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"Face au Miroir" vous transporte à travers les plus beaux souvenirs, paysages bucoliques et codes des poètes romantiques, offrant une immersion dans l’intimité de l’artiste primé et peintre renommé,
Zoran Savic. Ses poèmes, parfois empreints de mélancolie, dévoilent ses amours, rêveries et espoirs, teintés de lyrisme. L’auteur partage ses instants de bonheur, d’angoisse et de questionnement, offrant une continuité logique de son parcours artistique. Cette anthologie poétique réunit des textes majeurs, récemment rapatriés de onze publications, formant un ensemble actif et réactif. L’évolution du style de Zoran, de "Migration des Anges" à "Symétrie", est explorée, révélant un artiste fidèle à lui-même. L’ouvrage est un volume luxuriant, mêlant dégradés, plume, nuances, teintes et sentiments, capturant l’infini de toute une vie d’homme. "Face au Miroir" est une exploration poétique riche et profonde, invitant les lecteurs à contempler l’âme de l’auteur à travers ses mots et ses images.
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Seitenzahl: 124
Veröffentlichungsjahr: 2024
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ZoranSAVIC
FACE AU MIROIR
Le poète Zoran Savic utilise des images poétiques et des métaphores pour décrire les sentiments et les émotions liés à la nature et à la vie. Il utilise des références à des éléments naturels tels que les feuilles, les cerfs, les écureuils, les papillons et les jonquilles pour créer des images fortes et évocatrices. Les poèmes de Zoran Savic ont un ton mélancolique et réflexif, reflétant les pensées et les émotions de l’auteur. Il utilise des verbes à l’impératif pour exprimer une certaine urgence ou une certaine force d’expression. Les poèmes de Zoran Savic décrivent les moments de bonheur passés et les moments de détresse et d›oubli. Il y a une référence à la mort et à l›ignorance de la mort. En général, les poèmes de Zoran Savic offrent une réflexion profonde sur la vie et la nature, invitant le lecteur à méditer sur les thèmes importants de lavie.
Dans son livre «Face au Miroir», Zoran Savic offre une réflexion profonde sur les thèmes importants de la vie à travers des images poétiques et des métaphores. Il utilise des références à la nature pour créer des images évocatrices et puissantes, décrivant les moments de bonheur passés et les moments de détresse et d’oubli. Les poèmes de Zoran Savic ont un ton mélancolique et réflexif, reflétant les pensées et les émotions de l’auteur.
Il utilise des verbes à l’impératif pour exprimer une certaine urgence ou une certaine force d’expression.
Il y a une référence à la mort et à l’ignorance de la mort. En somme, «Face au Miroir» est un voyage introspectif à travers les émotions et les pensées de l’auteur, invitant le lecteur à méditer sur les thèmes importants de lavie.
« Chers lecteurs,
Bienvenue dans ce nouveau recueil de poèmes, « Face au Miroir ». Dans ces pages, je vous invite à plonger avec moi dans les méandres de l’âme humaine, à contempler nos peurs, nos espoirs, nos rêves et nos regrets.
Ces poèmes sont le reflet de mon cœur, de ma pensée et de mon expérience. Ils sont le fruit de longues heures de réflexion et de travail, mais aussi d’une profonde introspection. J’espère qu’ils sauront vous toucher et vous faire réfléchir.
Je vous remercie de votre confiance et j’espère que vous prendrez autant de plaisir à les lire que j’ai eue à les écrire.
Bonne lecture ! » »
Je suis exilé, abandonné,
Caressé par la silice, pierre de Dieu.
Seul avec ma voix, je me flétris.
Je suis l’orphelin que j’ai laissé derrière moi,
Et qui me poursuit.
Mon berceau et mon enfance
Gravés par la foudre de la vie,
Pérennes dans mon cœur et enracinés dans mon âme, Indélébiles.
Ils me demandent de laver mon âme
De la profondeur du temps où j’existe.
J’ai épousé l’adolescent de ma rime,
Craignant d’être oublié.
Le ciel sombre, l’aube en berne,
Assoiffée, clouée à l’horizon,
Ce matin je suis vêtu de cendre.
Seule la poésie vient m’éclairer
En mon cœur, au rythme de l’aube muette.
Je suis là, héros de mon souvenir,
De quelque strophe d’une prière
Baignée dans un parfum d’encens.
Mes souvenirs tournoient au-dessus du cimetière
Où reposent mes parents oubliés,
Baignés de mes larmes.
C’est dans le gosier d’un oiseau
Que mon cœur bat,
Là-haut il profite pleinement de la liberté.
Je suis resigné à rester
Face au miroir ?
