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« Dans l’attente de Phellyppe, mon premier fils J’oubliais mon âge et je repartais à zéro Alors que Polyanna voyait son ventre grossir Je me mis à passer mes jours à écrire un livre de mes jours. Le premier sur la danse Qui continuait à bercer mes jours en l’attendant, À bercer mes mots À m’essayer de faire naître mes poésies ».
À PROPOS DE L'AUTEUR
Patrice Cahuzac prend sa plume afin de partager avec les lecteurs les différents épisodes marquants de son existence qu’il appelle « ses sept vies ».
En attendant vient s’ajouter aux divers ouvrages qu’il compte déjà à son actif.
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Seitenzahl: 24
Veröffentlichungsjahr: 2022
Patrice Cahuzac
En attendant
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Patrice Cahuzac
ISBN : 979-10-377-7180-3
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13/01
Danse, virevolte, pirouette, et puis stoppe !
L’image instantanément à l’œil saute...
Les couleurs elles émerveillent,
Ce public, qui grâce à vous, s’éveille.
Mouvements ingénument décidés :
Ensemble, font une œuvre achevée,
Parfois une Etoile illumine la scène
Quand tant d’autres là, sont à la peine...
C’est toi : musique qui décide de tout !
Le chorégraphe en crée, lui, de ses mains
La danse que le ballet jouera demain.
Tu es richesse que nos corps détiennent.
DANSE, je te fais, toi, Reine de ces arts !
P-C (Léon en transe)
28/01
La fanfare : trombone, tambour et trompette
En tête, donnent à ce jour un bel air de fête,
Tous sont vite accourus paraître au défilé :
Paysans ou notaires, en cravate et gilet.
Dames et soubrettes, en parfument les lieux,
Leurs ombrelles cachent un soleil silencieux,
Les enfants en sourient heureux ils fanfaronnent,
C’est bien jour de fête, pour ces petits hommes.
Le ciel incandescent, lui semble prendre feu ;
Des Etoiles multicolores y en défient les dieux,
Toute la foule est debout, et d’une seule voix
Crie à chaque nova en bouquet, son émoi.
Tant saoulés ce bon soir, de couleur en éclat,
Rentreront arrosés, de beauté jetée là
Des badauds là venus pour voir la galaxie,
Et ramener celle-ci, plus tard dans leur lit.
P-C (le gai Léon)
4/02/03
Tu nous préoccupes, on occulte le ciel,
Les oracles se penchent sur le futur, émettent ;
Toi, incertain vite, mets vieillard en éveil
Vifs, tes changements, en péril jettent.
L’homme de science, le temps interroge,
S’écoute-t-il même ? un grain de sablier
A-t-il juste mesure ? une simple horloge ?
Existe-t-il dans notre espace ? pensée à méditer !
Et pour toi poète, le temps lui, s’arrête,
Comme sur image, le rêve alors s’installe,
Les heures passent, vident sont nos têtes,
Un train y défile, et vite s’emballe.
D’atteindre son destin, en avons-nous le temps ?
Ai-je entendu mots, dans un autre passé ?
Rêverais-je ciel, un autre printemps ?
Ma peau abîmée, sera-t-elle retirée ?
P-C (t’as l’temps Léon)