La Bhagavad-Gîtâ - Shri Aurobindo - E-Book

La Bhagavad-Gîtâ E-Book

Shri Aurobindo

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Beschreibung

Un texte incontournable dans la culture de l'Inde.

Le Mahâbhârata, dont la Gîtâ est un épisode, a pris sa forme actuelle entre le cinquième et le premier siècle avant J.-C. La Gîtâ fait partie du chant intitulé Bhîshma Parvan. « Mahâbhârata » signifie littéralement « grande Inde »; c’est un récit épique des Hindous de jadis qui eurent la vision d’une Inde puissante, une par sa culture, unifiée en sa vie politique, s’étendant des Himâlayas au Cap Comorin.
Ce qui nous importe, avant tout, c’est la rencontre d’un long poéme épique avec ses lecteurs, la découverte d’une autre littérature, d’une autre parole, d’un autre language. Ce qui nous importe, c’est ce souffle de vie qui transporte le lecteur à travers les âges.

Partez à la découverte de cette épopée indienne, fondatrice de la spiritualité hindoue !

EXTRAIT

Le premier chapitre introduit la scène, le décor, les circonstances et les personnages impliqués qui déterminent les raisons de la révélation de la Bhagavad-Gita. La scène est la plaine sacrée de Kuruksetra. Le décor est un champ de bataille. Les circonstances sont la guerre. Les personnages principaux sont le Seigneur Suprême Krishna et le Prince Arjuna, témoins de quatre millions de soldats dirigés par leurs commandants militaires respectifs. Après avoir nommé les principaux guerriers des deux côtés, Arjuna de plus en plus abattu est décrit en raison de la peur de perdre des amis et des parents au cours de la guerre imminente et les péchés subséquents attachés à de telles actions.

Dhritarâshtra :
1. – A Kurukshétra, sur le champ de l’accomplissement du dharma, qu’ont-ils fait, ô Sanjaya, réunis, désireux de livrer bataille, mon peuple et les Pândavas ?
2. – Alors le prince Duryodhana, ayant vu l’armée des Pândavas déployée en ordre de bataille, s’approcha de son maître et lui parla ainsi :
3. – « Contemple, ô âchârya, cette armée puissante des fils de Pându, alignée par le fils de Drupada, ton intelligent disciple.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Shri Aurobindo (1872-1950) est un philosophe, poète et écrivain spiritualiste indien.

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PROLOGUE

L’histoire de la Gîtâ

Le Mahâbhârata, dont la Gîtâ est un épisode, a pris sa forme actuelle entre le cinquième et le premier siècle avant J.-C. La Gîtâ fait partie du chant intitulé Bhîshma Parvan. « Mahâbhârata » signifie littéralement « grande Inde »; c’est un récit épique des Hindous de jadis qui eurent la vision d’une Inde puissante, une par sa culture, unifiée en sa vie politique, s’étendant des Himâlayas au Cap Comorin. Kuru est le nom d’un important kula, ou clan, de ce temps, et Kurukshétra était un vaste champ proche de la capitale, Hastinapur (Delhi ), où les Kurus avaient coutume de célébrer leurs sacrifices religieux. Quand Dhritarâshtra, le roi aveugle des Kurus, devint vieux, il décida de donner son trône, non à son fils Duryodhana, mais à Yudhishthira, fils aîné de feu son frère cadet Pându; car Duryodhana, adonné au mal, n’était pas digne de gouverner un dharmarâjya (royaume où règnent les principes de droit et de justice, idéal de l’Inde ancienne) comme l’était Yudhishthira, en qui s’incarnaient la vertu et la pureté. Mais Duryodhana, par ruse et trahison, s’empara du trône et chercha par tous les moyens à anéantir Yudhishthira et ses quatre frères. Krishna, le Dieu incarné, chef du clan Yâdava, ami et parent des Kurus, tenta de réconcilier les deux partis. Au nom des cinq frères Pândavas (fils de Pându), il réclama seulement cinq villages; Duryodhana refusa brutalement : sans bataille, dit-il, il ne donnerait pas même ce qui pourrait tenir de terre sur la pointe d’une aiguille. Aussi devint-il inévitable de se battre pour la justice et le droit. Tous les princes de l’Inde se joignirent à l’un ou à l’autre parti. Krishna, ami impartial, offrit un choix aux partis opposés : Duryodhana choisit d’avoir pour lui la puissante armée de Krishna, et Krishna lui-même, seul, entra dans l’autre camp – et encore n’était-ce pas comme combattant, mais seulement comme conducteur du char d’Arjuna. Drona, qui avait instruit en l’art militaire les fils de Dhritarâshtra (les Kauravas) aussi bien que les fils de Pându (les Pândavas), prit le parti de Duryodhana, parce que son vieil ennemi Drupada avait choisi l’autre camp. Bhîshma, grand-oncle des Kauravas et des Pândavas, l’homme qui avait observé la chasteté durant toute sa vie, l’homme le plus fort de son temps, même en son grand âge, était le chef du parti qui avait essayé de réconcilier les Kauravas et les Pândavas. Mais quand les tentatives de paix échouèrent et que la guerre devint inévitable, il décida, après un examen scrupuleux de son devoir et de ses obligations, de prendre le parti de Duryodhana. Il savait que Duryodhana avait tort, et si la bataille n’eût concerné que les deux branches de la famille, il fût demeuré neutre. Mais quand il vit qu’à la faveur d’une querelle de famille, les anciens ennemis du clan Kuru s’étaient rangés avec les Pândavas, il décida de combattre aux côtés de Duryodhana pendant dix jours seulement, puis de se retirer en une mort volontaire (obtenue par des moyens non-physiques). Du point de vue de la seule puissance militaire, le parti de Duryodhana était nettement supérieur à celui de son adversaire. Mais cette supériorité était plus que compensée par la présence, dans l’autre camp, de Krishna. Sanjaya, le conducteur du char du vieux roi Dhritarâshtra, lui raconte ce qui se passe sur le champ de Kurukshétra où les deux armées se sont assemblées pour une lutte sans merci, jamais surpassée en importance et en grandeur dans l’histoire de l’Inde ancienne. C’est alors que commence la Bhagavad-Gîtâ, littéralement le Chant Divin, ainsi appelé parce qu’il dit les paroles de Krishna, le Divin incarné, et parce qu’il enseigne à l’homme à s’élever au-dessus de la conscience humaine jusqu’à une conscience divine supérieure, réalisant ainsi sur la terre et dans le corps humain, le Royaume des cieux. Des cinq frères Pândava, l’aîné, Yudhishthira, était le plus pur et le plus vertueux, sattvique; le cadet, Bhîma, le plus fort, rajasique, alors qu’en Arjuna, le troisième frère, était un équilibre de pureté et de force, de sattva et de rajas; aussi fut-il choisi par le Divin pour être Son principal instrument dans la grande guerre qui devait déterminer, pour le monde, un cycle, yugântara – pour être aussi un disciple à qui donner le divin message conduisant l’humanité à son but : l’immortalité sur terre.

