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Elsa et ses amis sont investis pour une drôle de mission. Après avoir réalisé au cours de leurs études, une thèse sur les nuages, ils découvrent la complexité des relations mondiales et spatiales, bourrées d'électronique. Quel langage Elsa et ses amis devront-ils utiliser pour se faire comprendre des gouvernements ? Otneil, un ami d'Elsa, dit que leur mission c'est d'avoir la tête dans les nuages ... Devront-ils prier les dieux en jouant du tam-tam pour faire la pluie ou le beau temps ? La chine aurait-elle compris que pour dominer le monde, il lui faut maitriser le temps ? Attention danger. En effet, le comportement des gouvernements montre qu'ils semblent prêts à se faire la guerre comme les hérons. A contrario, comme les pays puissants, la Chine aura-t-elle la force de se réunir avec d'autres pays tels que l'Inde et le Japon pour stopper les guerres afin de préserver leur économie ? Ce livre interroge l'éthique et la vérité sur l'emploi des nouvelles technologies. Est-ce que l'ensemencement des nuages, la géo ingénierie est une innovation destructrice ou un progrès ? Luce Renoir-The, Rose et Carl Landepirol.
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Seitenzahl: 88
Veröffentlichungsjahr: 2024
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LA TRILOGIE - Elsa 2035 –
Les Amis d’Elsa Editions BoD – 2020
Rééditiosn – 2023
Retour sur le futur Editions BoD 2020
Réédtions 2023
Vichy Elsa 2035- La Trilogie Elsa 2035
Trois contes philosophiques.
ICI VICHY, le pays du dieu Borvo
–
La nature se révoltera
Editions BoD – 2022
Réédition – 2023
Plaidoyer Edition Grand format.
PREFACE
CHAPITRE I: - AU PAYS DES MUETS - AVEUGLES ET SOURDS –
CHAPITRE II: – 2033 - DANS LES LIVRES –
CHAPITRE III: 2034 - RETOUR SUR LE TEMPS DES GUERRES –
CHAPITRE IV: – 2034 - DANS LES NUAGES –
CHAPITRE V: 2036 – LA MISSION SECRETE –
CHAPITRE VI: - 2037 – LA FACE SOMBRE DE LA LUNE -
CHAPITRE VII: - BALTAZAR ET LE VASE AUX MARGUERITES – 2038
I - Les amis d’Elsa 2035
LES AMIS - Elsa 2035 - N° 1
II - Retour sur le Futur Elsa 2035
RETOUR SUR LE FUTUR - Elsa 2035 - N° 2
III - VICHY Elsa 2035
VICHY - Elsa 2035 - N° 3
Lucette Terrenoire souhaite, dans l’esprit de « plaire et instruire », provoquer une émotion et inciter peut-être le lecteur à aller chercher d’autres informations pour qu’il puisse se créer sa propre opinion sur les sujets abordés.
Les expressions des personnages sont spontanées et ne prétendent pas à une réelle perfection, le but étant de sensibiliser sur une trajectoire du futur parmi des centaines d’autres qu’elle aurait pu choisir
L’Avenir c’est saisir le mouvement de l’histoire, recueillir des souvenirs, des documents, des traces, regrouper des faisceaux convergents pour se projeter vers ce qui peut ou ne peut pas advenir.
Chacun a sa propre façon d’appréhender le monde, en fonction de la soupe dans laquelle il est tombé dans son enfance ; ainsi, chacun va articuler son passé avec le présent et le futur … parfois nous sommes en retard sur. notre temps, parfois en avance, parfois dans notre temps.
Il s’agira à travers ces contes philosophiques, de découvrir les aventures de l’héroïne Elsa et de ses amis, de prendre de la hauteur, d’aller dans l’espace, ou dans l’Irlande du Nord, ou dans Vichy, ou encore dans les nuages, de laisser la place à l’imaginaire, parfois au rire, à l’émotion.
Rêver son avenir, c’est aller sur un chemin inconnu, rempli d’incertitudes, de laisser notre cerveau raconter des histoires, tout en intégrant des connaissances de qualité comme un moyen parmi d’autres de faire diminuer l’incomplétude de l’avenir, de passer à l’action et ce faisant de sortir peut-être des préjugés et des croyances.
