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"La muse du château d’or" s’impose comme une vaste rêverie lyrique et baroque, où chaque poème compose une pièce d’un palais imaginaire baigné d’amour, d’enchantement et de luxe féérique. La profusion d’images – entre velours rouge, cygnes d’hiver et clefs dorées – tisse un univers sensoriel et onirique d’une grande cohérence, porté par une voix féminine habitée, entre invocation amoureuse et célébration de l’imaginaire.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Guidée depuis toujours par l’amour des mots, Isadora De Luly est une poétesse engagée. À travers La muse du château d’or, elle explore un univers onirique et hivernal, où la rêverie se mêle à la beauté de la tendresse. Son écriture délicate tisse des paysages intérieurs empreints d’émotion et de lumière.
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Seitenzahl: 54
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Isadora De Luly
La muse du château d’or
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Isadora De Luly
ISBN : 979-10-422-7793-2
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À mon époux fait d’or…
Il y a des larmes d’amour qui dureront plus longtemps que les étoiles du ciel.
Charles Péguy
L’amour fait songer, vivre et croire. Il a pour réchauffer le cœur, un rayon de plus que la gloire, et ce rayon, c’est le bonheur.
Victor Hugo
Décor, le château rêvé, le roi du château, la princesse recherchée
Il y avait, comme autrefois,
Un trésor et un château,
Dans lequel vivait un homme, riche,
Il y avait, comme une loi,
Qui murmurait dans l’eau,
De la rivière du château,
Dans son jardin dont on s’entiche,
L’amour et la biche,
Le rêve existant qui avait naquit,
D’une princesse attendue,
De la princesse fétiche,
Dont on rêve les mots perdus…
Et qui le soir là-bas fut aperçue,
Sous un ciel gris.
L’homme éperdu, l’homme perdu d’amour,
Vivait pour la princesse,
Depuis leur plus jeune enfance,
Il faisait des dons, caché dans ses tours,
Dans le château dans son ivresse,
Pour murmurer aux théières et à leurs anses,
La chance de l’amour qui,
Comme les oiseaux qui se sont tus,
Parlent de l’or et de la merveille qui,
Tout bas murmurent,
Les poissons qui d’amour,
Dans la rivière se sont mus !
La couleur de l’or est celle,
Qui dans les nuits étincelle,
Comme la biche seule qui se promène,
Dans les bois du palais du château,
À la couleur du feu du soleil,
Qui dans la nuit disparu,
Reconnait les pouvoirs doux de la lune,
Et les pouvoirs de l’une,
Qui, sur l’homme éperdu,
Retentissent comme la couleur de l’or,
Des étoiles dans les nuits d’étincelles !
La couleur de l’or exquise,
Est celle qui émet en son cœur une fleur,
Une fleur tardive,
De la voluptueuse âme sœur conquise,
De loin comme dans un matin,
Où ne règne que la chaleureuse envie,
Des retrouvailles d’avec le château,
Ô ce château aux mille parterres de fleurs !
Où tout brille comme y brille là-bas l’eau,
Et renferme en son cœur,
Le plus bel de tous les hommes qui a dans ses mains,
Une sculpture en forme de cœur,
Une envie chaleureuse,
Un rêve d’une étreinte amoureuse,
Avec sa belle comme l’aube, qui étreint tous les matins,
Le jour et puis la nuit, les oiseaux, et puis…
De ses doigts adorant, une rose rouge !
Ô dans la glace du ciel,
Il y avait des oiseaux parmi les nuages,
Et l’amour unique qui est roi qui brillait plus fort que tout,
Comme une lune à la place du soleil,
Car le soleil, caché dans la glace des nuages,
Ressemblait à une lune blanche,
Et offrait ses auspices aux âmes terriennes et célestes,
Promettant, oh oui tout,
Aux amoureux qui rêvaient de ce ciel,
Et qui sur la terre et dans les cieux restent,
Les plus beaux des anges…
Il y avait en lui un château doré,
Pour elle,
Qui rêvait ô combien aux plus grands charmes divins,
D’un amour comblé,
Aux plus grands charmes divins,
D’un amour rêvé !
Ô combien de fois pria-t-elle,
Pour en trouver le chemin,
Elle qui rêvait de lui,
Et de l’homme secret qui y vivrait,
Entouré des plus beaux atours,
Qui dans les matins,
Comblait angéliquement les animaux et ses jardins !
Les rêves d’enfants sont comme la brume,
Ils sont beaux à pouvoir en parler,
Ils sont purs et tendres comme une terre vierge,
Ils comptent au charme du cœur,
Comme aux yeux leur candeur,
Ils sont à exaucer en grandissant,
Comme sont beaux les rêves d’enfants…
Pensait la gente autour d’elle,
La jeune enfant amie du lièvre,
Qui parlait seule des dunes,
Des dunes d’argent, des dunes de la lune,
Comme des promesses d’avenir resplendissantes,
Qui resplendissaient dans ses yeux à elle gris et fascinants,
Ses yeux rêveurs et levés vers le ciel !
Dans le froid mordant,
Mordu par sa blessure,
L’homme du château était,
Et près des eaux du petit lac aux cygnes,
Dans le froid mordant,
Mordu par sa blessure,
L’homme du château était,
Et près des petits pots en fleurs qui lui envoyaient des signes,
Lui disant que le printemps fleurirait,
Et en son cœur avant l’été,
Son amour serait trouvé,
Et dans l’eau on apercevait un cygne avec un collier,
Qui était réfléchi dans les eaux et ses reflets.
Et il se souvint de la légende,
Que seule la reine fantôme pouvait,
Du ciel resplendir sa couronne ou son collier,
Dans les reflets miraculeux des eaux,
Au-dessus des élus cygnes…
Venue de la lande,
Elle était toujours,
Belle comme l’amour,
Et le cygne innocent,
Admirait son portrait !
Le châtelain divin le roi,
Savait que c’était elle alors,
C’était elle, qu’il attendait !
Ô chère promesse perdue,
Ce n’est pas parce que tu es réveillée que tu es perdue,
Ma poésie est telle que maintenant tu sais,
Qu’une promesse chère et retrouvée par amour peut rester, pour toujours à jamais…
L’espoir est tel,
Qu’en vol les hirondelles,
Rêvant aux printemps,
Et de la beauté dans leurs ailes,
Criaillent à tout va,
Et le roi du château,
Qui les entend,
Allume ses chandeliers,
Afin de rendre brillant l’or,
Des feuilles d’or des chandeliers,
Et l’or, de la nature dehors,
Par les lumières illuminée,
Resplendira alors,
De toute la lumière promise,
Par le roi du château rêvant,
Au bel amour qui est à lui…
Il décorera alors,
Toutes les pièces de son château doré,
Pour lui et pour sa belle,
Qui au jour futur doit lui revenir,
Et venir vivre,
Dans le palais merveilleux,
Le château doré,