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- Herausgeber: Mila Leduc
- Kategorie: Gesellschafts- und Liebesromane
- Sprache: Französisch
- Veröffentlichungsjahr: 2020
A l’extérieur, sur le balcon de mon boss, ne portant que mes sous-vêtements ?
Ce n'est pas comme ça que je m'attendais à commencer mon samedi matin.
Je suppose que j'aurais dû réfléchir davantage avant de rentrer chez moi avec mon nouveau professeur de gym sexy, d'autant plus que je n'avais aucune idée qu’il était marié.
Alors il m'a poussé dehors juste 2 secondes avant que sa femme ne franchisse la porte, j'ai sauté d'un balcon à l’autre, et puis mieux valait que çà soit un inconnu qui me trouve en petite tenu que sa femme.
C'était une bonne idée.
Sauf qu’en regardant à travers la fenêtre du balcon, j'aperçois mon boss seul sur son canapé… l’horreur que dois-je faire ?
J'ai deux choix : Je peux rester ici et mourir de froid, ou je peux frapper à la fenêtre et voir comment il m’accueillera en sous vêtements...
Après une longue dispute interne avec moi-même, je choisis la deuxième option !
Rien ne va plus…
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Pendant quelques secondes, mon cœur s'arrête de battre (j'en suis presque certaine). Je retiens mon souffle. À travers la vitre, je vois monsieur Leroi se lever, et s'approcher de la baie vitrée.
Lorsque son visage est assez proche pour me distinguer, il semble pris d'effroi. Puis, lorsque son regard tombe sur le mien, il hausse un sourcil. Il semble ne pas savoir comment réagir. Après quelques instants qui me semblent durer une éternité, il se décide à ouvrir. Nous restons muets, face à face, sans savoir quoi dire. Il se racle la gorge.
« Mademoiselle Marchand ? Quelle façon originale de me demander cette promotion. Vous savez, je me serais contenté de me baser sur vos compétences professionnelles, bien que je ne doute pas que vous soyez une femme charmante en dehors du travail... »
« Monsieur Leroi je... »
Je suis probablement rouge écrevisse à l'heure qu'il est. Je ne sais pas quoi dire. Je bredouille des excuses.
« Je suis... totalement désolée, et tellement confuse, je... Vraiment... »
« Entrez, ne restez pas dehors, vous allez attraper une pneumonie à rester dans le froid comme ça. »
J'entre donc dans l'appartement, en baissant la tête.
« J'aimerais juste pouvoir quitter cet immeuble et rentrer chez moi, encore une fois désolée. »
Il semble réfléchir un instant. Il a la décence de ne pas me regarder directement.
« Écoutez, je ne vais pas vous laisser traverser l'immeuble à moitié nue, vous risqueriez de tomber sur des gens moins compréhensifs que moi qui appelleraient les autorités. Je vais vous prêter des vêtements. »
« Vraiment, je ne sais pas quoi vous dire, merci, merci milles fois. »
Pendant qu'il cherche dans ses armoires pour en sortir un pull beaucoup trop grand pour moi, ainsi qu'une sorte de short de sport, je pense à mon travail, que je risque très probablement de perdre.
Pour une fois, je ne pourrais pas me réfugier sur les forum pour répondre à mes questions. Ça ne doit pas arriver tous les quatre matins qu'une employée se matérialise presque nue chez son patron. Moi qui étais à deux doigts d'avoir une promotion. Et si je me faisais virer pour faute grave ? Et si après ça je ne retrouvais plus jamais de travail ?
Alors que mes pensées divaguent, monsieur Leroi revient vers moi, et me tend les vêtements que j'enfile très rapidement.
« J'imagine que vous êtes déjà assez mal à l'aise comme ça, alors je ne vais pas vous demander ce qui a conduit à cette situation. »
Je lui adresse un remerciement silencieux. Une fois que je suis complètement habillée, il ose enfin poser les yeux sur moi.
« Bon, maintenant que vous êtes au chaud, est ce que je peux vous proposer quelque chose à manger ? »
« Vraiment c'est très gentil, mais je ne vais pas abuser de votre hospitalité et de votre aide. »
Il me fixe intensément, et semble hésiter quelques secondes.