Il s’agit de s’interroger sur comment apprivoiser le futur et ainsi rendre notre avenir désirable pour nous et pour les autres.
Les années ont passé ; Louisette, Elsa et ses parents, comme tous les ans, se revoient pour discuter de leurs aventures.
Cette fois ils se retrouvent au café face à la gare Vichy. Cette gare, restaurée, présente un intérêt architectural mis en valeur par une grande place piétonne. Les tons orangés et rouges sont accueillants.
Elsa, petite, brune, aux cheveux ondulés est toujours souriante ; elle est souvent émerveillée par ce qui se passe autour d’elle ; elle garde en elle cet esprit curieux qui mène à la démarche scientifique. Elle étudie à l’Université de Paris – Saclay.
Les parents d’Elsa l’accompagnent dans son parcours universitaire.
Louisette avait depuis la CoVid-19 donné des cours individuels de mathématiques à Elsa. ; à présent il n’y a plus de cours, cependant ils apprécient de se retrouver.
Aujourd’hui, un peu avant l’arrivée du train, ils ont le temps pour discuter de cette rentrée scolaire.
« Oui, je me rappelle avoir lu « Elsa 2035 - la Trilogie » ; pourquoi avoir choisi mon prénom pour cette édition, demande Elsa ? Ce n’était pas le cas dans le livre suivant.
- C’est parce que tu es une héroïne, et que pour faire vivre une héroïne il lui faut un nom, un lieu, un récit, une aventure … une partie est réelle et une autre fictive ; c’est pour éduquer à la vie, à l’observation du monde.
- Merci beaucoup, j’ai retenu la leçon suivante : c’est dans le présent que je construis mon avenir, et je peux toujours l’améliorer. Cela ne dépend que de moi.
- Oui, c’est ce que nous avons à faire le mieux possible, en sachant que les hommes sont comme les hérons ; un combat fini, un autre démarre. Nous nous comportons comme les animaux, tout en prétendant être supérieurs à eux. C’est étrange.
- La Fontaine ne s’y est pas trompé, s’exclame Elsa ! Il a observé les comportements des animaux pour commenter ceux des hommes. Et en plus avec humour. Ces fables sont des merveilles.
- Oui, dit Louisette, d’ailleurs la Fable du chêne et du roseau est intéressante à ce sujet. Parfois ce n’est pas le plus vigoureux qui gagne, c’est celui qui plie au gré des vents.
- Celui qui est résilient en somme, disent ensemble les parents d’Elsa, tout en se regardant complices.
- Oui, sans doute, reprend Louisette songeuse, à condition d’anticiper correctement les risques. Or, le Président de la République n’a pas écouté au bon moment nos alertes sur les risques de manque d’eau. Au lieu de faire planter des futaies irrégulières, il a avec son ministère, d’abord favorisé la création de bassines inadaptées. Ainsi, les terres agricoles et forestières de hauteurs linéaires ont laissé les vents s’engouffrer dans des corridors immenses ; ces couloirs emportent l’humidité dans les hauteurs, par force centrifuge, au lieu de la faire s’insérer dans les sols. Ces éléments de non adaptation ont augmenté le dépérissement des arbres par assèchement des sols, les tornades, la chute de grêlons et les pluies diluviennes. Ils ont mis cela sur le compte du réchauffement climatique, puis ils ont amplifié les catastrophes dites « naturelles » en continuant de détruire des zones humides pour favoriser l’industrialisation.
- Heureusement, tu es tenace, comme la petite cistude d’Europe, dit Elsa fière de son enseignante.
– j’ai la tête dure, comme sa carapace, réplique Louisette, amusée, et je fais aussi le culbuto, avec cette forme ergonomique du Gömbös, concept géométrique qui retombe toujours dans sa position initiale. Je finis toujours par repartir. »
Pensive Elsa sort de son grand sac noir, le livre de Louisette :
« Ici Vichy, le Pays du dieu Borvo – la nature se révoltera. »
Elle regarde le dessin des sources de Vichy puis se met à lire :
Témoignage, comprenant les courriers envoyés aux élus – nationaux, régionaux, locaux – pour les éduquer à la nature, pour leur faire comprendre que les gouvernements n’agissent que sur les conséquences, pas sur les causes. L’adaptation est un leurre, les insectes ne régulent pas leur température au-delà de 2 degrés, ils meurent.
