L'instant d'Amour - Marie Tuyet - E-Book

L'instant d'Amour E-Book

Marie Tuyet

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Beschreibung

L'instant d'Amour, le seizième recueil publié par Marie Tuyet, nous invite à expérimenter cette Grâce de l'Instant où l'âme peut, par un acte libre, s'ouvrir à l'action divine du Présent sur elle. Encore une fois, l'auteur nous propose le choix de l'âme et de la spiritualité comme alternative ultime à la déliquescence du monde et des sociétés, dont l'extrême violence actuelle ne peut conduire les peuples qu'à un point de non-retour.

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Laisse- la venir l’ombre messagère

Qui marche à tâtons cherchant la lumière,

Laisse-la passer, la parole obscure,

Le cantique éclos au sombre marais.

Max Rouquette,

L’ombre messagère, Le Tourment de la Licorne.

Sommaire

DÉLIQUESCENCE

QUEL EST-CE MONDE QUI ?

HOMO DEUS

DÉRIVE

QU’ATTENDS-TU ?

TRANCHÉES

JE N’IRAI PAS PAR VOS CHEMINS

LE COMBAT DES ANGES

LE VIDE ET LE PLEIN

LE COMBAT DES ANGES

LE CHANT DES ESCLAVES

LES DÉLAISSÉES

DEVENIR DEMAIN

TU DIS QUE LA LUMIÈRE

AUX VENTS DES SOLITUDES

DÉLIVRANCE

ET SI L’AMOUR

IL Y AVAIT

LA GRÂCE DE L’INSTANT

DOLMEN

BEAUTÉ EN GERME

ENTENDS-TU ?

LES LARMES DE LA MER

LE CHANT DES BLESSURES

FULGURANCE

L’INSTANT D’AMOUR

LA PREMIÈRE NUIT DE NOËL

LA CHANSON DU BERGER

L’ÉTOILE

ET LES CLOCHES SONNAIENT

LES SEMAILLES ET LES MOISSONS

Méditation de l’Ermite dans la montagne de Chine

L’ÉNAMOURÉE

SUR LE ROND DE LA TERRE

QUE PASSE LE TEMPS

VIENDRA LE JOUR

HÉLAS.

COMME UN PETIT PONT SUR L’EAU

SI TU PLEURES

CET ENDROIT DE L’HOMME

LE TOUT AMOUR

QUAND LES MOTS

BIBLIOGRAPHIE

DÉLIQUESCENCE

« J’effondrerai des cieux la voûte dérisoire

Je ferai bouillonner les mondes dans leur gloire

Et qui T’y cherchera

Ne T’y trouvera pas ».

Leconte de Lisle, « Noces Barbares »

QUEL EST-CE MONDE QUI ?

Quel est-ce monde qui ose tant le parjure

Et confond l’innocence pour cacher ses souillures ?

Quel est ce monde qui d’un seul claquement de langue

Détrône les petits, d’un seul regard, harangue ?

Quel est ce monde qui décrète que la femme

N’aura jamais d’esprit et n’est qu’un corps sans âme ?

Quel est ce monde qui s’autorise en tout lieu

Le blasphème et la guerre, et le mépris des Dieux ?

Et qui n’a d’autre gloire que celle de l’offense

Du massacre des êtres qui restent sans défense ?

Il en est jusqu’aux rivières séchées jusqu’en leur lit

Et aux forêts primaires qu’à petit feu l’on détruit

Tous les peuples des airs, des eaux, des feuilles, des mers,

Le moindre souffle premier qui a porté la terre

Et qui lutte nu et sans arme dans le cercle de Vie

Transcendant chaque drame en un amour sans cri…

Où sont donc les hommes qui braveront le parjure

Protégeant l’innocence par-delà les souillures ?

Où sont donc les hommes qui de la seule force de l’Âme

Détrôneront les méchants, les pourvoyeurs de drames ?

Où sont les êtres qui savent qu’en chaque femme

S’engendre le cosmos par la grandeur de l’âme ?

