volonté de Dieu qui, ayant reçu en elle la parole et contemplé l'archétype du monde dans sa beauté, façonna sur ce modèle un monde ordonné à partir des éléments propres à ce monde et des âmes nées de Dieu.
Dieu, l'Esprit, en lui-même masculin et féminin, source de la lumière et de la vie, engendra d'une parole un second être spirituel, le Démiurge qui, en tant que Dieu du feu et du souffle, créa sept recteurs pour entourer de leurs cercles le monde sensible et le diriger par ce qu'on nomme le Destin.
Sortant aussitôt des éléments agissant en bas, la parole de Dieu s'élança vers ce pur domaine de la nature fraîchement formée et s'unit au Démiurge auquel elle est identique.
Ainsi les éléments inférieurs de la nature furent-ils abandonnés à eux-mêmes et privés de raison, n'étant plus par là que simple matière.
Mais le Démiurge, uni à la parole, enserrant les cercles et leur imprimant une rotation rapide, mit en mouvement le cours cyclique des créatures, depuis un commencement indéterminé jusqu'à une fin sans fin, puisque la fin rejoint le commencement.
Selon la volonté de l'Esprit, cette rotation des cercles engendra, à partir des éléments déchus, des animaux dénués de raison (car la parole n'était plus au milieu d'eux) ; l'air produisit les animaux ailés ; l'eau, les animaux aquatiques.
Selon la volonté de l'Esprit, la terre et l'eau furent séparées et la terre fit sortir de son sein les animaux qu'elle renfermait : quadrupèdes, reptiles, animaux sauvages et domestiques.
L'Esprit, Père de tous les êtres, qui est vie et lumière, engendra un homme semblable à lui, dont il s'éprit comme de son propre enfant car, à l'image de son Père, il était d'une grande beauté. Dieu s'éprit donc en réalité de sa propre forme et lui livra toutes ses ouvres.
Mais quand l'homme eut observé la création formée dans le feu par le Démiurge, il voulut créer à son tour et le Père le lui permit. Alors, entrant dans le champ de création du Démiurge, où il devait avoir toute liberté de créer, il observa les ouvres de son frère, tandis que les Recteurs s'éprenaient de lui et que chacun d'eux l'associait à son propre rang dans la hiérarchie des sphères.
Or dès qu'il connut leur essence et prit part à leur nature, il voulut franchir la limite des cercles et connaître la puissance de celui qui règne sur le feu.
Alors, souverain du monde des êtres mortels et des animaux dénués de raison, l'homme se pencha, traversa la force de cohésion des sphères, dont il avait déchiré les voiles et se montra à la nature inférieure dans la belle forme de Dieu.
Dès que la nature vit l'homme, qui unissait en lui l'inépuisable beauté et toutes les énergies des sept Recteurs sous l'aspect de Dieu, elle sourit d'amour en voyant se refléter dans l'eau les traits de cette forme merveilleusement belle et en apercevant son ombre sur la terre.
Et lui, apercevant dans l'eau de la nature le reflet de cette forme si semblable à lui, s'éprit d'amour pour elle et voulut habiter là. Ce qu'il voulut, il le fit à l'instant et vint habiter la forme privée de raison. La nature, recevant en elle son amant, l'étreignit tout entier et ils ne firent plus qu'un car le feu de leur désir était grand.
Voilà pourquoi, seul de toutes les créatures de la nature, l'homme est double, à savoir mortel selon le corps, et immortel, selon l'homme fondamental.
En effet, bien qu'immortel et souverain de toutes choses, l'homme subit néanmoins la condition des mortels, car il est soumis au destin. Donc, tout en provenant d'un domaine supérieur à la force de cohésion des sphères, cette force le tient en esclavage ; et tout en étant masculin-féminin parce qu'issu d'un Père masculin-féminin, et exempt de sommeil parce qu'issu d'un être exempt de sommeil, il est néanmoins vaincu par la convoitise des sens et le sommeil.
Je lui dis : "O esprit qui est en moi, je suis moi aussi, épris de la Parole !"
Pymandre dit : " Ce que je vais te dire est le mystère resté caché jusqu'à ce jour. La nature, s'unissant à l'homme, procréa une merveille étonnante. L'homme avait en lui, je te l'ai dit, l'essence des sept Recteurs, à la fois masculins et féminins, à stature verticale."