Puis Elsa tournant la page reprend alors la lecture :
« Les élus pensent d’abord à l’économie, pas au dérèglement climatique : « On ne veut pas emmerder les français, disent-ils. »
Elsa s’arrête dans sa lecture.
Louisette sourit. Ses yeux sont rieurs derrière ses lunettes. Elle secoue la tête de droite à gauche, enchantée de voir Elsa lire son livre. Ses cheveux gris, mi-longs s’envolent légèrement sous le vent.
Elsa regarde l’heure. Il est temps de se quitter.
Le train en direction de Paris ne tarde pas à arriver.
Une fois à l’intérieur, Elsa se laisse aller à la rêverie en regardant le paysage défiler : Vichy et son complexe industriel, puis les prairies, la rivière Allier, les haies, les ripisylves, tout un monde qui abrite une vaste biodiversité. Ces espaces paisibles préservés l’apaisent.
Autour d’elle, aucun voyageur ne semble accaparé par le paysage. Ils sont aveugles, penchés sur leur téléphone portable, voire leur ordinateur ou parfois par les lunettes connectées pour visualiser leur film préféré.
Ils paraissent captés par la lumière de leur écran et semblent oublier d’échanger avec leurs voisins.
Cependant une personne interpelle Elsa entre deux correspondances ; cela fait plaisir de parler, enfin un être vivant. Elsa aime revenir sur son passé (Retour sur le futur édition Bod), elle raconte à la personne ses courses poursuites après l’azuré du serpolet.
Puis Elsa, contente d’échanger, continue :
« Enfant, j’adorais ces terrains vagues où je pouvais gambader et découvrir violettes et pâquerettes, ainsi que des herbes de toutes formes.
- c’est un bon début d’observation, dit sa voisine.
- parfois je trouvais du plantin, des gaillets blancs ou jaunes, des jonquilles, du lichens sur les arbres … je revenais alors avec ces trésors, dans la maison de mes parents et je leur faisais partager mes découvertes terrestres. »
La femme semble intéressée par le discours d’Elsa qui poursuit sur ses jeux d’enfant.
« Je me souviens des cabanes proches de l’atelier « fourre-tout » de mes parents où dans mon enfance je menais des expériences de physique chimie ; d’ici, dans cet espace fermé, je regardais souvent les couleurs du ciel changer et les nuages de formes diverses se suivre et ne pas se ressembler.
Elsa précise alors :
« J’espère que mes observations vont me servir lors de mes cours à l’Université.
– vous êtes étudiante dans quel domaine, demande sa voisine de plus en plus intéressée ?
– j’étudie l’astrophysique et il me semble que les conflits se traduisent jusque dans les nuages, lorsque en raison des bâtiments détruits par la Russie en Ukraine, ainsi que par Israël sur Gaza, ces poussières portées par les vents et la pluie, sont retombées sur les sols de la France.
– oui, nous avons eu ce cas-là en 2023 et en 2024, provoquant un voile.
- je m’interroge sur ces phénomènes étranges qui modifient le climat et créent des catastrophes que le GIEC ne considère pas comme « naturelles ».
Elsa raconte aussi qu’elle avait vu les toitures des maisons sur Bellerive et aux alentours, percées de toutes parts par les grêlons tombés en juin 2022. Une catastrophe climatique parmi d’autres. Sa compagne de voyage, intéressée, lui laisse sa carte de visite : elle s’appelle Sandra ; elle est chercheuse en hydro climatologie, au centre de Bordeaux.
Le train vient d’arriver à la Gare de Bercy .
Finalement le trajet est passé très vite. A la descente du train, elles se disent au revoir avec cette possibilité d’échanger sur les études d’Elsa et aussi au sujet du climat.
Elsa se dirige vers le métro afin de se rendre dans sa chambre d’étudiante, chez l’habitant dans Paris.
Cette famille qui l’accueille, fait très attention à ce qu’elle ne manque de rien et l’invite parfois à dîner avec eux.
Elle a trouvé ce logement sur internet.
Aujourd’hui ils sont absents.
Elsa, agile, grimpe les deux étages sans effort.
Elle ouvre la porte et dépose sa valise.
Elle doit se préparer pour les examens à passer dans deux mois. Immédiatement elle s’assoit à sa table de travail.