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« Ma vie était parfaite. Heureuse, satisfaite, tout était soigné et ordonné. Puis, tout a changé. On m'a vendue. » Célia a tout ce qu'elle pouvait désirer : un bon diplôme en poche avant d'entamer une carrière dans l’immobilier, un super petit ami, et un avenir brillant rempli d’opportunités. Pour leur deuxième anniversaire, Jack fait une surprise à Célia: il l'emmène pour un séjour romantique en Sicile. Les plages de sable fin, les cocktails délicieux, et des rapports intimes qui lient leurs âmes, tout est propice à de magnifiques vacances. Célia est aux anges ! Mais ce paradis vole en éclats. Kidnappée. Droguée. Séquestrée. Célia est plongée de force dans un monde d’horreur. Captive, seule, laissée sans secours, sans rien.... Célia se transforme de jeune fille terrifiée en guerrière féroce. Mais qu'importe sa force, cela ne la sauvera pas de cet horreur. C'était sans compter sur Jack, son petit ami, qui se révèle être un vrai Badass, et qui prêt à tout pour sauver sa belle. Grand, musclé et rusé, Jack retrouve la trace des kidnappeur, mais pour la délivrer de la mafia devra faire des choses dont il ne pensait pas être capable !
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Veröffentlichungsjahr: 2018
Délivrée de la MAFIA
Pauline Costa
Allongé sur le canapé, Jack caressait distraitement le ventre de celle qui partageait maintenant sa vie depuis bientôt deux ans. Célia reposait tout contre lui, la tête sur son torse, le reste du corps entre ses jambes, bien au chaud. Ils patientaient pendant l’une des interminables pages de pubs qui interrompaient le film du dimanche soir.
Jack, qui aimait à commenter quasiment toutes les actions se déroulant à l'écran – au grand dam de sa belle -, n’avait rien dit de toute la première partie du film. Alors qu’une énième publicité débutait, elle demanda :
« Qu’y a-t-il ?
L’auburn sourit. Célia était une femme intelligente et intuitive ; et surtout, elle le connaissait bien : elle savait reconnaître ce genre de silence.
_ Tu te rappelles m’avoir dit, de nombreuses fois, que tu aimerais « tellement aller en Italie » ? dit-il en prenant une agaçante voix aigüe.
_ Je ne parle pas comme ça, répondit-elle en roulant des yeux. Et oui, je sais bien que j’en parle assez souvent : je meurs d'envie d'y retourner.
_ Et en général, je réponds ?
_ Que tu ne mettras jamais les pieds dans le pays de mon ex.
En disant cela, elle leva les yeux au ciel.
_ Que je ne mettrais jamais les pieds dans le pays de ton ex, répéta-t-il avec insistance.
Célia se tortilla dans l’espace restreint et se retourna pour se retrouver à plat ventre sur lui, lui faisant ainsi face. Son homme avait piqué sa curiosité mais elle restait sur ses gardes : il avait été très sérieux chaque fois qu’il lui avait dit ne pas vouloir se rendre là-bas. D’un naturel possessif, sa jalousie se manifestait souvent de manière inattendue.
_ Et donc ?
_ En combien de temps tu peux faire ta valise ?
Ses grands yeux bleus s’agrandirent d’étonnement et sa bouche forma un « oh » de surprise avant de se transformer en sourire.
Il sourit lui aussi. Elle était si belle… Il ne put s’empêcher de l’embrasser.
_ Tu m’emmènes en Italie ?
_ Oui.
Elle poussa un cri et l’embrassa à son tour.
_ J’ai posé des congés ; on part demain. On fait une escale d’une journée à Rome et on arrive à destination : la Sicile. Mercredi, on aura tout le temps pour célébrer notre anniversaire et pour que je fasse l’amour comme il faut à cette chatte superbe que ne reverra jamais cet imbécile.
_ Attends… On part demain !?
_ Notre vol est à dix heures.
Il la regarda se relever précipitamment, manquant de tomber, et se ruer vers leur chambre. Elle criait qu’il aurait dû la prévenir, qu’il était complètement fou, et lui demandait, en passant d’une pièce à une autre, où était passé ceci ou cela.
Finalement, elle reparut à l’entrée du couloir, les mains sur les hanches, les joues rougies par le soudain déploiement d’énergie, le regardant d’un air farouche :
« Jack Harrington…
_ That’s my name.
_ Tu as déjà fait les valises, n’est-ce pas ?
_ Yes. Il ne te reste plus qu’à vérifier que je n’ai rien oublié et ajouter ce que tu veux. Mais n’oublie pas de laisser de la place pour ce que tu veux ramener.
Il lui fit un clin d’œil et tapota ses genoux de la main droite. Capitulant, elle vint s’asseoir à l’endroit indiqué et passa ses bras autour de son cou, plantant ses yeux dans les siens.
_ Ça t’a plu de me voir paniquer et courir partout, hein ?
_ Beaucoup.
_ Vilain, dit-elle en lui assénant une petite tape sur le front.
_ Laisse-moi me faire pardonner et te donner un aperçu de ce qui t’attend durant notre séjour.
Il la fit basculer sur le canapé, la tête calée contre un oreiller, fit glisser son short minuscule d’un geste fluide et lui écarta les jambes doucement. Il se mit à la caresser, s’installa dans une position plus confortable et entrepris de la lécher jusqu’à ce qu’elle jouisse, oubliant totalement téléfilm et publicités ennuyeuses pour se concentrer uniquement sur le plaisir...
Le lendemain matin, après les dernières vérifications, le jeune couple se rendit à l’aéroport pour débuter ce qui allait être des vacances merveilleuses. Célia tout excitée, ne pouvait contenir sa joie : souriant, parlant, sautillant presque jusqu’au guichet de la compagnie aérienne ; ses cheveux ondulés, mi-longs, virevoltant autour de son visage délicat.
Lorsqu’ils furent enfin dans l’avion, la belle blonde se tourna vers son compagnon, serrant sa main dans la sienne, et lui dit :
« Tu me combles vraiment mon amour.
C’était dit avec une grande sincérité et il sut qu’elle ne parlait pas uniquement du voyage. Il ne trouva pas les mots pour répondre.
Ils atterrirent à Rome environ deux heures plus tard. A leur arrivée, une des amies italiennes de Célia les attendait à l’aéroport. Elles ne s’étaient pas revues depuis longtemps et Jack avait profité de ce voyage, prévoyant cette escale, afin de leur créer une occasion de pouvoir être réunies, faisant d’une pierre deux coups.
La belle Giulia leur fit une visite rapide de la capitale, les emmena dans plusieurs de ses lieux préférés et les poussa à l’accompagner en soirée ; les assurant, puisqu’ils dormaient chez elle, assez près de l'aéroport, qu'ils ne rateraient pas leur vol.
Ce fut une journée exaltante, bien que trop courte au goût des demoiselles.