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Curieuses fables animalières est composé de 80 textes, sur les animaux, sous forme de fables pour petits et grands, écrits en hommage à un certain monsieur de La Fontaine. Plein d’humour et alliant la légèreté des êtres sujets, tout en mettant en lumière les qualités de chacun de ces animaux, à la dualité sur un esprit d’antagonisme, le recueil est une véritable plongée dans un monde saisissant que vous êtes invités à explorer…
À PROPOS DE L'AUTEUR
Poète dans l’âme, Xavier Pouchon dédie son temps libre à sa passion pour les mots et les rimes riches en racontant avec force vérité des histoires destinées à faire imaginer et à transporter le lecteur dans un autre monde.
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Seitenzahl: 102
Veröffentlichungsjahr: 2023
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Xavier Pouchon
Curieuses fables animalières
© Lys Bleu Éditions – Xavier Pouchon
ISBN : 979-10-422-0450-1
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Tu files vite en rampant,
Et cela très rapidement,
Avec de sinueux mouvements,
Peureux des bruits environnants.
Tu avances très silencieusement,
Majestueux et impressionnant,
Quand, vélocement, tu te jettes en avant,
Sur ta proie sélectionnée, la paralysant.
Pourrais-tu te comporter comme le Léviathan,
Aimant vivre bien dangereusement,
Mais avec ton côté un brin terrifiant,
Pour réchauffer les pieds des gens.
Tu es un animal à froid sang,
Qui demeure toujours captivant,
Quand tu te lèves majestueusement,
Pour signaler un danger imminent,
Envers qui veut se montrer te défiant,
Sachant que tu es le plus puissant,
Que ta morsure atteint mortellement,
Sauf si tu comprimes par étouffement.
Tu demeures un reptile élégant,
Ne jouant nullement les indigents,
Loin d’être pour moi insignifiant,
Ta coloration réelle représentant,
La crainte que tu inspires à tout venant.
Méfiez-vous de cet incroyable serpent,
Qui, en général, n’a pas peur des gens,
Mais qui sera toujours le garant,
D’éliminer la vermine définitivement.
Que tu te montres petit ou grand,
Que tu sois de couleur ou sans,
Tu possèdes ce regard si fascinant,
Tu dégages ce parfum envoûtant,
Qui vous hypnotisera sur le champ,
Et ne vous laissera guère indifférent.
Petits animaux, fuyez immédiatement,
Tant qu’il en est, pour vous, encore temps,
Car toi, l’étonnante espèce de serpent,
Tu es présent sur cette terre pour longtemps,
Semant partout la terreur de ton vivant.
Tu ne préviendras jamais quand tu es présent,
Et c’est aux autres à se montrer prévoyant,
Pour éviter ton trop brusque tempérament,
Car tu sais naturellement te montrer surprenant,
Parfois même, un peu trop envahissant,
Mais assurément et expressément dérangeant,
Infligeant encore trop de décès annuellement.
Reste agile, jeune ou vieux serpent,
Et préserve-toi des méconnaissants,
Qui ne te seront pas reconnaissants,
D’être dans les cauchemars d’enfant.
Ce sont deux drôles de races,
D’apparences paisibles en surface,
Tous les deux ont de vilaines faces,
Et ils naviguent souvent tête basse,
Quand de l’air, ils en brassent.
Ils sont dangereux et bien coriaces,
Leur terrain de prédilection est la chasse,
Se montrant rapides, non telles des limaces.
Ils savent s’avérer très voraces,
Ne reculant devant aucune audace,
Prêts à effectuer toutes les crasses.
Leur regard vous laissera de glace,
Car point ne vous embrassent.
Dans leur élément, ils avancent avec grâce,
Et de leurs mouvements, jamais ne se lassent.
Une rencontre fortuite laissera des traces,
C’est certainement ce qui agace,
Faisant faire la soupe à la grimace.
Ils ont une technique d’approche efficace,
Et rapidement, leurs proies, ils les effacent.
Proprement, ils s’en débarrassent.
Avidement, ils les terrassent,
Sans vraiment crier à la disgrâce.
Si l’anaconda surgit et très vite enlace,
Les articulations sous la pression se fracassent,
Et progressivement, tous les os cassent.
Ainsi, la vie du capibara passe,
Et son existence définitivement, trépasse.
Les piranhas agissent en masse,
De leurs dents ne laisseront qu’une carcasse,
Ils ne témoignent réellement d’aucune classe,
Mais ils feront sauvagement boire la tasse,
Pour quiconque s’aventurera dans leur place.
Anacondas et piranhas,
Vous qui aimez les grands espaces,
Et agissez tels des rapaces,
Bien dure est votre cuirasse.