Je me regarde,
Et je me demande qui je suis vraiment.
Le miroir me renvoie mon image,
Mais est-ce vraiment moi qu’il montre?
Je me perds parfois dans mon reflet,
Essayant de trouver ma véritable identité.
Face au miroir,
Je me confronte à mes peurs et à mes doutes,
Mais aussi à mes espoirs et à mes rêves.
Le miroir est mon compagnon fidèle,
Toujours là pour m’accueillir,
Quoi que je fasse.
Je me regarde dans le miroir,
Et j’essaie de m’aimer pour qui je suis, avec mes imperfections et mes qualités.
Le miroir ne ment jamais, il me montre tel que je suis, avec mes imperfections et mes qualités.
Je me regarde dans le miroir, et je me demande si les autres me voient comme je mevois.
Face au miroir, je me découvre, je m’accepte et je m’émerveille.
Le miroir est mon allié, mon confident, il me permet de me connaître et de m’aimer davantage.
J’aime regarder dans le miroir, et je me dis que je suis unique et précieux, à ma manière.
Face au miroir, je me sens vivant, plein de possibilités et de rêves à réaliser.
De ZoranSavic
Café, tu es un breuvage exotique,
Sauvage comme un animal,
Avec une peau légère,
Une crinière noire et feutrée,
Un goût qui change selon les saisons,
Brillant comme un miroir.
Chaque saveur est un plaisir,
Un parfum virtuose,
Un nouveau désir
Dans ce monde fébrile
Qui s’échappe de tes vapeurs.
À tout âge, tu nous offres une sensation,
Un parfum envoutant,
Excitant et ensorcelant,
Qui éveille de profondes émotions,
Exaltant les cœurs palpitants.
Calme ou fatigué, tu nous stimules,
Tu nous réchauffes, tu nous envoûtes,
Tu nous cajoles
Effaçant nos colères,
Voyageant dans une romance.
Légèreté d’une âme,
Des voiles d’un navire de pirate,
D’un papillon de nuit,
Léger comme lui, le vent !
Parfumant l’Afrique,
Exhalant des sens féériques et sauvages.
Et toi, legoût,
Qui chatoie dans l’air,
Qui éveille nos sens,
S’imposant dans nos rêves,
Maraudant dans l’heure.
Chaste ou savoureux
De l’aube au crépuscule,
Je te prends vigoureux
Dans mon esprit amoureux.
Berceuse de mes soucis
Tu m’accompagnes
Dans l’allégresse ou dans la platitude,
En fidèle ami
Dans mes solitudes.
Éternel compagnon surnaturel
Qui ne nous quitte jamais,
Tu es un breuvage sauvage
Comme une floraison du désert,
A la peau douce et l’allure légère
Au goût de miel vierge.
D’un monde au-delà de la réalité,
Sous la brume de ta vapeur,
Sous la tenture de tes chimères,
Sous ton odeur,
Sous ton charme noir, ton humeur,
Je t’adore, je t’adore!
J’ai découvert un paysbéni
Que le jour caressait
Sous un cielbleu,
Dans une atmosphère de paresse
Et de tiède tendresse.
J’ai découvert une vallée fertile
Recouverte d’arbustes senteurs,
Fleurissant en royales variétés
Aux parfums subtils et diversifiés.
D’argile pure et parfumée,
Comme cette terre féconde,
Portant à mon cou le collier
De son âme envoutée.
L’été sous un rayon de soleil,
Dans un ciel doré embrasé
Vibre sous le chant des cigales.
Sous un rythme defête
Et le chant des cigales exaltant.
Léger comme une plume dansl’air
Se perdant dans la brumed’été
Parfumée des lavandes environnantes,
Dans le bourdonnement des abeilles.
J’ai découvert cepays
Sous le chant des moissonneurs
Et la danse des glaneuses,
Aux parfums du matin, à la fatiguedouce
Du soir, qui pénètre leur chemin.
Sous des ondées fines, légères et fécondes,
Sous un arc-en-ciel rebelle et coloré,
Coloré de fertilité
Buvant le fleuve, arrosant la montagne.
Au lever du soleil, paisible etcalme
Immobilisé par le temps chaleureux,
Le printemps coule dans la tiédeur placide.
De ce pays béni, je suis amoureux !
Je l’ai découvert
Sous les arbres en fleurs, les grappes d’acacia
Au parfum mielleux de sonâme.
En courant dans herbe mouillée, crépitante,
Dans l’air cristallin, le souffle doux et malin,
Je l’ai découvert
Sous une couverture neigeuse.
