La nouvelle civilité sexuelle - G. Kâma - E-Book

La nouvelle civilité sexuelle E-Book

G. Kâma

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Beschreibung

Nathalie, une jeune femme passionnée par le plaisir sexuel, croise le chemin de François-Xavier, un professionnel de l'industrie automobile. Ensemble, ils se lancent dans l'apprentissage des zones érogènes et des massages tantriques, avec l'objectif de devenir des maîtres dans l'art de l'amour. Seront-ils capables de réaliser leurs fantasmes et de se transformer en véritables experts du plaisir ?

À PROPOS DE L'AUTRICE

Bien que beaucoup considèrent la sexualité comme un tabou, en particulier parmi les adolescents, la sexualité devient une question complexe, associée à des notions de domination et à de nouveaux risques. Avec "La nouvelle civilité sexuelle", G. Kâma propose des pistes pour une sexualité épanouie, bienveillante et responsable.

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G. Kâma

La nouvelle civilité sexuelle

Une sexualité épanouie, bienveillante sans contrainte,

et responsable :

du « safer sex »

Roman

© Lys Bleu Éditions – G. Kâma

ISBN : 979-10-377-9513-7

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Avant-propos

Nombre de débats et d’écrits actuels portent :

– Sur l’égalité homme/femme ;
– Sur des revendications de néo-féministes ;
– Sur le machiste de « mâles blancs » ;
– Sur les aspirations sexuelles de certaines minorités ;
– Sur le plaisir féminin.

Sur plusieurs de ces domaines, je ne me sens pas très concerné, et puis je ne peux pas en dire grand-chose. Si ce n’est de clamer : « C’était mieux avant »… Avant le Sida, avant Internet, avant aussi les réseaux sociaux… Avant l’électricité !

Mais avant, il y avait aussi des conditions de vie et de travail parfois exécrables (aujourd’hui pour beaucoup et bien heureusement condamnables).

Y avait-il moins de misère, moins de violence, moins d’insécurité… c’est par sûr, moins de doutes, moins de résilience… peut-être !

Il était facile d’émettre de la prospective en 2022 (date de l’écriture de ce livre) se déroulant dans les années 60 (date de l’histoire racontée). Je n’ai pu y résister sur un sujet particulier : les maladies sexuellement transmissibles ; un risque dont je me suis occupé professionnellement pendant plus de 15 ans, car si le danger persiste toujours, il a seulement, lui aussi, beaucoup changé.

Ce que je déplore aussi :

– Ce sont les nouveaux rapports entre les hommes et les femmes qui s’instaurent tant sur le plan spirituel que relationnel. L’on se dirige chacun de son côté, sans se rencontrer, sans échange, sans se parler, sans même se regarder ni s’accepter, créant cette vague woke qui risque d’emporter les États-Unis et les pays anglo-saxons vers de graves troubles sociaux.
– En France (pour l’instant à l’écart de ce péril woke), mais on confond souvent éducation sexuelle et pornographie : nombre de jeunes ne reçoivent leur apprentissage d’éducation sexuelle qu’à travers des vidéos pornographiques affligeantes (surtout pour les femmes en général).

Homme/femme, nous possédons des différences biologiques, de penser, et de façon de réagir, découvrons-les et faisons en sorte qu’elles deviennent complémentaires et qu’elles s’additionnent.

La sexualité des femmes s’avère plus axée et sur l’affectivité et la conjugalité alors que chez l’homme cette sexualité s’axe sur le désir, sur le physique. Nombre d’hommes sont animés par le culte de la performance, obsédés par la taille de leur pénis, et de leur endurance pendant le coït.

Les femmes, entre elles, parlent librement de leur sexualité, rarement les hommes vont se confier sur la taille de leur sexe ou sur leur souffrance d’être un éjaculateur précoce.

De même, peu d’entre eux n’envisagent pas le plaisir sans une pénétration. Ils ne sont pas dans le partage, mais plutôt préoccupés à autoévaluer leur performance du moment. Dès l’âge de 12 ans, ils sont plongés dans un porno ultra-patriarcal, où la femme est au service du plaisir d’un partenaire ultra-viril. Pour vivre, au final, vivent une sexualité assez ennuyeuse et toxique, à la fois pour leur partenaire et pour eux-mêmes.

Nombre de mâles du règne animal éprouvent du plaisir dans l’acte d’amour, alors que la femme reste la seule de toutes les femelles de la création à pouvoir y prendre du plaisir. Cela possède sûrement un sens à découvrir !

Alors, pourquoi ne pas en profiter ? Et proposer une nouvelle sexualité basée sur l’égalité d’initiative entre les deux partenaires, sans aucune contrainte ni sans violence, à la recherche d’harmonie, de plaisirs et d’AMOUR.

Le sexe n’est pas honteux et malsain alors que c’est naturel.