Aucune espèce ne vous remplace,
Au sein de la nombreuse populace,
Car demeurez de redoutables as.
Évitez toutefois les mailles des nasses,
Et les espèces animales un peu grasses.
Impossible alors que monsieur anaconda se déplace,
Perdant de son tempérament lucide et perspicace
Elle est très gracieuse, madame antilope,
Digne descendante de la belle Antiope,
Dédaignant avoir une attitude de salope,
Et à dix mille lieues d’être une lope.
Elle reste profondément misanthrope,
Se préservant de terminer en escalope,
Si elle ne branche pas son périscope,
Et si jamais quelconque tigresse la chope,
Que leurs soubresauts se télescopent,
Véritablement, la féline l’éclope.
Elle ne fréquente pas les échoppes,
Reste dotée d’une bien jolie enveloppe.
Dans sa course à la survie, rien ne la stoppe,
Et pendant la journée, pour se protéger, elle galope,
Car ses très belles cornes la maintiennent au top.
Elle pourrait néanmoins subir un retentissant flop,
Si elle entre sous le joug d’un curieux pope,
Se refusant au fonds à ce qu’elle en écope,
Et à devenir la star incontestée d’un soap,
Passant son temps à écraser des clopes.
Son intuition naturelle vraiment, la dope,
Ce qui lui permet de marquer un drop.
Elle évite ainsi que son existence dérape,
Et qu’à un moment, dramatiquement, elle achoppe.
Inutile dans la savane qu’elle se drape,
Mais dignement, de sa robe, elle se sape.
Monsieur tigre ne lui tient pas la grappe,
Elle ne tombera donc pas dans sa trappe.
Car sous son moteur, il y a quelques soupapes,
Et la puissance physique, elle en développe.
Elle est majestueuse et garde haut le cap,
Quand l’eau des marais, elle lape.
Sa stature, il est vain qu’elle la retape,
Ces dangereux félins risquent qu’ils la râpent,
Cela ne constituant qu’une première étape,
Avant que définitivement, ils ne la happent.
Elle refuse d’être sous la protection d’Esculape,
Et ne craint guère de finir dans un vase canope.
Heureusement pour elle, elle est nyctalope,
Bien loin d’être complètement myope,
Ou de demeurer hypermétrope,
Possédant plus de sens que le cyclope.
Parfois, elle s’entraîne au hip-hop,
Ou doit s’adonner à l’exercice de varappe,
Afin d’éviter qu’un malheureux destin ne la frappe,
Que de féroces griffus de son corps, ne la décapent.
Mais au fonds, de tous ces gloutons, elle s’en tape,
S’assurant dans la savane de servir de belle nappe,
Tout comme les splendides plantes héliotropes.
Pendant longtemps, à la cruelle mort, elle échappe,
En restant soumise à la chaleur torride telle une chape.
Désormais, peu lui importe au fonds qu’elles l’attrapent,
Elle, qui entend déjà ces chiennes qui jappent.
Elle est cruelle, mademoiselle mante,
Qui appartient à une espèce flamboyante,
Une bien curieuse et torride amante,
Qui après que le mâle avidement, l’enfante,
Après avoir été rapidement une aimante,
Se transforme en cannibale sanglante,
Le croquant sans procès, séance tenante,
En le dévorant de manière percutante,
Sachant qu’il lui faut qu’elle s’alimente.
De ces faits, point elle ne s’en vante,
Car c’est aussi le règne de l’épouvante,
Et indéniablement, elle en plaisante,
Quand elle se transforme en démente,
Une manière qualifiée d’indécente,
Jugée quelque peu de dégoûtante.
Une attitude on ne peut plus terrifiante,
Et qualifiée de totalement écœurante,
Qui reste une pratique courante,
Même si elle demeure surprenante.
La fin du mâle bien émouvante,
Dont il ne peut protéger la charpente,
Et pour lui assurément éprouvante,
Car elle croque les parties craquantes,
Elle lui en est très reconnaissante,
Sachant qu’ainsi, elle est grandissante,
Et qu’il y aura une espèce survivante,
Si d’aventure elle devait être mourante,
Happée par un caméléon d’une mort lente.
Oui, le règne d’une race qui supplante,
Toutes les théories accommodantes,
Où le mâle demeure l’espèce puissante,
Mais où la femelle doit seule rester vivante,
Étant de la race des ultra-dominantes.
Pour les catholiques, une attitude choquante,
Même si elle n’en reste pas inintéressante,
Pour comprendre une gestuelle dégradante,
Et proprement déconcertante.
Tu es bien gras comme un cochon,
Et loin de passer pour maigrichon
Et tu termineras en petit bouchon,
Dans un rayon de chez Fauchon,
Ou dans un quelconque baluchon,
Accompagné de cornichons,
Et d’une crème de reblochon.