Quand les toits, deviennent des fumeurs passionnés,
Quand la chaume s’endort, sous des draps blancs,
Quand l’espace givré, vibre sous le croassement des corbeaux.
L’horizon, se confond avec un manteau immaculé.
Le printemps arrive, les papillons s’envolent
De toutes les couleurs, ils abandonnent leurs cocons
Suspendus aux branchages, émerveillant.
Les vallons résonnent du chant des vendangeurs.
Les champs vallonnés comme la mer dorée,
Le coquelicot perd ses pétales, parfum de pain chaud,
Du pays des parfums, je tombe amoureux.
Voir
Ou Se faire voir ?
Dire bonjour,
Ou dire au revoir ?
Le matin ouvert,
Fermer lesoir.
Souvent,
Elles sont jumelles.
Fermées pour se cacher,
Ouvertes pour se dévoiler.
L’œil d’une maison,
Indicateur des saisons.
Fidèles porteuses de rideaux,
Souvent ornés de fleurs ou de canevas,
Offrandes faites à lamain,
D’un regard éploré.
Les vieilles dames exultent.
Le teint différent,
Le visage lisse et transparent
Sans maquillage.
Pour le voir, il faut en découdre.
C’est comme une oubliée,
Elle reste fermer.
Et comme un souvenir,
S’ouvre sur le passé.
Dans son âme éperdue
Elle respire la verdure.
Sous la muse dumatin
Elle s’ouvre sur la tendresse,
Dans son regard charmant.
Comme une éternelle caresse.
Elle laisse dans le temps,
Son dernier baiser.
C’est son regard clair,
Que le poète soupire,
Gardant dans soncœur
Une rumeur confuse.
En bois, plastique oufer,
Toutes matières confondues.
Elle reste fidèle,
D’usages infinis,
Gardant quelquefois
Le sanglot en harmonie.
S’élance et se répand
Sur toutes les maisons.
La voix mélodieuse
Regarde le vaste espace.
À la campagne rien ne s’efface.
En ville, gardienne de larue,
Elle gère les lampes et l’éclairage,
Quand elle ferme lesyeux.
Sous le regard de la foule,
L’éternel voile l’a conquise.
Tandis que leciel,
Se voile et seclôt,
Jetant les beaux amants
Aux joyeux sanglots.
Elle garde le secret charnel
Derrière ses yeuxclos,
Préservant un monde enchanté
Sous son aspect
D’éternelle beauté.
Derrière les franges, de tendres secrets.
Tandis que l’obscurité
Lutte avec effort,
Elle tâtonne le désir et lamort,
Trouvant enelle
Les douces innocences
Sur le premier flambeauvenu.
Voir
Ou Se faire voir ?
Dire bonjour,
Ou dire au revoir ?
Le matin, ouverte,
Fermer lesoir.
De la lumière donc !
Que son existence l’expire,
Bien que son regard l’exprime,
À force d’être traîtresse,
Son rôle le confirme,
À travers les siècles,
La lumière devient son empire.
Quand le prochain soleild’or
Brillera-t-il à nouveau ?
Je serai comme un oiseau posé sur une branche,
L’œilvif,
Le regard de condor
Sur la beauté et les fébrilités.
Je viendrai verstoi
Sur la pointe des pieds,
Sur la rive de l’horizon
Dont j’ai tantrêvé.
La solitude m’envahit,
Et je regrette ton absence.
Un goût de solitudeamère
Dans le présent,
Elle me manque
La poésie de ta présence.
Je me sens abandonné,
Oublier à ma détresse.
Je reviendrai
À l’aurore dujour
Sous unciel
Plein de poésie,
Avec un gout de bonheur matinal
Et je resterai là, à jamais.
Impassible et juste, l’heure sinistre
Me rappelle sans cesse ma mortalité.
Ne m’oubliepas !
Je suis toi, ton dieu, ta maitresse,toi.
Mon cœur vibre pour ta vie allègre,
Je serai dans ton plaisir vaporeux
Comme une chanson dans ton dernier délice.
Le matin, le soir, ta fidèle supplice.
Chaque instant, quand tu m’entendras souviens-toi,
Je suis devant, je suis derrièretoi.
Les pas longs, mais je suis d’autrefois
Ton image et ton désarroi !
Souviens-toi, mortel, de ma voix de métal,
Au cœur de ressort, ma sinistrejoie,
Je décompte ta vie, mes bras immortels,
Je suis le temps qui s’écoule sans relâche.
Je suis le temps, je suistoi,
Un joueur avide dans l’espace et dans levide.
Chaque fois, que tu m’entends, ta vie décroit,
Mon gong, te poursuit, t’accompagne dans levide.
