J’ai tué les papillons - Lucie Derancy - E-Book

J’ai tué les papillons E-Book

Lucie Derancy

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Beschreibung

Oscar Wilde a affirmé : « Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d’entre nous regardent les étoiles. » Le recueil "J’ai tué les papillons" capture ces étoiles que nous contemplons pour surmonter les défis, les doutes, les craintes et les trahisons du monde. Ses poèmes vous rappellent que l’humanité, l’espoir et l’amour persistent en toutes choses et entre tous les êtres humains.

À PROPOS DE L'AUTRICE 

Toucher le sublime, tel est l’objectif de Lucie Derancy qui se plaît à tirer ce qu’il y a de plus beau dans le monde qui l’entoure. Ses textes sont la transcription de tout ce qu’elle perçoit, des exutoires qui lui permettent de partager en poésie sa vision de la vie.

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Seitenzahl: 37

Veröffentlichungsjahr: 2024

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Lucie Derancy

J’ai tué les papillons

Recueil

© Lys Bleu Éditions – Lucie Derancy

ISBN : 979-10-422-1928-4

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

— Tu as mon cœur entre tes mains.

— Ce n’est pas assez.

— Je sais… même l’infini ne serait pas assez pour toi.

Partie I

Nouveau départ

Mon cœur restera sur le quai, après ce dernier coup de sifflet.

Premier arrêt

J’ai tourné en rond entre les lignes,

Oubliant l’arrêt et les signes,

De la douleur que j’ai éprouvée,

Lors de cet ultime coup de sifflet.

La gare sombre dans la nuit obscure,

Transforme notre belle histoire,

En une terrible caricature,

Nourrissant mon désespoir.

En tuant les papillons,

J’ai bafoué nos souvenirs,

Effacé ton sourire.

Dans ce maudit tourbillon,

Je prends le train de nuit,

En direction d’une nouvelle vie.

Je t’ai rencontré, posé contre le réverbère de la gare, ton ombre divaguait entre la lumière et l’obscurité, entre mon sourire et ma fragilité, j’ai compris que tu étais la moitié de mon âme solitaire.

À tes côtés

À tes côtés, la plus sombre des nuits devient jour,

Une lumière qui pourrait éclairer la plus haute tour.

À tes côtés, je me sens vivre chaque seconde,

J’ai trouvé l’utilité de mon âme vagabonde.

À tes côtés, plus rien n’est aussi précieux,

Que la clarté et la beauté de tes yeux.

À tes côtés, la terre se mettra à trembler,

Mais je sais que rien ne pourra nous séparer.

À tes côtés, mon futur prend sens,

L’avenir est devenu ma clairvoyance.

À tes côtés, je ne veux plus t’abandonner,

J’ai enfin appris à aimer.

Et un jour, le soleil se tourne vers toi.

Une boîte à musique qui te prend dans ses bras,

Ce que je souhaite, je ne cesserai de l’attendre,

Jusqu’au jour où je pourrai le comprendre.

Le miroir des époques

Le miroir des époques m’appelle de nouveau.

Une dernière fois et je tire le rideau.

J’ai oublié la nostalgie pour te parler du futur.

Sois attentif, chaque passage entraîne des blessures.

Des chutes plus grandes avec l’âge,

Rien n’est plus douloureux,

Que de tomber amoureux.

Un conseil, prévois la rampe,

Si tu ne veux pas rester au sol.

Tu penseras que le monde est rose.

Avant d’être recouvert de bleus.

L’enfer est certainement mieux que le paradis.

Quand tu vois l’arrière de leur visage d’ange.

Garde le même regard innocent,

Avant d’écrire sur du papier taché de sang,

Mais avant tout, crois en toi,

Car personne ne le fera pour toi,

Ni mieux que toi.

Peu importe la suite.

Dans le ciel, il y aura toujours une éclaircie.

Avant de crier l’amour,

Prouve ta passion infinie.

Une âme dans un reflet,

La lumière éternelle du passé.

Le seul et dernier conseil,

Que j’aimerais te donner,

C’est de vivre sans prendre la peine.

D’exister.

Ne plus avoir de prétexte pour vivre sa vie à 100 %

Ma ville

Née dans une ville où le silence règne depuis des années,

Là où les gens ouverts ferment les rideaux,

Des endroits sombres où tu peux y laisser ta peau,

Courir dans des ruelles vides sans être apeurée.

Je ne renoncerai jamais au doux plaisir.

De retrouver ma ville bien-aimée.

L’arbre coupé laisse ses racines intactes.

Une semaine

J’ai besoin de vacances.

De soleil et d’oxygène,

Partir avec toi,

Avec lui ou avec elle,

Prendre un billet,

Sans savoir où aller.

Je partirai avec le plus beau sourire.

D’un ami ou d’une amie,

Qui fera les plus belles folies.

Le jour du départ se précipite.

Ma tristesse fait faillite.

Tel un oiseau soigné,

Qui échappe à son destin tragique.

Je sais, qu’avec toi,

La fin des vacances sera magique.