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« Je me souviens de jours heureux, de jours anciens, Les souvenirs d’enfance ravivent ma mémoire Et la remplissent de merveilleuses histoires, De fables ; comme un écho à ce que je retiens. Je me souviens de la ronde de jours et de nuits Qui se succèdent en une onde pure et tranquille, Gravée à l’esprit lorsque le présent défile, Source d’espérance d’un avenir sans bruit. »
À PROPOS DE L'AUTEURE
Pour Carine Paccaud, seuls les mots restent et soignent les maux. C'est ainsi que naissent ses vers empreints de liberté, de rêve et de voyage.
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Seitenzahl: 32
Veröffentlichungsjahr: 2022
Carine Paccaud
L’éclat des souvenirs
Recueil
© Le Lys Bleu Éditions – Carine Paccaud
ISBN : 979-10-377-5987-0
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Cher lecteur, chère lectrice,
Je vous envoie quelques pensées poétiques écrites au cours des deux années qui viennent de s’écouler. Elles ont éclaté comme un fruit mûr, peut-être trop lourd pour être conservé, ou comme des souvenirs envahissants qui ne demandent qu’à être racontés.
Ce recueil de 40 poèmes intitulé « L’éclat des souvenirs » suit le rythme des 4 saisons et vous invite à découvrir autrement certains faits d’actualité ou de société, des événements ou personnages historiques, des lieux ainsi que quelques réminiscences personnelles.
J’espère que le fruit de ces souvenirs, joyeux ou douloureux, vous plaira, et parce que les mots adoucissent les maux, que la poésie permet l’éclat des sentiments, je vous souhaite une agréable lecture.
L’atmosphère, embaumée et tendre, semble pleine
Des déclarations qu’au printemps fait la plaine,
Et que l’herbe amoureuse adresse au ciel charmant.
Victor Hugo, Premier mai,
Les Contemplations, 1856
À pas de velours le froid s’en est allé
Vouant Dame nature aux fruits de ses attraits.
Le silence de l’hiver cède sans regrets
La place aux gazouillis des oiseaux éveillés.
Les bourrasques dénudent les bourgeons tardifs
Qui, effleurés par une pluie de rayons chauds,
Libèrent leurs pétales en des bouquets éclos :
Kyrielles de couleurs pour les jeunes massifs.
Les papillons tournoient en ballet de plein air,
Dans ce cadre enjoué où la clarté prolifère,
Le printemps déverse sa cascade de vie.
L’inquiétude quitte peu à peu les esprits,
L’espoir envahit les pensées revigorées,
Le moment de la renaissance est annoncé.
Je suis fière de présenter l’endroit d’où je viens,
Cette terre natale qui m’accueillit un jour,
Et m’abrite depuis en fidèle gardien,
Est l’épanouissement du nord aux alentours.
Près de Samarobriva et de Lutèce,
La belle Oisienne se repaît de délices :
Présents d’une rivière éponyme en liesse,
Dont le climat idéal emplit ses calices.
Dam’Oiselle file sa robe pourpre de velours
Dans l’atelier d’une manufacture de Beauvais,
Puis se pavane à Compiègne sans un détour
À tous bals prospérant dans le petit palais.
La nymphe d’Ermenonville, que la chasse attire
À l’ombre de ses vastes forêts ombragées,
Cherche alors, bien loin du tumulte satyre,
De paisibles endroits secrets où s’étirer.
Présente dans la cathédrale tel un cadeau,
Le soleil lui déploie un éclat d’étincelles,
De divines lumières jaillissent de ses vitraux.
Elle bénit Noyon d’une louange éternelle !
Notre belle Isarienne termine son excursion
Aux abords d’une forteresse inexpugnable,
Un Colosse médiéval du nom de Pierrefonds,
Aussi noble que Senlis est admirable.
Que l’Oise normande, Verte, du pays de Bray,
Ou bucolique du plateau picard fleurisse !
Certains la chérissent, d’autres la maudissent,
Mais d’aucuns s’indiffèrent en voyant ses attraits.
Demain, au moment où le soleil inaugure
Le sous-bois d’une pluie de rayons et l’effile,
Je marcherai la tête droite, l’esprit tranquille.
Je contemplerai cet océan de verdure.
Sereine, je laisserai mon esprit rêvasser.
Au gré du vent, les sentiers frais me mèneront