4,49 €
"Dans un vol de colombes, petits cantiques des morts et des vivants" interroge l'âme à l'issue de sa vie sur terre. Que voit-elle au moment de la mort ? Où part-elle quand on pleure celui ou celle qui nous quitte ? Sous la forme d'une méditation continue, les poèmes s'égrènent au fil des pages, sous forme de petits cantiques, psaumes, prières, ou pensées poétiques. Faisant suite au recueil "Le Chant de l'Âme" paru aux éditions Nouvelle Pléïade en août 2018, ce second tome poursuit son investigation dans les arcanes de la spiritualité de l'auteur et de sa vision de l'existence humaine.
Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:
Seitenzahl: 29
À mon Père, si loin, si près
À Maman, forte et courageuse
À ma sœur et mon frère
À mon mari et ma fille
À ceux que j’aime
Aux chercheurs d’Âme,
William Blake :
Un voilier passe…
Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin,
Et part vers l’océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.
Quelqu’un à mon côté dit : « il est parti ! »
Parti vers où ?
Parti de mon regard, c’est tout !
Son mât est toujours aussi haut,
Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi,
Pas en lui.
ST GUILHEM-le-DÉSERT
CE RÊVE SI BEAU.
SOUFFLE D’AMOUR.
VALSE D’AUTOMNE
PRIER, MAIS QU’EST-CE ?
CACHÉ AU CHANT D’OISEAU.
LE MOINE ASSIS.
SAIT-ELLE.
UN CHANT SUR MES LÈVRES.
RESOUVENANCE.
AUX PORTES DE L’AURORE.
LE VOL DE COLOMBE,
LA VIE EST UNE SOURCE.
LE CHANT IMPARFAIT DE MON ÂME.
DIALOGUE DES DEUX VENTS DANS LES NUAGES.
EN MOI SE MIRE LA LUNE.
LONGTEMPS LA SOURCE
LES MOTS DU VENT.
Le 16/09/2017.
Que rien ne se retienne Ô Très Haut
De ce qui m’entrave ici-bas.
Voici ombres et chaînes et cortèges de doutes
Tout ce qui se met en travers de ma route,
Le voici déposé pour toujours, à jamais, à Tes pieds.
Comment regretter ce qui faisait souffrir ?
Les regrets ?
Laissés derrière, dans la poussière.
Ce qui était colère
Ce qui était si lourd,
Ce qui était tristesse,
Tourments de nostalgie.
Tout a été balayé.
Désormais, de nouvelles pages blanches peuvent s’écrire.
j’ai perdu trop de temps.
Laissé aux doutes, à l’ignorance,
À la paresse, à l’impuissance.
Qui peut dire combien d’heures il lui reste jusqu’à la mort ?
Auras-tu faim ? Auras-tu soif ?
De ce qui te prend et fait chanter les âmes
Auras-tu faim de ce qui seul jaillit du cœur
Et qui abreuve
Et qui abreuve
Monte à la colline !
De là tout se voit et se pare
De larmes de joie.
Oui je monterai à la colline
La colline aux étoiles
La colline aux bergers
Celle des brebis qui paissent aux bruyères vivantes,
Monteront les parfums
Et les bruits des villages
Le travail des hommes enfantés de la Terre
Oui j’irai sur la colline
La colline aux corolles
La colline aux oiseaux
À droite scintillera la mer
À gauche veilleront les montagnes
J’entendrai tous les sons
Des cailloux et des airs
Et le vent sera sonnailles
Sonnailles du temps qui passe
Semences de l’espace
Je chanterai la vigne et l’olivier qui danse
Les temps de Paix reviendront
Ils reviendront bien après les orages
Quand les cœurs seront prêts pour Elle.
Le 19/04/2018, Castelnau.
Moi je n’ai de douceur aucune
Et de la délicatesse du cœur, je n’en perçois que l’ombre fine…
Alors je pars aux chants d’oiseaux.
Je pars aux rivières, je pars aux flûtes
Je danse aux nuages et aux feuilles qui tremblent
Et si je pleure dans la Lumière
C’est que mon cœur n’est pas encore assez né
Pour contenir toute cette beauté.
Dans le Silence du cœur s’enfuient les choses qui n’ont pas lieu d’être.
Alors une fontaine.
Alors un rire d’enfant.
Alors une montagne haute et fière d’où l’on peut voir un monde nouveau
Qui s’éveille dans l’Aurore revenue de l’Enfance…