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L'instant d'Amour, le seizième recueil publié par Marie Tuyet, nous invite à expérimenter cette Grâce de l'Instant où l'âme peut, par un acte libre, s'ouvrir à l'action divine du Présent sur elle. Encore une fois, l'auteur nous propose le choix de l'âme et de la spiritualité comme alternative ultime à la déliquescence du monde et des sociétés, dont l'extrême violence actuelle ne peut conduire les peuples qu'à un point de non-retour.
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Seitenzahl: 50
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Laisse- la venir l’ombre messagère
Qui marche à tâtons cherchant la lumière,
Laisse-la passer, la parole obscure,
Le cantique éclos au sombre marais.
Max Rouquette,
L’ombre messagère, Le Tourment de la Licorne.
DÉLIQUESCENCE
QUEL EST-CE MONDE QUI ?
HOMO DEUS
DÉRIVE
QU’ATTENDS-TU ?
TRANCHÉES
JE N’IRAI PAS PAR VOS CHEMINS
LE COMBAT DES ANGES
LE VIDE ET LE PLEIN
LE COMBAT DES ANGES
LE CHANT DES ESCLAVES
LES DÉLAISSÉES
DEVENIR DEMAIN
TU DIS QUE LA LUMIÈRE
AUX VENTS DES SOLITUDES
DÉLIVRANCE
ET SI L’AMOUR
IL Y AVAIT
LA GRÂCE DE L’INSTANT
DOLMEN
BEAUTÉ EN GERME
ENTENDS-TU ?
LES LARMES DE LA MER
LE CHANT DES BLESSURES
FULGURANCE
L’INSTANT D’AMOUR
LA PREMIÈRE NUIT DE NOËL
LA CHANSON DU BERGER
L’ÉTOILE
ET LES CLOCHES SONNAIENT
LES SEMAILLES ET LES MOISSONS
Méditation de l’Ermite dans la montagne de Chine
L’ÉNAMOURÉE
SUR LE ROND DE LA TERRE
QUE PASSE LE TEMPS
VIENDRA LE JOUR
HÉLAS.
COMME UN PETIT PONT SUR L’EAU
SI TU PLEURES
CET ENDROIT DE L’HOMME
LE TOUT AMOUR
QUAND LES MOTS
BIBLIOGRAPHIE
« J’effondrerai des cieux la voûte dérisoire
Je ferai bouillonner les mondes dans leur gloire
Et qui T’y cherchera
Ne T’y trouvera pas ».
Leconte de Lisle, « Noces Barbares »
Quel est-ce monde qui ose tant le parjure
Et confond l’innocence pour cacher ses souillures ?
Quel est ce monde qui d’un seul claquement de langue
Détrône les petits, d’un seul regard, harangue ?
Quel est ce monde qui décrète que la femme
N’aura jamais d’esprit et n’est qu’un corps sans âme ?
Quel est ce monde qui s’autorise en tout lieu
Le blasphème et la guerre, et le mépris des Dieux ?
Et qui n’a d’autre gloire que celle de l’offense
Du massacre des êtres qui restent sans défense ?
Il en est jusqu’aux rivières séchées jusqu’en leur lit
Et aux forêts primaires qu’à petit feu l’on détruit
Tous les peuples des airs, des eaux, des feuilles, des mers,
Le moindre souffle premier qui a porté la terre
Et qui lutte nu et sans arme dans le cercle de Vie
Transcendant chaque drame en un amour sans cri…
Où sont donc les hommes qui braveront le parjure
Protégeant l’innocence par-delà les souillures ?
Où sont donc les hommes qui de la seule force de l’Âme
Détrôneront les méchants, les pourvoyeurs de drames ?
Où sont les êtres qui savent qu’en chaque femme
S’engendre le cosmos par la grandeur de l’âme ?
Où sont les êtres qui, oseront en tout lieu
Et sans arme ni haine accepter tous les dieux ?
Ils se cachent dans les rires des âmes en devenir
En chaque instant présent, qui n’ont pas peur de dire :
« Nous sommes les hommes du monde, du monde en devenir
Qu’importe le présent qu’il nous faudra souffrir… ».
Le 5/08/2016
« Si vous ne pouvez battre la machine, le mieux est de devenir la machine ».
EON MUSK, fondateur d’OPEN A.I
(Intelligence artificielle).
***
Époque ultime de la raison déraison
Homme relégué à sa plus simple expression
De lui-même
Robotisation de l’âme
Du cœur
Du vrai
Les géants du DATA
Sur l’homme font une O.P.A
Au nom du modernisme
Nous ensevelissent
Bain d’hébétude béate
Dégradant l’homme au plus bas
De l’échelle des vivants
Époque ultime de la raison déraison
Créatures, Création, mortes saisons
Des âmes inutiles où
Le robot a tout pouvoir et l’homme
N’est plus utile à rien
L’ange-noir abat ses dernières cartes
Le roi du monde et des âmes
Qu’il a piégées a tout gagné
Puisque même les abysses d’où proviennent toute vie
Sont mortes même les étoiles tombent sur
La terre qui craque et crache le feu qui tue
Les bêtes les plantes les hommes
Montent les mers à l’assaut de la terre
Homo Sapiens, la créature de Dieu, cède la place à
Homo Deus, la créature du Diable, usurpant Le Nom Suprême
De Celui qui toujours EST,
En qui il n’a jamais voulu croire
Et qui pourtant donne Souffle et Vie.
Les Enfants du Jour pleurent la déchéance du monde
Et de la terre sans âme devenue.
Le 5/08/2016
Dérive ! Dérive des peuples qui applaudissent !
Tandis que nos âmes vidées d’elles-mêmes s’engloutissent…
Dérive ! Dérive des hommes qui crient
En un seul chœur : « au génie ! »,
Le génie maléfique d’une poignée d’omniscients
Qui dominent les peuples en les abrutissant !
Oh je vois clair, oui je vois clair en ce monde
Qui conduit le blasphème au point de non -retour…
Ils iront sans vergogne vers les galaxies vierges
Planter leurs bannières tramées de privilèges
Pour tisser sur le monde les mailles du filet
Qu’en puissante araignée ils pourront contrôler !
Sommes-nous depuis toujours les jouets
De l’ange noir et de ses sbires ?
Lucifer jubile !
Tout est à ses pieds…
Jusqu’au jour du Grand Livre
Et du retour des anges
Annoncé.
Le 19/02/2019
Quand te décideras-tu ô Âme
À te dresser sur tes pieds ?
Quand te décideras-tu ô Âme
À sortir de ta prison dorée ?
Tu te gaves tu te gaves de choses inutiles
Insatiable quête où seul le futile
Te passionne et t’inquiète !
Combien d’années encore perdues
À poursuivre le superflu ?
Las ! Tu te noies et t’embourbes
Aux vains marais des voluptés
Quand succombe la terre
Aux larmes des rejetés…
Quand renverseras-tu les vents mauvais
Des mépris et des haines des douleurs et des chaînes
De ceux qui s’engloutissent
Aux jougs de l’égoïsme ?
Ô soifs abyssales de la terre en péril !
Que fais-tu encore là, perdue en ces îles
Prise aux filets de Calypso la nymphe ?
Ne sais-tu pas qu’elle n’est que légende et chimère ?
Pourquoi laisser périr les petits de la terre
Tandis que tu possèdes le feu sacré des dieux ?
Pauvre Ulysse enlisé aux chants illusoires
Des sirènes de l’ombre n’ayant d’autre intérêt
Que de te garder pour elles, loin de ce qui t’appelle
Et de qui vraiment tu es….