Où sont les êtres qui, oseront en tout lieu

Et sans arme ni haine accepter tous les dieux ?

Ils se cachent dans les rires des âmes en devenir

En chaque instant présent, qui n’ont pas peur de dire :

« Nous sommes les hommes du monde, du monde en devenir

Qu’importe le présent qu’il nous faudra souffrir… ».

Le 5/08/2016

HOMO DEUS.

« Si vous ne pouvez battre la machine, le mieux est de devenir la machine ».

EON MUSK, fondateur d’OPEN A.I

(Intelligence artificielle).

***

Époque ultime de la raison déraison

Homme relégué à sa plus simple expression

De lui-même

Robotisation de l’âme

Du cœur

Du vrai

Les géants du DATA

Sur l’homme font une O.P.A

Au nom du modernisme

Nous ensevelissent

Bain d’hébétude béate

Dégradant l’homme au plus bas

De l’échelle des vivants

Époque ultime de la raison déraison

Créatures, Création, mortes saisons

Des âmes inutiles où

Le robot a tout pouvoir et l’homme

N’est plus utile à rien

L’ange-noir abat ses dernières cartes

Le roi du monde et des âmes

Qu’il a piégées a tout gagné

Puisque même les abysses d’où proviennent toute vie

Sont mortes même les étoiles tombent sur

La terre qui craque et crache le feu qui tue

Les bêtes les plantes les hommes

Montent les mers à l’assaut de la terre

Homo Sapiens, la créature de Dieu, cède la place à

Homo Deus, la créature du Diable, usurpant Le Nom Suprême

De Celui qui toujours EST,

En qui il n’a jamais voulu croire

Et qui pourtant donne Souffle et Vie.

Les Enfants du Jour pleurent la déchéance du monde

Et de la terre sans âme devenue.

Le 5/08/2016

DÉRIVE.

Dérive ! Dérive des peuples qui applaudissent !

Tandis que nos âmes vidées d’elles-mêmes s’engloutissent…

Dérive ! Dérive des hommes qui crient

En un seul chœur : « au génie ! »,

Le génie maléfique d’une poignée d’omniscients

Qui dominent les peuples en les abrutissant !

Oh je vois clair, oui je vois clair en ce monde

Qui conduit le blasphème au point de non -retour…

Ils iront sans vergogne vers les galaxies vierges

Planter leurs bannières tramées de privilèges

Pour tisser sur le monde les mailles du filet

Qu’en puissante araignée ils pourront contrôler !

Sommes-nous depuis toujours les jouets

De l’ange noir et de ses sbires ?

Lucifer jubile !

Tout est à ses pieds…

Jusqu’au jour du Grand Livre

Et du retour des anges

Annoncé.

Le 19/02/2019

QU’ATTENDS-TU ?

Quand te décideras-tu ô Âme

À te dresser sur tes pieds ?

Quand te décideras-tu ô Âme

À sortir de ta prison dorée ?

Tu te gaves tu te gaves de choses inutiles

Insatiable quête où seul le futile

Te passionne et t’inquiète !

Combien d’années encore perdues

À poursuivre le superflu ?

Las ! Tu te noies et t’embourbes

Aux vains marais des voluptés

Quand succombe la terre

Aux larmes des rejetés…

Quand renverseras-tu les vents mauvais

Des mépris et des haines des douleurs et des chaînes

De ceux qui s’engloutissent

Aux jougs de l’égoïsme ?

Ô soifs abyssales de la terre en péril !

Que fais-tu encore là, perdue en ces îles

Prise aux filets de Calypso la nymphe ?

Ne sais-tu pas qu’elle n’est que légende et chimère ?

Pourquoi laisser périr les petits de la terre

Tandis que tu possèdes le feu sacré des dieux ?

Pauvre Ulysse enlisé aux chants illusoires

Des sirènes de l’ombre n’ayant d’autre intérêt

Que de te garder pour elles, loin de ce qui t’appelle

Et de qui vraiment tu es….