Le personnage historique de Krishna

Krishna, sans aucun doute, a existé. Son nom se trouve pour la première fois dans la Chhândogya Upanishad. Nous savons que Krishna et Arjuna étaient l’objet d’un culte religieux dans les siècles avant l’ère chrétienne; et l’on a quelque raison de supposer qu’ils étaient ainsi adorés en vertu d’une tradition religieuse et philosophique d’où la Gîtâ a pu tirer beaucoup de ses éléments et même la base de sa synthèse de la connaissance, de la dévotion et des œuvres; il se peut aussi que le Krishna humain ait été le fondateur, ou le réformateur, ou du moins l’un des premiers instructeurs de cette école. Il est fort possible que la Gîtâ, malgré sa forme plus récente, représente le résultat, dans la pensée indienne, de l’enseignement de Krishna. Le rapport de cet enseignement avec le personnage historique de Krishna, avec Arjuna et la guerre de Kurukshétra, pourrait bien être plus qu’une fiction poétique. Dans le Mahâbhârata, Krishna est représenté à la fois comme personnage historique et comme Avatar; il faut donc que son culte et sa qualité d’Avatar aient été déjà bien établis au temps – vraisemblablement entre le cinquième et le premier siècle avant Jésus-Christ – où le vieux récit, le vieux poème ou la tradition épique des Bhâratas prit sa forme présente. Il y a aussi dans le poème une allusion à l’histoire ou à la légende de la jeunesse de l’Avatar à Vrindâvan – qui, développée par les Purânas en un intense et puissant symbole spirituel, a exercé une influence si profonde sur l’esprit religieux de l’Inde. Nous trouvons aussi dans le Harivamsha un récit de la vie de Krishna, évidemment plein de légendes, qui forme peut-être la base des récits purâniques. Mais tout cela – d’un intérêt considérable pour l’histoire – n’a aucune importance en vue de notre présent dessein. Ce qui nous importe, avant tout, c’est la rencontre d’un long poéme épique avec ses lecteurs, la découverte d’une autre littérature, d’une autre parole, d’un autre language. Ce qui nous importe, c’est ce souffle de vie qui transporte le lecteur à travers les âges.

