5,99 €
Parce que tu es responsable du plus terrible des amours la voilà entre tes mains la mort de mon coeur Dans ce deuxième recueil de poésie, Audrey Berche signe la force de sa douleur dans le seul et unique but de pouvoir l'exprimer à défaut de pouvoir la guérir.
Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:
Seitenzahl: 22
Veröffentlichungsjahr: 2023
Brûler
À toi, tendre Amour
Et je ne cesse de me dire
qu’on a été trop aveugle
devant la si belle histoire
qui nous tendait
ses doux bras amoureux
Quand la nuit se lève
je rêve d’un Noël
qui sonnerait comme une fête
plutôt qu’hurler
comme un enfer
je rêve d’un Noël
qui sonne chaleur
et non douleur
qui sonne sourires
et non souffrir
je rêve d’un Noël
où l’on se prend dans les bras
plutôt que d’hurler avec fracas
où on embrasse ses proches
plutôt que subir les reproches
Je ne sais pas être heureuse
J’ai cessé de croire
qu’appartenir à un coeur
était la seule issue
pour être heureuse
Tomber
pour mieux pleurer.
Que la tempête dans mon coeur
s’efface, avant de sourire
à un nouveau soleil
Il y a tellement de hurlements dans ma tête
que j’ai sans cesse l’impression
que je vais imploser
quand ils se mêlent aux chuchotements
mon coeur n’a qu’une envie
cesser de battre
pour enfin trouver la paix
Avoir sans cesse
l’impression d’être une fleur
fanée, au milieu des autres
celles qui s’épanouissent
sans jamais se soucier
de la dernière qui hurle
par la seule force de son coeur,
l’immensité de son chagrin
J’ai peur de la nuit. Non pas d’un monstre qui se cacherait sous mon lit, mais de mes propres pensées. Elles qui surgissent soudainement quand je ferme les yeux. Elles sont déjà bruyantes quand le soleil est là, mais quand vient la lune, elles hurlent… elles hurlent si fort que mon coeur ne s’entend plus lui-même. Parfois même, j’aimerais que tout s’arrête, pour bénéficier ne serait-ce que quelques minutes, d’un silence réconfortant.
Je ne sais tellement pas qui je suis
qu’une fois par mois
je dois affronter ma peur des transports
pour aller voir une inconnue
qui donnera à mon âme
les réponses qu’elle cherche
depuis déjà vingt-et-un ans
J’ai déjà posé ma plume
dans deux recueils
il y a tant de poèmes
qui ont défilé sur les pages
où je finissais par confier
que maintenant tout allait bien
pourtant me revoilà
à poser mes pleurs sur du papier
parce qu’au fond
ce qui définit le poète
c’est qu’il ne guérit jamais
Je te revois encore
couteau à la main
me dire de me taire
me menacer, me dire
que tout sera pire
et aujourd’hui
je dois encore faire
comme si rien n'était arrivé
parce que ceux qui sont censés m’aimer
sont de ton côté
Et chaque fois qu’ils me blessent
pas un seul, n’a la décence
de s’excuser
Je n’ai jamais avoué à qui que ce soit
que nombreuses sont les fois