Car tu ne sais pas combien de secondes tu auras.
Comme la fragilité d’une rose fanée,
Je mesure l’ardeur de ta chair,
Tel l’hiver sur les pétales, je te rappelle
Ta mortalité, profite de chaque instant.
Comme la fragilité de la neige au soleil,
Je mesure l’ardeur sur tachair
Emportant chaque flocon de ton existence,
Je l’emporte dans les flots.
N’oublie pas de profiter de chaque instant.
Dans ton plus grand cauchemar, je suislà,
Te hantant, te poursuivant, sans pouvoirfuir.
N’oubliepas !
Je suis un juge avide, sans âme ni esprit,
La clepsydre qui, ne meurt pas ni ne sevide.
N’oublie pas que les cimetières se vident.
Bientôt je sonnerai mon cœur, le temps seravide.
Ton destin viendra te dire bonjour,
Laissant ta vie inachevée au bord de la route.
Berceau en moi, vague profonde, vent violant,
Cœur usé, corps penché, dans le désarroi.
Pourquoi m’abandonnes-tu, toi, l’heure maitresse.
Juge coordonné, maitre de mon destin.
Si tu arrêtes ton gong une petite seconde,
Je serai croyant, âme immortelle.
Non, le temps est mon âme, immortel jesuis,
Mais pas toi, qui scintilles le jour, beugles lesoir
À chaque heure, je t’emporte dans le désespoir.
Et lejour,
Je diminue ton espoir,
Comme la fragilité de la neige au soleil
L’ardeur de ta chair,
J’use de mes secondes, chaque flocon de ton existence.
L’enfant Marguerite,
Au crâne blond, estné
Au milieu des alpages,
Sorti de terre enhâte
A la première caresse du printemps.
Il est si prodigieux,
Timide et séduisant,
Tremblant et craintif,
Le poil rare et clair,
Bouclé comme les jours.
Le soleil timide
Crie de ses rayons affaiblis,
« Regarde, regarde, je suis son parrain,
Fils cousin, fils destin ! » »
Le temps, à la voix plusdouce
Virevolte encore frissonnante
Au-dessus du torrent
Qui s’écoule pour rejoindre l’océan.
L’enfant, vêtu de clair et de légèreté,
Lève la tête, boit le temps tiède,
Clame sa couronne deroi.
Son visage émerge,
Et tout le monde chuchote
Depuis quelque tempsdéjà,
Depuis la dernière neige fondue.
La terre est enceinte,
Les mottes apparaissent,
Sous la douce caresse
Des rayons dorés et du vent léger,
Ils se réunissent de nouveau
Sur l’herbe verte, parsemée de milliers detêtes
D’enfants du printemps.
L’œil enfantin, le corps léger,
Craintif mais vigoureux,
Prodige appelant l’été,
Attend d’autres têtes en bourgeons.
L’enfant se dresse, selève,
Au milieu de sonlit
D’herbes parfumées.
Partage ses envies,
Paralyse mon regard,
Cultive mes désirs.
Mon cœur, s’envola dans l’oiseau
Gouter la liberté,
Tandis que le ciel s’ouvre à monvol,
Le ciel devient la liberté.
La solitude, qui s’égare
Poursuit mon cœur enexil,
Un silence ineffable déchirel’air
Rien ne vole, que les corbeaux.
Dans ce monde illusoire
Le silence est mon seulami,
Je nage dans sa conscience.
L’horizon et la lumière sont éternels.
L’oiseau de mon cœur, ne bougeplus
Le spectacle hideux s’étend,
L’arc- en -ciel, sansâme,
Le temps défile en noir et blanc.
Je flotte, comme une bulle,
Dans cet espace déchaîné.
L’exile accepté par le désir,
Caressé par la silice, pierre de la divinité.
Je laisse l’orphelin derrièremoi,
Il me poursuit en silence.
Laisse mon berceau et mon enfance,
Frappés par la vie, sont immortels.
Je viens d’épouser larime,
Craignant d’être oublié,
Le ciel sombre, l’aube enberne
Ce matin je suis vêtu de cendre.
Seule la poésie m’éclaire,
Au rythme de l’aube muette.
Héros de mon souvenir
Baignée dans un parfum d’encens.
Mes souvenirs tournoient,
Au-dessus du cimetière où reposent mes parents,
Baigné de mes larmes.
C’est dans le gosier d’un oiseau
Que ma jalousie se dissipe.
Le ciel s’éclairci, le soleil apparait,
Mon cœur s’envole en exile,
Emporté par la palombe,
Les souvenirs tristes ont disparu.