A verba futuroruM

1 - DÉPLORER LES CONSÉQUENCES DE LA GUERRE

Le premier chapitre introduit la scène, le décor, les circonstances et les personnages impliqués qui déterminent les raisons de la révélation de la Bhagavad-Gita. La scène est la plaine sacrée de Kuruksetra. Le décor est un champ de bataille. Les circonstances sont la guerre. Les personnages principaux sont le Seigneur Suprême Krishna et le Prince Arjuna, témoins de quatre millions de soldats dirigés par leurs commandants militaires respectifs. Après avoir nommé les principaux guerriers des deux côtés, Arjuna de plus en plus abattu est décrit en raison de la peur de perdre des amis et des parents au cours de la guerre imminente et les péchés subséquents attachés à de telles actions.

Dhritarâshtra : 1. – A Kurukshétra, sur le champ de l’accomplissement du dharma, qu’ont-ils fait, ô Sanjaya, réunis, désireux de livrer bataille, mon peuple et les Pândavas ? 2. – Alors le prince Duryodhana, ayant vu l’armée des Pândavas déployée en ordre de bataille, s’approcha de son maître et lui parla ainsi : 3. – « Contemple, ô âchârya, cette armée puissante des fils de Pându, alignée par le fils de Drupada, ton intelligent disciple. 4-6. – Vois, dans cette armée puissante, des héros et de grands archers qui, dans la bataille, égalent Bhîma et Arjuna : Yuyudhâna, Virâta, et Drupada au grand char, Dhrishtaketu, Chekitâna et le vaillant prince de Kâshi, Purujit et Kuntibhoja, et Shaibya, grand entre tous les hommes, Yudhâmanyu le fort et Uttamaujas le victorieux, le fils de Subhadrâ et les fils de Draupadî, tous héros de grande prouesse. 7. – De notre côté aussi, ô meilleur des deux-fois nés, connais ceux qui se distinguent entre tous, les chefs de mon armée. Pour que tu les remarques, voici, je te les nomme. 8-9. – Toi-même et Bhîshma et Karna et Kripa, victorieux dans la bataille, Ashvatthâman, Vikarna et aussi Saumadatti, et d’autres héros nombreux ont pour Moi fait abandon de leur vie. Tous sont pourvus d’armes et de projectiles divers, et bien versés dans l’art de la guerre. 10. – Illimitée est notre armée, et elle est conduite par Bhîsma, tandis que la leur est limitée, et dépend de Bhîma. 11. – C’est pourquoi, vous tous qui vous tenez dans vos divisions respectives sur les différents fronts de bataille, défendez Bhishma ». 12. – Réjouissant le cœur de Duryodhana, le puissant ancêtre (Bhîshma), l’ancien des Kurus, faisant retentir le champ de bataille d’un rugissement de lion, souffla dans sa conque. 13. – Alors conques et tambours, trombes et cors soudainement résonnèrent, et la clameur devint immense. 14. – Alors, debout dans leur grand char attelé de chevaux blancs, Mâdhava (Krishna) et le fils de Pându (Arjuna) soufflèrent dans leurs conques divines. 15-16. – Hrishîkesha (Krishna) souffla dans sa Panchajanya et Dhananjaya (Arjuna) dans sa Devadatta (don des Dieux); Vrikodara aux terrifiants faits d’armes souffla dans sa conque puissante Paundra; le roi Yudhishthira, fils de Kuntî, fit retentir Anantavijaya; Nakula et Sahadeva, Sughosha et Manipushpaka. 17-18. – Et Kâshya au grand arc, et Shikhandin au grand char, Dhrishtadyumna et Virâta et Sâtyaki l’invaincu, Drupada et les fils de Draupadî, ô Seigneur de la terre, et Saubhadra au bras puissant, firent de toutes parts résonner leurs conques. 19. – Ce mugissement tumultueux, se répercutant par la terre et le ciel, déchira le cœur des fils de Dhritarâshtra. 20. – Alors, voyant les fils de Dhritarâshtra alignés en ordre de bataille, et les projectiles déjà volant, le fils de Pându (Arjuna), dont l’emblème est un singe, saisit son arc et dit ces paroles à Hrishîkesha, ô Seigneur de la terre ! 21-23. – O Achyuta, arrête mon char entre tes deux armées, afin que je puisse voir ces myriades d’hommes impatients de se battre, que je dois affronter en cette fête du combat, afin que je puisse contempler ceux qui sont venus ici défendre la cause du fils pervers de Dhritarâshtra. Sanjaya : 24-25. – Gudâkesha (Arjuna) lui ayant parlé ainsi, Hrishîkesha arrêta le meilleur des chars entre les deux armées, ô Bhârata, devant Bhîsma, Drona et tous les princes de la terre, et dit : « Regarde, ô Pârtha, ces Kurus assemblés. » 26. – Alors vit Pârtha dans les camps opposés oncles et aïeuls, maîtres, cousins, fils et petits-fils, camarades, beaux-pères, bienfaiteurs. 27. – Voyant tous ces parents alignés pour la bataille, Kaunteya (Arjuna), envahi de grande pitié, parla ainsi dans le découragement et la tristesse. 28-29. – Voyant les miens, ô Krishna, ainsi prêts à combattre, mes membres fléchissent et ma bouche se dessèche, mon corps tremble et mes cheveux se dressent; Gândîva (l’arc d’Arjuna) glisse de mes mains et toute ma peau semble brûler. 30. – Je ne puis me tenir debout et mes pensées semblent un tourbillon; et aussi je vois des présages funestes, ô Késhava. 31. – A quoi bon tuer les miens dans la bataille ? O Késhava, je ne désire ni victoire, ni royaumes, ni plaisirs. 32-35. – Pour nous, qu’est-ce qu’un royaume, ô Govinda, que sont les jouissances, qu’est-ce même que la vie ? Ceux pour qui nous désirons royaumes, jouissances, plaisirs, les voici dans la bataille, abandonnant vie et richesses – maîtres, pères, fils, aussi bien que grands-pères, oncles, beaux-pères, petits-fils, beaux-frères et autres parents. Je ne voudrais consentir à les tuer, dussé-je être tué moi-même, ô Madhusûdana, même pour régner sur les trois mondes – bien moins encore pour la terre ! Quels plaisirs pourront être nôtres, ô Janârdana, quand nous aurons tué les fils de Dhritarâshtra ? 36. – Le péché nous saisira si nous les tuons, bien qu’ils soient les agresseurs. Aussi, pour nous, ne sied-il pas de tuer les fils de Dhritarâshtra, nos parents; en vérité, comment pourrions-nous être heureux, ô Mâdhava, tuant notre propre famille ? 37-38. – Bien qu’eux, aveuglés par la convoitise, ne voient nul péché à détruire la famille, nul crime à combattre des amis, pourquoi nous, n’aurions-nous pas la sagesse de reculer devant un tel péché, ô Janârdana, nous qui voyons, en la destruction de la famille, le mal ? 39. – La famille anéantie, ses traditions éternelles sont détruites; dans l’effondrement des traditions, la famille entière est entraînée hors de la loi. 40. – Quand domine l’illégalité, ô Krishna, les femmes de la famille deviennent corrompues; les femmes corrompues, ô Vârshneya, alors vient la confusion des varnas. 41. – Cette confusion conduit à l’enfer les destructeurs de la famille, et la famille elle-même; car les ancêtres, privés de pinda et de libations, périssent. 42. – Par ces méfaits des destructeurs de la famille, qui conduisent à la confusion des ordres, les lois éternelles de la race et la loi morale de la famille sont détruites. 43. – Et les hommes dont les mœurs familiales sont corrompues, ô Janârdana, vivent à jamais dans l’enfer. On nous l’a dit. 44. – Hélas ! nous étions engagés en un grand péché, nous qui cherchions à massacrer nos proches, par soif des plaisirs de la royauté. 45. – Il vaut mieux pour moi que les fils de Dhritarâshtra, armés, me massacrent désarmé et sans résistance. Sanjaya : 46. – Ayant ainsi parlé sur le champ de bataille, Arjuna s’affaissa sur le siège du char, laissant tomber l’arc divin et le carquois inépuisable, l’esprit accablé par le chagrin.