Alors je m'écriai : " O Pymandre, je brûle maintenant d'un désir extraordinaire de t'entendre. Continue, je t'en prie !"
"Fais donc silence," dit Pymandre, " car je n'ai pas achevé mon premier discours !"
"Je me tais," répondis-je.
"Eh bien ! La génération de ces sept premiers hommes eut lieu, je te le disais, de la manière suivante : la terre fut la matrice, l'eau, l'élément générateur, le feu porta à maturité le processus de formation, et de l'éther la nature reçut le souffle de vie et engendra les corps selon la forme de l'homme.
Et l'homme issu de la vie et de la lumière, devint âme et esprit ; la vie devint âme, la lumière devint Noùs. Et tous les êtres du monde sensible demeurèrent ainsi jusqu'à la fin des cycles et jusqu'au commencement des espèces.
Écoute maintenant ce que tu désirais entendre. Ce cycle ayant pris fin, le lien qui unissait toutes choses fut rompu par la volonté de Dieu. Car tous les animaux qui étaient jusqu'alors à la fois masculins et féminins furent, comme l'homme, divisés selon deux genres, certains devenant mâles et d'autres femelles. Aussitôt Dieu exprima la Parole sainte : " Croissez en accroissant et multipliez en multitude, vous tous qui avez été créés et faits. Et que celui qui possède le Noùs sache qu'il est immortel et que la cause de la mort est l'amour du corps et de ce qui est terrestre.
Dieu ayant ainsi parlé, la providence unit les couples par le moyen du destin et de la force de cohésion des sphères, et établit la reproduction ; et tous les êtres se multiplièrent chacun selon son espèce ; et celui qui se reconnaît lui-même immortel est élu entre tous, tandis que celui qui aime le corps issu de l'erreur du désir, continu d"errer dans les ténèbres et doit souffrir l'expérience de la mort.
"Qu'elle est donc," m'écriai-je, "la faute si grave de ceux qui sont dans l'ignorance pour qu'ils soient privés de l'immortalité ?"
"Je crois que tu n'as pas réfléchi à ce que tu as entendu. Ne t'ai-je pas dit d'être attentif ?"
"Je réfléchis," dis-je, " maintenant je me souviens et je te remercie."
"Si tu as réfléchi, dis-moi pourquoi ceux qui sont dans la mort méritent de mourir."
"Parce que la source d'où procède leur corps est l'obscurité lugubre qui a produit la nature humide, laquelle a constitué le corps dans le monde sensible, où la mort étanche sa soif."
"Tu as bien compris. Mais pourquoi celui qui s'est reconnu lui-même marche-t-il vers Dieu ? Comme le dit la parole divine."
"Parce que " répondis-je, " le Père de toutes choses, de qui procède l'Homme, est lumière et vie."
"Oui, lumière et vie, tel est Dieu le Père, de qui procède l'homme. Si donc tu sais que tu viens de la vie et de la lumière et que tu es constitué de ces éléments, tu retourneras à la vie." Telles furent les paroles de Pymandre.
"Mais dis-moi encore ô mon Noùs, comment irai-je à la vie ? Car Dieu a dit : " Que l'homme qui possède le Noùs se reconnaisse lui-même." Les hommes n'ont-ils donc pas tous le Noùs ?"
"Veille à ce que tu dis ! Moi, Pymandre, Noùs, je ne vais que vers ceux qui sont saints, bons, purs et miséricordieux, vers ceux qui sont pieux ; ma présence leur est une aide afin qu'ils connaissent toutes choses à l'instant. Ils se rendent agréables au Père par leur amour, et le remercient par affection filiale et par les chants de louange qui lui sont dus. Avant qu'ils n'abandonnent leur corps à la mort, qui leur est inhérente, ils méprisent leurs sens parce qu'ils en connaissent trop bien les activités.
Oui, moi, Noùs, je ne permettrai pas que les activités du corps, qui les harcèlent, exercent sur eux leurs influences ; comme gardien des portes, en effet, j'introduirai l'entrée aux actions mauvaises et honteuses et j'extirperai les impies.
"Fais silence, ô Hermès Trimégiste, et retiens bien ce que je vais t'apprendre. Je te dirai aussitôt ce qui me vient à l'idée."
Hermès : " On parle beaucoup de tous côtés de l'univers et de Dieu, mais les opinions se contredisent de sorte que je ne distingue pas la vérité. Veux-tu m'éclairer, ô Maître ? Je ne croirai que ce que tu me révéleras ?"
