Il était une fois Jim... - Bérangère Löffler - E-Book

Il était une fois Jim... E-Book

Bérangère Löffler

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Beschreibung

Qu´ont en commun un écrivain et un tueur en série ? L´un fait couler l´encre et l´autre fait couler le sang. Que se passe-t-il lorsque l´écrivain et le tueur se rencontrent ? L´encre et le sang se mélangent et nous entrainent dans une histoire fantastique qui nous glace le sang...ou l´encre?

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Il était une fois Jim...

Il était une fois Jim...Introduction123456789Page de copyright

Il était une fois Jim...

Qu´ont en commun un écrivain et un tueur en série ?

L´un fait couler l´encre et l´autre fait couler le sang.

Que se passe-t-il lorsque l´écrivain et le tueur se rencontrent ?

L´encre et le sang se mélangent et nous entrainent dans une histoire fantastique qui nous glace le sang...ou l´encre?

Introduction

-Tu te moques de moi ! Tu essaies de me dire que tu ne viendras pas ce week-end ? s’exclama Blake.  -Oui. Je suis désolée, mais j’ai trop de boulot à finir. Répondit Joanna. -Trop de boulot ? Mais, n’est-ce pas le but d’être à son compte de pouvoir organiser son temps libre ? -On pourrait le dire, mais ce n’est pas si simple que ça. -Explique ! -Je suis en retard sur mon planning. Je dois absolument respecter mon planning ! -Et si je venais te retrouver à Boston ? -Il n’en est pas question. Je dois me concentrer sur mon travail. Je n’y parviendrai pas si tu es là. -Comme tu voudras. — Souffla Blake avant de reprendre un ton plus fort. — Franchement, j’en ai marre ! On se voit jamais ! Les coups de fil, le Skype, tout ça ne me suffit pas. Je veux te voir, te toucher, te sentir. Je suis plus un gosse. J’ai des besoins ! -Et moi j’ai besoin de tranquillité pour finir mon manuscrit à temps. Alors, tu ranges ta libido de côté. OK ? -Non ! Ce n’est pas OK ! Je vais pas vivre comme un moine parce que madame a mieux à faire, quand même ! -Écoute ! Tu me fatigues là ! Je n’ai pas le temps pour une conversation qui ne mène nulle part. Je raccroche. Bye ! Joanna reposa le téléphone sur la table du salon. Elle s’en voulait un peu. C’est qu’elle aimait Blake, mais elle aimait encore plus son travail d’écrivain. Elle voulait se plonger à fond dans l’histoire de ses protagonistes sans être dérangée. Elle voulait enfin boucler ce roman qui lui avait déjà pris beaucoup plus de temps que prévu. Son agent commençait à être nerveux et elle aussi. Pourquoi Blake ne pouvait-il accepter cela ? Avec un soupir las, elle se dirigea vers son bureau et s’assit devant l’écran où dansaient devant ses yeux les derniers propos de son personnage, Jim. Elle passa les mains sur son visage et essaya de se concentrer. En vain. Cet appel de Blake lui avait fait perdre le fil. Énervée contre elle-même, elle décida d’aller faire un tour. Le Boston Common n’était pas loin de chez elle, elle pourrait s’y dégourdir les jambes et s’aérer les neurones.  La nuit commençait à tomber lorsqu’elle reprit le chemin pour rentrer chez elle. Elle se sentait détendue et les mots qu’elle allait taper sur le clavier lui traversaient déjà l’esprit. Elle n’avait pas remarqué l’homme qui la suivait depuis le parc, trop occupé avec Jim et son histoire.  Au détour d’une ruelle sombre, l’homme l’attrapa par-derrière et colla la main sur sa bouche. Son cœur bondit dans sa poitrine. Elle voulait crier, mais les sons sourds s’échappant à travers les doigts de l’homme ne faisaient qu’intensifier sa peur. Personne ne l’entendrait. Ses jambes se mirent à trembler. Elle pensait à Blake. Le reverrait-elle ? Elle pensait aussi à Jim. Elle ne pouvait s’empêcher de se dire qu’elle ne terminerait jamais cette histoire.  L’homme la trainait vers un coin sombre de la ruelle. Il allait sûrement la violer et peut-être même la tuer ! Et elle ! Elle pensait à son manuscrit qu’elle ne pourrait pas boucler. Je suis complètement folle — se disait-elle — je vais mourir, qu’importe mon manuscrit ! Des larmes coulèrent sur ses joues et s’écrasèrent sur la main de l’homme qui lui bâillonnait toujours la bouche. Il puait. Son odeur d’alcool et de tabac lui donnait envie de vomir. Elle se débattait, mais il était trop fort. Cela ne servait à rien.  D’un coup, il la lâcha et elle perdit l’équilibre. Elle s’écroula sur le sol crasseux de la ruelle et s’érafla le coude. - Zut ! s’exclama-t-elle en essayant de se relever. Une main se tendit vers elle et l’aida à se relever. -Ça va, Miss ? Pas trop de bobo ? Elle leva les yeux vers le jeune homme qui se tenait devant elle. Un gosse, à peine dix-sept ans. Elle se retourna et vit l’homme qui l’avait agressé. Il avait l’air évanoui et il était vraiment dégoûtant. Elle l’avait échappé belle ! -Rien de bien grave. Juste une sacrée peur. Merci de m’avoir aidée. -Pas de soucis, Miss. -Comment puis-je te remercier vraiment ? Vu son jeune âge, elle avait décidé de le tutoyer. -C’est pas la peine, Miss. Je vous raccompagne chez vous ou ça va aller ? -Si cela ne t’ennuie pas, j’aimerais autant que tu me tiennes compagnie sur le chemin. -Bien, Miss. -Je n’habite pas loin d’ici. Ils se mirent en route et restèrent dans le silence jusqu’à l’immeuble où habitait Joanna. Elle cassa le silence. -Nous y voilà. Je voulais me faire un sandwich. Ça te dit ? Elle ne connaissait pas ce jeune garçon, mais elle avait la certitude qu’elle pouvait lui faire confiance. Après tout, il venait de lui sauver la vie ! -C’est pas la peine, Miss. -C’est que cela me ferait plaisir et je n’ai pas trop envie d’être seule après ce qui vient de se passer. Insista Joanna. -O.K.