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Marie Tuyet vous propose ici une nouvelle édition de son recueil Lettres Ouvertes à l'Amour, préalablement publié par ailleurs et pour la première fois en 2011. Oeuvre de jeunesse écrite entre 1992 et 2008, c'est une jeune fille de 26 ans qui, des suites d'un premier chagrin d'amour, qu'elle consigne en poèmes dans la première partie "Les Funérailles de Douleur", s'interroge au fil des pages sur ce qu'est l'Amour véritablement. existe-t-il ? Pourquoi cette petite mort ? Par où la Vie ? Elle décide alors d'écrire des lettres directement au TOUT AMOUR, pour tenter de cheminer et de se sortir du néant dans lequel elle est plongée. Commence alors un dialogue intimiste et poétique où l'on assiste peu à peu à la naissance d'une Femme, en même temps que lui viennent des réponses spirituelles et existentielles issues de ses méditations personnelles et poétiques. Elle fait l'expérience directe du VIVANT qui se laisse approcher, toucher, accueillir. Elle découvre que tout ce qui vit est Pur Amour, et qu'il faut juste attendre d'être prête pour accueillir ce Grand Mystère de Vie contenu en chaque Femme. Ainsi le support de l'écriture poétique et méditatif va lui permettre de vivre une véritable transfiguration intérieure, où les bases mêmes de son propre mysticisme féminin s'en trouvera posé. La troisième partie, comme en réponse à son questionnement : "Amour, existes-Tu ?" , témoigne en poèmes de sa rencontre tourmentée avec celui qui sera plus tard, son futur mari, dont elle livre ici des nouveaux poèmes de ravissement, d'étonnement, de peurs, de doutes, de grande sincérité. C'est que l'aventure amoureuse de l'autre ne se fait pas sans heurt, ni sans se départir une nouvelle fois de soi.
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Seitenzahl: 18
PREMIÈRE PARTIE
LES FUNÉRAILLES DE DOULEUR
MES JOURS DOULEURS
REVIENDRAS –TU ?
DEUXIEME PARTIE
Un soir enfin…
TROISIÈME PARTIE
SA MAIN DANS LA NUIT.
LA GROTTE AUX FLAMMES.
LES JOURS SANS TOI
LA PORTE
TU ES LÀ
QUAND
QU’IL N’Y AIT JAMAIS
EPILOGUE
BIBLIOGRAPHIE
Premier Chagrin.
1991.
Mon cœur s’effeuille
Se meurt la rose
Courbe sa tête
Puis se repose
Mon cœur s’effeuille
Est-ce ma sève
Est-ce mon sang
Qui coule et tombe
L’Amour me fuit
Ma Vie s’en va
Le grand silence de mort
S’empare de moi.
Ai pris une coupe de bois taillée
Ai déposée
Des roses
Mortes et effeuillées
Ai versé trois gouttes
De sang
Une goutte de douleur
Une goutte d’amertume
Une goutte d’espoir fou
Pétales et feuilles reposent
En cette coupe ouverte
Que toute poussière s’y pose
Tandis que mon cœur s’arrête
Qu’elle recouvre au rythme de ma douleur
Mon amour de vie en arrêt de mort.
J’essaye de ne plus pleurer.
Je vais chercher la feuille, l’or et le souffle
Aux paysages d’automne, qui doucement,
s’endorment.
J’écoute le vent froid des cimes.
Il parle de neiges blanches et de sentiers perdus.
Je vais chercher l’oiseau.
J’attends que la rivière revienne
Habiter son grand lit.
J’écoute le vent du large
Il parle d’horizons lointains et d’îles reines
J’essaye de ne plus trembler…
Soudain mon cœur se noie :
Je voudrais que tu sois là
ET JE PLEURE.
Reviendras-tu en ma source
Danser comme la rivière ?
Je hante les sentiers morts
Et les cimes perdues
Je cherche ta vie, ton corps, tes mots
Je ne sais plus comment faire
Pour traverser les jours….
Retrouver le verger
Derrière la poussière
Et le sang séché
Retrouver le fruit
La lumière détournée
Retrouver ma soif.
Je suis une cathédrale
De joies et de peines
Je suis la terre saignée
Retournée
Labourée
Je suis la terre ouverte
Tremblante en ses abîmes
Je renais doucement
Je prépare mes racines
Nouvelles
Pour défendre à la mort