"Apprends donc, mon fils, le rapport entre Dieu et l'univers, c'est-à-dire : Dieu, l'éternité, le monde, le temps et le devenir.
Dieu fait l'éternité, l'éternité fait le monde, le monde fait le temps, le temps fait le devenir.
L'essence de Dieu est le bien, le beau, la béatitude et la sagesse ; l'essence de l'éternité est l'immuabilité ; l'essence du monde est l'ordre ; l'essence du temps est le changement ; et l'essence du devenir est la vie et la mort.
L'Esprit et l'âme sont la force active et révélatrice de Dieu ; la permanence et l'immortalité, telle est l'action de l'éternité ; la dénaturation et le retour à la perfection, telle est l'action du monde, la croissance et la décroissance, telle est l'action du temps ; la propriété, telle est l'action du devenir.
Ainsi l'éternité est en Dieu, le monde est dans l'éternité, le temps est dans le monde et le devenir est dans le temps.
Tandis que l'éternité repose autour de Dieu, le monde se meut dans l'éternité, le temps s'accomplit dans le monde et le devenir évolue dans le temps.
Dieu est donc l'origine de toutes choses ; Son essence est l'éternité et le monde est Sa matière.
L'éternité est la force potentielle de Dieu. L'ouvre de l'éternité est le monde, qui n'a pas eu de commencement, mais est en devenir continuel sous l'action de l'éternité. C'est pourquoi rien de ce qui est dans le monde ne périra jamais, car l'éternité est incorruptible, et rien ne sera jamais anéanti parce que l'éternité enveloppe le monde entièrement.
"Mais qu'est-ce que la sagesse de Dieu ?"
"Elle est le bien, le beau, la béatitude, la vertu totale et l'éternité.
L'éternité fait du monde un ordre en pénétrant la matière de permanence et d'immortalité. Le devenir de la matière dépend de l'éternité comme l'éternité elle-même dépend de Dieu.
Il y a le devenir et le temps, aussi bien dans le ciel que sur la terre, mais ils sont différents de nature ; dans le ciel, ils sont immuables et impérissables ; sur la terre, ils sont changeants et périssables.
Dieu est l'âme de l'éternité ; l'éternité est l'âme du monde, et le ciel est l'âme de la terre.
Dieu est dans le Noùs ; le Noùs est dans l'âme ; l'âme est dans la matière et toutes ces choses existent par l'éternité.
Ce grand corps, qui englobe tous les corps, est rempli intérieurement, et enveloppé extérieurement, par une âme pénétrée de conscience-esprit, pénétrée de Dieu, une âme vivifiant tout l'univers.
Extérieurement, cette vie vaste et parfaite qu'est le monde avec, intérieurement, toutes les créatures vivantes, dure immuablement en haut du ciel, toujours identique à elle-même, tandis qu'en bas sur la terre, elle produit les changements du devenir.
L'éternité maintient tout cela, soit parce qu'on nomme le destin, la providence, la nature, soit de quelque façon qu'on le considère maintenant ou dans l'avenir. Celui qui réalise tout cela par son activité, est Dieu, la force active et révélatrice de Dieu.
Dieu, dont la force potentielle l'emporte sur tout, et à quoi ne peut se comparer rien d'humain ni de divin.
C'est pourquoi, Hermès, ne crois pas que quelque chose d'ici-bas ou d'en haut soit semblable à Dieu, car tu t'écarterais de la vérité : rien, en effet, n'est semblable à l'Incomparable, au Dieu unique de l'universel.
Ainsi, ne crois pas non plus qu'Il partage avec quiconque Sa force potentielle ? Qui hormis Dieu, est créateur de la vie, de l'immortalité et du changement.
Que pourrait-Il faire d'autre que créer ? Dieu n'est pas inactif, sinon le cosmos entier le serait aussi, car tout est empli de Dieu.
Aussi n'existe-t-il nulle part d'inactivité, ni dans le monde ni en quelque être que ce soit. Inactivité est un mot vide, aussi bien en ce qui concerne le créateur qu'en ce qui concerne le créé.
Tout doit être créé selon l'influence propre à chaque lieu.
Le Créateur vit en toutes ses créatures. Il ne demeure pas dans l'une d'elles séparément, et Il ne crée pas en l'une d'elle seulement, mais Il crée en toutes.