La flamme retrouvée - Gérard Clech - E-Book

La flamme retrouvée E-Book

Gérard Clech

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Beschreibung

Un jour, l’amour l’a quitté sans espoir de retour. Mais, pendant un peu plus d’un an, Gérard Clech a continué à écrire des poèmes pour celle qu’il aimait. Qu’ils soient tristes ou joyeux, hommages ou reflets de scènes observées, relatées ou vécues, il a compilé ces textes. Mis bout à bout, ils ont fait sens et sont devenus une œuvre. Et le miracle s’est produit… L’amour est revenu !


À PROPOS DE L'AUTEUR 


Depuis l’adolescence, Gérard Clech s’essaye avec plaisir à l’écriture et explore divers genres littéraires : poésie, roman et théâtre.

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Seitenzahl: 47

Veröffentlichungsjahr: 2023

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Gérard Clech

La flamme retrouvée

Recueil

© Lys Bleu Éditions – Gérard Clech

ISBN : 979-10-377-9759-9

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Pour Reine.

Pour mes trois enfants.

Il n’y a qu’un remède à l’amour : aimer davantage.

Henry David Thoreau

2022, une année particulière

C’était l’année 2022. Une année particulière. Le Covid n’était pas parti mais se faisait plus discret. Les crises se multipliaient, se succédaient, à un rythme échevelé. L’Ukraine avait été envahie par la Russie et nous vivions,

par écrans interposés, des horreurs qu’on croyait réservées aux livres d’histoire.

La crise économique, en conséquence, s’emballait. La pauvreté aussi.

Nous avions un nouveau Président mais c’était le même. Les jours d’hiver arrivaient et nous n’arrivions pas à les retenir.

En 2022, j’écrivais pour un journal en ligne une trentaine d’articles – moi qui n’étais plus journaliste depuis 2014. J’y parlais politique, antisémitisme, médias, littérature et histoire. Avec un petit ou un grand H.

2022 fut l’année de la fin de l’amour. Enfin, je le croyais, car comme le phénix, il est revenu. Une renaissance miraculeuse sur les cendres fumantes où il s’était échoué. Et la femme de ma vie, celle qui ne cesse de faire battre mon cœur, a mis sur mes plaies ses baisers sucrés.

Elle a fait mieux que ça : elle m’a permis de reprendre la plume qui commençait à rouiller. Deux livres pour enfants exhumés, je me lançais dans ce recueil de poésies et de textes libres. Mais surtout je me plongeais à corps perdu dans un roman sur quatre héros, aujourd’hui décédés.

Cela a donné un nouveau sens à ma vie.

Car ma vie, j’en suis certain maintenant, c’est l’écriture.

Merci la vie, merci la littérature et l’écriture, merci la poésie.

Merci à la femme que j’aime et ne cesserai jamais d’aimer.

Paris, le 14 décembre 2022

La flamme de la soldate inconnue

Flamme du mystère

Celle de la soldate inconnue

Une étrange lueur qui rougeoie

Sous l’Arc, mais sans les flèches

Triomphe pour toutes les femmes

Honneur à toutes les mères

Dont les enfants ont grandi

Se sont nourris de leur amour

Pour s’élancer dans la vie

Mères courage abandonnées à leur tristesse

Quand les enfants qu’elles font naître ne rentrent pas du front

Femmes en proie au désir incontrôlé des hommes sans vertu

Victimes dignes d’un combat inégal

Je rallumerai votre flamme, soldates inconnues

Même clandestinement s’il le fallait

Pour faire taire l’injustice de n’honorer jamais

Que les hommes morts au combat

Vous qui nous donnez la vie

Et l’amour ici-bas.

Un immeuble en partage

À vous êtres étranges

Croisés dans l’ascenseur

Ou bien dans l’escalier

À jamais étrangers

Mais si proches à toute heure

Quand je dors ou je mange

Quand je me douche

Ou bien quand je fais l’amour

Pourtant, on ne se parle pas

À peine se salue-t-on

Vous, les ombres familières

Dont je connais le nom

Un immeuble en partage

Et nos solitudes parallèles

La vie urbaine en somme

Rien donc que du banal

Ça n’est ni bien ni mal

Nous vivons dans la norme.

Partie

Confus, un peu perdu

Et transi par le froid

J’errai dans les rues sourdes

Enveloppées de mystère

Cherchant vainement l’ombre

De celle que j’aimais

Choqué par l’évidence…

Elle m’avait quitté

Me léguant une énigme

En plus d’un abandon

Je croyais la connaître

Elle n’était que secrets

Secrets que par amour

Ou bien naïveté

Je n’avais su percer.

Crépuscule

Laisser l’esprit vagabonder

Et le cœur voltiger

Le souffle court et l’œil écarquillé

Se redresser d’un coup

Et scruter l’horizon

Tenter de dénicher un obstacle à franchir

Écouter le vent mugir

Comme le son d’un violon

Ou la plainte du loup

Qui voit le jour se lever

La lune dégringoler

Et rendre les armes sans même avoir lutté.

Cauchemar

Soir d’hiver, nuit de neige

À l’heure des sortilèges

Tandis que ma vie se désagrège

La magie me fait des tours

L’épaisseur du mystère

Qui soudain emplit l’air

Me fait quitter la terre

Crée le vide tout autour

À travers et à tort

Je tente d’échapper au sort

Qu’un sorcier un brin retors

A jeté sur ma vie

La cruauté de l’heure

Se transforme en terreur

Et la somme de mes peurs

Confine à la folie

Mais dans un brusque sursaut

J’échappe à mon bourreau

Confiant à mon cerveau

Des raisons de lutter

Je cours et je m’esquive

Sortant de ma dérive

Je regagne la rive

J’ai pu en réchapper.

Nos vies de confettis

Nos vies de confettis

Confinés de l’aube jusqu’à minuit

Nos vies de cons finis

Qui rêvent que demain

Ressemble de nouveau

Un peu, juste un peu

À nos vies d’hier

En été, comme en hiver

Nos vies de confettis

Même si c’est pas la fête

Nos vies d’amoureux contrits

À distance, pas le choix

Quand les jours s’écoulent

Comme une larme sur la joue

Parce qu’il ne faut pas qu’on coule

Que l’on tombe à genoux

Nos vies de confinés

Nos jours décaféinés

Nos nuits en décalé

À distance, pas le choix