2 - LA RÉALITÉ ÉTERNELLE DE L’IMMORTALITÉ DES ÂMES

Dans le chapitre deux Arjuna accepte la position en tant que disciple du Seigneur Krishna et demande au Seigneur de l’instruire dans la façon de dissiper sa lamentation et sa douleur. Ce chapitre est souvent considéré comme un résumé de la Bhagavad-Gita. Ici beaucoup de sujets sont expliqués comme : karma yoga, jnana yoga, sankhya yoga, buddih yoga et l’atma qui est l’âme. La prédominance a été donnée à la nature immortelle de l’âme existant au sein de toutes les entités vivantes et il a été décrit en grand détail.

Sanjaya : 47. – A celui qui était ainsi envahi de pitié, les yeux affligés et pleins de larmes, le cœur déprimé et découragé, Madhusûdana dit ces paroles : 48. – D’où te sont venus cet accablement, cette souillure, cette obscurité d’âme à l’heure de la difficulté et du péril, ô Arjuna ? Telle n’est pas la voie chère à l’homme âryen; cet état ne vient point des deux ni ne peut conduire aux deux, et sur terre il aliène la gloire. 49 – Ne déchois point, ô Pârtha, de la virilité du lutteur et du héros ! C’est indigne de toi. Défais-toi de cette couardise ! Debout, ô Parantapa ! Arjuna : 50. – Comment, ô Madhusûdana, pourrai-je, dans la bataille, frapper Bhîshma et Drona avec des armes, eux qui méritent vénération, ô Destructeur des ennemis ?