Hotel Milliardaire E-Book

Pauline Costa

• Herausgeber: Pauline Costa
• Kategorie: Erotik
• Sprache: Französisch
• Veröffentlichungsjahr: 2019

Beschreibung

Mélanie vient d’arriver à New York, elle a décidé de tout plaquer suite à une rupture difficile, la voilà partie pour une nouvelle vie !

Elle travaille dans un Grand Hotel de la 5ème avenue, elle y fait un peu de tout, réceptionniste, barmaid, serveuse, femme de chambre… elle ne rechigne pas et est très contente de travailler dans un palace et de pouvoir côtoyer des clients célèbres.

Un jour, au bar, elle tombe sur Alexander, un riche businessman de Wall Street, un beau frimeur à la recherche de sensations fortes.

Il lui demande par la suite de lui monter une bouteille de champagne dans sa suite, car il souhaite la boire avec quelqu’un de spécial. Une fois dans sa chambre, Alexander porte une tenue décontractée, mais il est tout seul… Et si c’était Mélanie cette personne spéciale ? Alexander arrivera-t-il à séduire et pervertir la belle française ?

Leseprobe

HOTEL Milliardaire

Pauline Costa

Accoudée à la réception, son regard était au loin, parcourant de long en large les immenses peintures murales recouvrant le plafond du hall principal. Elle ne prêtait plus attention au monde qui l’entourait, s’évadant parmi les artistes et peintre ayant produit les chefs d’œuvre captivant son regard, elle s’imaginait parmi eux mettant la touche de couleur finale qui une fois frappé par la lumière rayonnerait à travers la pièce. 

Vivant sa vie à 100 à l’heure, Mélanie ne s’autorisait que rarement de se laisser errer dans ses pensées. Ce n’était pas comme si elle avait le temps de se le permettre, une liste de 1001 taches à faire l’attendait dès qu’elle aurait repris ses esprits.

09 :12 am Enregistrer la chambre de Mr. Omaley

09 :30 am Préparer la suite de Mlle Sidney.

10 :30 am Aménager une balançoire dans la chambre de Mr. Alexander

11 :30 am Préparer les clés des chambre 208, 413 et 300

01 :00 pm Vérifié les stocks du bar de l’hôtel.

01 :10 pm En commander si besoin

01 :30 pm Imprimer les menus du soir.

Les clients avaient parfois des demandes aussi compliquées à réaliser que farfelu. Pas plus tard que la semaine dernière une des plus fidèle cliente de l’hôtel avait demandé à faire repeindre sa chambre favorite et aménager un espace de méditation intérieur. Requêtes qui étaient toujours prise très au sérieux par l’hôtel pour qui, ces clients privilégier était de vraie poule aux œufs d’or qu’il se devait de satisfaire avec le plus grand soin.

Toujours perdu dans ses pensées, Mélanie était remontée au temps où elle vivait à Paris, le long du canal Saint Martin, elle aimait enfiler son leggin et aller courir sous les arbres de bon matin, à cette heure Paris n’appartenait qu’à elle. Lorsqu’elle finissait son sport, le bruit du tout Paris qui s’éveille commençait à se faire entendre mais qu’importe, elle avait eu son moment privilégié avec la ville. Elle pouvait rentrer chez elle, s’extirper de son leggin et sauter sous la douche laissant l’eau chaude couler sur son corps et détendre ses muscles endoloris par l’effort.

C’était sans doute l’une des choses qui lui manquait le plus de sa vie à Paris. Elle avait décidé de changer d’air brusquement suite à une rupture difficile d’un couple qui s’était mourut en à peine deux ans et 3 mois. Elle avait l’impression d’étouffer, de suffoquer, elle avait besoin d’un air frais, d’un renouveau et ce n’est pas une petite brise qui lui aurait suffi, Mélanie avait changer de vie du tout au tout. Etudiante en école de commerce à Paris ou elle était promise à de grande entreprise et à une carrière prometteuse elle avait décidé de s’expatrier au Etats Unis, à New York, ville de tous les désirs ou elle avait trouvé une place assistante manager dans l’un des plus grands palaces de la ville.

Elle avait quitté sa famille et son 3 pièces au cœur de Paris pour emménager dans un ravissant studio duquel on pouvait voir central Park pour peu qu’on puisse se pencher suffisamment à travers la fenêtre et que notre vue ne fasse pas défaut. Seul élément de son passé à l’avoir suivi, Napoléon son chat qui avait fait le voyage en cabine sur ses genoux.

Cette nouvelle expérience lui avait procurer une bouffée d’oxygène qui semblait aujourd’hui encore la rendre euphorique rien qu’en y pensant. La façon dont les évènements s’était succédé ne lui avait pas laissé le temps de faire le point.

Une fois ses esprits repri, Mélanie se mit à la tâche, elle prit sa liste et se mit à rayer ses taches les unes après les autres. Elle s’occupait de tout dans l’hôtel, elle n’était pas seule bien sûr mais afin de satisfaire les clients les plus fidèle on lui demandait de prêter une attention particulière à certain détail, ce qui l’obligeais à être présente partout, à la réception pour soigner l’accueil et la première image de l’hôtel rien de tel que son jolie sourire et son charme, au bar afin de s’assurer que certaine référence d’alcool était bien disponible pendant le séjour de tel ou tel hôte, du service occasionnellement afin d’expliquer la provenance et l’histoire des vin français en particulier, son accent français faisait des ravages auprès de la gente masculine   Newyorkaise et enfin elle s’occupait d’aménager les chambres et de répondre à toute les exigence farfelu des plus fou des clients.

Pouvoir vivre dans ce luxe au quotidien la faisait se sentir princesse, elle se fondait parfaitement dans la clientèle à tel point qu’on n’aurait su dire si elle travaillait réellement ici ou si elle était une simple cliente régulière de l’établissement. A ce jour tout le monde connaissait Mélanie dans la sphère privée des palaces de luxes et Mélanie connaissait tout le monde. Ou du moins toutes les figures importantes du domaine que ce soit les directeurs, les fournisseurs, les chefs étoilé de grande cuisine ou bien les clients riches célèbres et anonymes.

Ces derniers la fascinaient au plus haut point, comment arrivait-il à faire partie des 100 plus grandes fortunes mondiales et à rester pour autant anonyme, certain d’en eux étaient de réels fantômes dont jamais ni le nom ni l’image n’était parue dans quelque média que ce soit. Du dirigeant de multinational au génie travaillant de chez lui chacun était un livre mystérieux à découvrir et à analyser le temps d’un séjour au palace. C’est ce qui rendait le travail de Mélanie si intéressant, décrypter les gens, les connaitre mieux qu’il ne se connaisse et les surprendre par son efficacité à prédire leurs besoins avant même qu’il ne se soit manifesté.

Certain client restait néanmoins de petite énigme à part entière. Une des clientes de l’hôtel en particulier dont elle ne connaissait à ce jour ni le vrai nom car elle en changeait à chaque visite, ni même l’apparence. Elle l’appelait le fantôme du Great Palace.

Mais en ce moment un autre client suscitait son attention, un certain Mr. Alexander, homme d’affaire talentueux et anonyme de Wall Street. Elle ne l’avait vu qu’une fois, à la réception lors de la remise de sa clé. Il séjournait à l’hôtel quelque jours tous les mois et laissait régulièrement des post-it avec ses instructions sur le comptoir de la réception.