Tu aimes jouer les patachons,
Sans être toutefois un greluchon,
Tu apprécies de tâter mes nichons,
Ou de les piquer avec un fourchon,
Tu joues avec moi à califourchon,
Je tiens ton gouvernail sans manchon,
Avant de l’envelopper d’un pochon,
Pour venir frotter mon capuchon,
Je me laisse aller comme un godichon.
Après, c’est la bataille de polochons.
Entre nous, rarement brûle le torchon.
Tu fumes de temps en temps un chichon,
Et te soûles avec quelques cruchons,
Tu es fort habile du tire-bouchon.
Tu es docile comme un bichon,
Quelque peu farfelu et folichon,
Sans être jamais pâlichon,
Riant parfois dans ton barbichon,
À la manière d’un tâchon,
Issu de ton pays berrichon,
Et je ne te vois guère ronchon,
Ne te montant pas le bourrichon.
S’il est le genre de rapace idéal,
Digne de figurer au mémorial,
C’est bien, monsieur l’aigle royal,
Une sorte d’oiseau spatial,
Volant aux frontières sidérales,
Et qui vit dans une aire glaciale.
Toute rencontre peut être fatale,
Lui y mettant un terme final,
Rongé par sa grosse fringale,
Pour honorer son instinct familial,
Et jouer le rôle de protecteur tribal,
Celui aux allures de cannibale.
Il est un ardent défenseur territorial,
Dominant le grand monde animal,
Régnant sur un domaine régional,
À la manière d’un prince féodal,
Avec une aisance très spéciale.
Chasser est une activité cruciale,
Qu’il considère comme normale,
Lui doté de puissantes armes létales,
Dont il se sert à des fins légales.
Il possède une vision totale,
Une vitesse phénoménale,
Pour l’approche terminale,
Ses serres apportant le mal,
Mais aussi son repas frugal,
Qui lui servira de doux régal.
Tu es un animal très fort,
Te déplaçant avec effort,
Bougeant difficilement ton corps.
Tu sais manœuvrer à tous bords,
À grands coups de renfort,
Quand l’instant arrive où tu dévores.
D’ailleurs, en transpirent tes pores.
Souvent, il te suffit d’un peu de sport,
Pour parvenir à faire jouer la mort,
Mais tu n’éprouves guère de remords,
Car il faut que tu te restaures,
Avant qu’au soleil, tu te dores.
Avec toi, aucun reste aux abords,
Tu ne laisses rien dehors,
Car tu es un sacré carnivore
Te délectant de doux herbivores.
Et tu tournes sur toi encore et encore,
Pour leur montrer que tu es le major,
Sa brève résistance te mettant hors,
Le privant sourdement de son accord.
Pour cela, tu es un véritable alligator.
Ils ne se font absolument pas confiance,
Et se regardent en coin sans élégance,
Près de s’égratigner avec insistance.
Il préfère l’ignorer avec insistance,
Ne lui opposant aucune résistance.
Elle préfère le considérer avec défiance
Ayant peur de perdre sa bombance,
Et qu’il lui arrache brutalement sa pitance.
Il jouit depuis peu d’une solide présence,
Et a appris à manœuvrer avec aisance.
Il n’apprécie que peu son air de luisance.
Pour elle, il n’incarne que haine et méfiance,
Un arriviste doté d’une forte impertinence.
Lui est très doué pour l’éloquence,
Hors de question de jouer l’abstinence,
Car il ne lui doit aucune obéissance,
N’ayant pas prêté serment d’allégeance.
Elle cherche résolument des connivences,
Pour lui faire barrage dans son insolence,
En jouant l’intimidation et la balance.
Elle le sait capable de faire preuve de violence,
Elle a surtout peur de ses compétences,
Et de l’acquis de toutes ses connaissances,
Pouvant lui faire ombrage et nuisance.
Il avance tranquillement avec prestance,
Et sait utiliser à bon escient le silence,
Qui est de loin sa meilleure arme de défense.
Alors qu’elle ne lui inspire que répugnance,
Et qu’elle se complaît à vivre dans l’ignorance,
En en payant évidemment les conséquences.
Pourquoi se conduire en chien de faïence,
Si ce n’est pour asseoir une certaine puissance,
Alors qu’il serait souhaitable de faire alliance.
Fais attention de ne pas entrer en déshérence,
Car le temps, seul, t’imposera oubli et errance,
Perdant peu à peu de ton ardeur et ton importance.
Tu finiras par le payer cher de ton impertinence,
Et de ton incongrue outrecuidance,
Cette haine étant poussée à outrance,
Et vécue à bien trop haute fréquence.
Elles n’ont pas lieu de tenir séance,
Dans ce milieu fermé de l’assurance,