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- Herausgeber: Pauline Costa
- Kategorie: Gesellschafts- und Liebesromane
- Sprache: Französisch
Amanda, comme tous les ans, part en vacances sur une île paradisiaque, pour profiter de la mer, du beau temps, et des cocktails... Mais voilà cette année, elle découvre que l'hôtel où elle a l'habitude d'aller comporte la mention « Vêtements non obligatoire », elle n'y prête pas attention, mais dès qu'elle aperçoit quelques uns des clients dénudés ou complètement nus, alors les vacances prendront un tournant inattendues... Amanda osera-t-elle parler avec les vacanciers nus ? Et si elle sautait le pas ? Les chaudes soirées d'été lui ouvriront-elles de nouvelles voies ?
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Veröffentlichungsjahr: 2019
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Le jour et la nuit. La nuit. C’était toujours la nuit qu’il avait préféré.
Le soleil frappe déjà alors que je suis à peine sortie de l'aéroport. Le temps de récupérer mes bagages, j'ai bien perdu une heure trente. L'avion avait un peu de retard, alors que j'avais pris une première classe pour justement éviter ce genre de désagrément, mais le vent des Caraïbes nous a bien eu.
Je mets directement le chapeau que j'avais pris dans mes bagages pour l'occasion, ainsi que mes nouvelles lunettes de soleil. Je sais que pour mes quarante ans je suis bien conservée, cinq heures de sport par semaine ne mentent pas.
Ça fait des années que je viens sur cette île paradisiaque pendant le mois de juillet. Les gens y sont gentils et accueillants, et ça fait parti de ces moments que l'on attend tout au long de l'année.
Comme la récompense de tous les efforts que l'on fournit durant les périodes de travail et de stress. Il doit faire trente-cinq degrés et je suis déjà en nage. Une belle façon de commencer les vacances avec classe !
Ma robe longue me colle à la peau. Un taxi s'arrête devant le dépose-minute de l'aéroport. Je m'engouffre dedans en attendant que le chauffeur mette mes bagages dans le coffre. Il a mis une petite musique d'ambiance et je me surprends à fredonner la mélodie. Alors que nous parcourons la route qui me sépare de l'hôtel, je regarde le paysage à travers la fenêtre. L'eau est turquoise et des palmiers bordent la principale avenue.
Je sursaute, il m'a extirpée de mes pensées en une fraction de seconde.
Il sourit.
J’acquiesce en cherchant mon portable dans mon sac pour regarder l'heure. Il est presque seize heures trente lorsque le taxi arrive devant l'hôtel. Celui-ci n'a pas changé depuis l'année dernière. Son crépis rose semble si familier. Après toutes ces années je ne me lasse pas de voir sa toiture se dessiner au bout de l'aller de palmiers qui suivent le portail vert.
Ses jardins sont emménagés de fleurs et d'arbres fruitiers. Une grande piscine surplombe la vallée qui mène à la mer. Depuis la suite royale que je réserve chaque année, j'ai une vue directe sur la plage. Le balcon est immense et je passe mes soirées solitaires allongée sur une chaise longue avec une coupe de champagne.
Le matin, aux aurores j'enfile un maillot et un par-dessus transparent et je me dirige vers une crique de sable blanc que j'ai découvert lors de ma deuxième venue.
Je m'y isole avec un bouquin, pour faire passer le temps jusqu'à ce que le petit-déjeuner soit servi et je prends un petit bain matinal.
Là, dans la mer, je me sens libre et j'arrête de penser à toute l'année que je viens de vivre. Parfois je reste quelques minutes sous l'eau. Le soleil se lève tout doucement alors que je flotte dans l'eau salée et chaque été je le vois rougir au dessus de la mer alors que le jour se lève.
Le personnel m'aide à sortir mes deux énormes valises du coffre.
Je ne comprends pas trop et hausse les épaules, puis je longe la piscine en tirant mes deux valises et je rejoins ma chambre ultra luxueuse.
Ma chambre est comme à son habitude exceptionnellement grande et j'ai même un jacuzzi pour moi toute seule. Je m'installe tranquillement dans mon nouveau chez moi, et après avoir enfilé ma plus belle combishort à fleur, je descends au restaurant pour pouvoir me restaurer sur la terrasse panoramique.
Je ne perçois pas tout de suite que quelqu'un s'adresse à moi. Je me dirige vers une table le plus près possible de l'océan. On me tapote l'épaule. Je me retourne et découvre un serveur nu comme un vers, portant juste un nœud papillon. Je mets mes mains devant les yeux et m'adresse à lui tout en sentant mon teint rougir.
