Erhalten Sie Zugang zu diesem und mehr als 300000 Büchern ab EUR 5,99 monatlich.
Exploration poétique de la mémoire, de l’amour et du féminin sacré, L’épouse aux yeux d’argent offre un voyage sensoriel et spirituel au cœur des mondes visibles et invisibles. Portés par une langue vibrante et imagée, les poèmes tissent des liens entre les éléments, les archétypes anciens et les élans intérieurs. Chaque texte devient passage, éveil, offrande à la Terre-Mère. Entre souffle mystique et puissance symbolique, ce recueil ouvre un espace de reconnexion profonde, où résonne la beauté d’un chant ancestral et universel.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Isadora de Luly se laisse guider par un élan intérieur profondément ancré, qui l’oriente depuis toujours vers la poésie. "L’épouse aux yeux d’argent" s’inscrit dans une volonté d’exalter l’amour, le rêve, la beauté et l’esprit. Ces puissances subtiles qui transfigurent le réel et l’élèvent vers l’enchantement. Par une écriture onirique, elle explore les émotions qui donnent à la vie sa lumière et sa profondeur.
Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:
Seitenzahl: 59
Veröffentlichungsjahr: 2025
Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:
Isadora de Luly
L’épouse aux yeux d’argent
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Isadora de Luly
ISBN : 979-10-422-7797-0
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
À toi…
Partons, dans un baiser, pour un monde inconnu.
Alfred de Musset
La nuit de mai
Où que tu regardais,
Le soleil épars s’allongeait,
Et moi dans ta main comme un cerf-volant je dansais,
Tu me disais tout bas, ne t’éloigne pas,
Et je ne m’éloignais jamais.
Nous étions liés par un anneau doré,
Beau et salutaire comme le printemps dans les airs,
Là sur la plage ou l’escalier,
Nous nous baladions tout dorés,
Sous le soleil de nos pas,
Là, sur la plage ou l’escalier,
Il y avait une femme grande et linéaire.
Elle nous faisait penser à un oiseau,
De sa silhouette allongée et gracile,
Comme le corbeau,
Elle avait l’air, lissée par le soleil,
D’une femme éclatante et belle,
À la gentillesse facile.
Ô plages ou rivières,
Il y a en vous un charme certain,
Celui de l’agréable et du matin,
Que l’on désire dans son désir,
Pour reconnaître en soi la paix, la fierté, l’absence d’hier,
La liberté ainsi rêve la présence et le plaisir,
Comme toi et moi main dans la main,
Il y a en nous cher cœur,
Quelque chose de fin,
Un indescriptible bonheur en notre sein,
Ô cœur !
Tu es à moi comme je le suis bien…
Elles étaient allongées dans leurs cimes de neiges,
Les montagnes aux sommets d’or,
Auréolées d’étoiles dormantes,
Perdues dans les nuances de beige…
Les montagnes aux sommets d’or,
Disparues dans les étoiles filantes…
Ô que ceci était beau et…
Murmurais-je d’en bas,
Allongée dans tes bras,
Perdus dans le désert des étoiles… et,
L’ivresque calme étourdissant,
Comme les cieux de cette nuit envahissante,
Se mettait à nous recouvrir comme d’un drap,
Tandis que nous étions, sous ce voile, sans voiles… et,
Il était tard, il était ardent,
Ce ciel dardant ces étoiles évanouissantes,
Comme toi, qui t’endormais déjà dans mes bras.
Ô mon poète !
Je t’aimais lovée comme un chat,
Moi femme au solitaire rubis,
Allongée là sur notre sofa,
Rouge de velours comme la plus belle des lubies.
Nous étions ivres de notre amour,
Tout le long des jours qui passent,
Nous étions heureux des chats qui courent,
Comme des lubies sous nos yeux qui chassent,
Du regard les goélands avant qu’ils ne s’effacent.
Je t’aimais de ce même regard, ivre et de lubie,
Car elles sont pour moi des passages dans mes yeux,
Comme la pluie l’est pour les cieux,
Qui éclaire ce qui fait qu’ils brillent,
Toi, mon ange qui scintille,
Par nous par moi,
Pour qui tes yeux brillent,
Ô bellâtre qui vrille,
Comme moi avec moi dans la pluie,
Spectacle charmant inondé de nos pas.
Ô et quand dans ton ombre penchée,
Je me fourvoyais de bonheur,
Joueuse comme une inespérée,
Grande, comme toute maturité.
Je resplendissais à l’intérieur,
Et tu me voyais telle que j’étais,
Toi aux cheveux sombres comme le soir d’été,
Tu murmurais, tu murmurais, tu murmurais,
Comment j’étais belle moi, dans le matin de juillet.
Ô et quand tu chavirais dans ton ombre allongée,
Moi je courais parmi les fleurs nues,
Alanguie, intrépide à la fois,
Ô et quand tu me demandais un baiser,
Moi je courais vers toi le cœur lu,
Et toi, tu découvrais ton front d’étoile pour moi.
Ô beaux cheveux éternisés,
Pour lesquels je mourus,
Un matin de printemps dans les fleurs sut,
Car ivre j’étais, et maquillée,
Que lorsque je te vis,
Le sol sous mes pas disparut,
Et lorsque je te dis,
Mon amour indicible et élevé,
Mon obsession me fut fatale,
Cher cœur, je tombai juste dans une aurore boréale,
C’était toi, tes cheveux sombres, et tes mains blanches.
Dans le ciel assis,
Sur son trône miroitant,
Sur les eaux de la mer.
Dans le ciel grandit,
Par le dieu éclatant,
Il y avait de toi un rêve d’hiver.
Un dessin, un tableau,
Déjà connu pourtant,
Dans les bleues eaux,
Belles sous tes pieds telle la lumière,
Belles parmi les soleils,
Ces paysages adorés,
Dans lesquels je te contemple là assis,
Au cœur du soleil…
Ô dieux !
Vous souvenez-vous des étincelles,
Qui brillent dans les cœurs ardents ?
Qui regardent l’éphémère et la poussière,
Des étoiles des cieux ?
Des cieux éternels…
Ô divin enchantement !
Je m’accordais tel un piano,
Dans une robe blanc et noir,
À toi et au chant de l’ivoire,
Qui exhalait des notes pures et le beau,
Que je voulais en ce jour incarner comme la belle eau.
La belle eau qui sous le ciel chantonnait,
Dans les rivières, sous la pierre, la roche,
À nos oreilles musiciennes qui écoutaient,
Cette eau et, dans ma main gauche,
Je me saisis de mon sac couleur de la poire,
Pour parfaire une mélodie des couleurs,
Qui envahissait depuis longtemps notre cœur.
Comme la belle eau je chantonnais,
Avec toi dans l’après-midi,
Il faisait frais, et dans son lit du soir,
L’eau ne dormait pas mais riait,
Aux éclats de la lumière qui irradiait,
Depuis le soleil jusqu’à elle,
Que nous regardions et puis le ciel,
Dans l’atmosphère fraîche d’un printemps qui nous est cher.
Ô lumière !
Une ballerine ayant pour accès une fantaisie,
S’excéda de ces larmes de pluie,
Qui coulaient du ciel sur son visage son horizon,
Comme sur une jolie fille tendre en pâmoison,
Devant le ciel nocturne et tacheté de lumières vertes,
Oui la pluie diurne n’est pas plus belle ni plus offerte,
Que ces larmes tombées du ciel la nuit.
Elle eut un accès intrépide,
Et lâcha toutes ses pensées dans le vide,
Avant de danser dans le courant de la nuit,
Dans le courant de la vie jolie,
Pour parfaire un rêve qui l’étreint,
Un rêve dans leur étreinte parfaite,
À lui, à elle, les deux amoureux juste ciel,
Il pleut, il pleut, il pleut,
Oh oui je sais ce que tu veux,
Courir dans le champ du jardin,
Comme pour une grande fête,
Et illuminer juste ciel, de ta lumière les hirondelles.
Pour nous deux il n’a jamais existé,
Seul le paradis nous connaît,
Seul lui nous a connus,
Paradis divin et jamais désuet,
Seul lui nous a vus,