D’où cet ouvrage : La nouvelle civilité sexuelle.

Aimons-nous ensemble, sans désir de domination.

Une baisse de la libido des femmes ?

Beaucoup d’autrices féministes, elles affirment déjà, depuis quelque temps, que certains comportements typiquement masculins au sein des couples hétérosexuels nuiraient grandement à la libido de leur compagne. Monique Haicault en 1984 dans son article La Gestion ordinaire de la vie à deux : quand on met une claque à sa compagne, on lui montre peu son amour pour elle).

Elles évoquent comme causes (elles ont tout à fait le droit de le penser) :

– La double charge de travail entre une vie professionnelle et la gestion du foyer ;
– De s’occuper en plus de toutes les tâches domestiques et de l’organisation générale du foyer, de la santé et de l’éducation des enfants ;
– L’absence d’égalité au sein du couple ;
– Et en particulier que leur nouveau compagnon se comporte souvent comme un enfant gâté mal éduqué ;
– Celles-ci dénoncent : le patriarcat « du mâle blanc » mis en cause par toutes dans l’idéologie Woke, nuisant à l’égalité Homme/Femme, au point de rejeter même l’usage de ces deux termes distincts (une femme étant plutôt « une personne dotée d’un utérus ».)

À cette double journée, je rajouterai une question d’éducation sentimentale qui se fait souvent de nos jours, chez nombre de jeunes adultes à travers des vidéos particulièrement affligeantes, ainsi qu’à la résurgence d’interdits religieux d’un autre temps.

Aujourd’hui, la science confirme cette diminution de libido. Selon une étude publiée dans la revue Archives of sexual behaviour. Alors que j’y vois, moi, une différence (une complémentarité historique) plutôt qu’une vraie baisse de cette fameuse libido, j’y vois aussi une question de respect du corps des femmes et de non-contrainte via une nouvelle civilité sexuelle. Dans cet ouvrage, j’ambitionne de réconcilier les deux parties qui se retrouveraient pour se faire plaisir !

Une bête de sexe

Une réplique de Charlie (Kelly Ann McGillis) dans Top Gun, en 1986 à Goose, en parlant de son partenaire Tom Cruise : « Votre copain c’est une bête de sexe » a marqué ma vie de jeune adulte et selon ma petite voix. En devenir une, aurait bien convenu à François Xavier, au point qu’à chaque apparition de Tom Cruise, il cherche à quel moment celui-ci va devenir cette « bête de sexe », afin de donnerun peu de piment à l’histoire de ses films.

François Xavier travaille au service de livraison d’un importateur de voitures de sport, auprès de clients extérieurs, ceux qui ont acheté leur voiture auprès d’un concessionnaire de province et qui viennent à Paris pour en prendre livraison.

Nous sommes dans les années 1960.

Un jour est entrée dans le hall, une femme maquillée comme un poids lourd américain, jupe crayon, courte, hauts talons démesurés pour la conduite auto. Bref le phantasme absolu d’un mec encore adolescent comme lui ! Quand il apprit qu’elle venait pour une livraison d’une MG B neuve, il s’est précipité :

FRANÇOIS XAVIER : Alexandre, laisse c’est pour moi.

Démarches et règlement effectués, il procéda à la mise à disposition du véhicule, avec un essai routier autour du garage pour quelques précisions techniques. Elle eut de grandes difficultés pour s’introduire dans le siège baquet du cabriolet, lui offrant ainsi une magnifique vue de ses longues jambes…

Le garage étant situé à proximité du Bois de Boulogne, il allongea le parcours d’initiation, pour prolonger cette rencontre fantasmagorique.

Puis subitement, elle lui déclara :

LA CLIENTE :J’habite Toulon, pour cette livraison, je remplace mon mari qui n’a pas pu venir. Je me sens bien incapable de conduire cette voiture jusqu’à Toulon !

Elle venait de sa ville Fort Lamy au Tchad sans son mari Sahel.

C’était une grande femme blonde avec de longs cheveux qui devaient lui descendre jusqu’au rein. Visiblement dépassée par les événements.

Wow ! Elle suscita un véritable flash dans le cerveau de François Xavier ! Sans aucune hésitation et comme ils entraient sur le périphérique :

LA PETITE VOIX : Clignotant à droite – Direction Autoroute du Sud – va pour Toulon !

Et ce n’est que vers Fontainebleau qu’il reprit sa pleine conscience.

Il n’avait même pas récupéré sa veste, restée sur le dossier de sa chaise, au bureau, il ne possédait aucun argent sur lui.

Comment allait-il pouvoir rentrer à Paris ?

FRANÇOIS XAVIER : Excusez-moi, madame ! 

LA CLIENTE : Appelez-moi Nathalie !

FRANÇOIS XAVIER : Oui, excusez-moi Nathalie, mais je suis parti brusquement et je n’ai même pas d’argent pour rentrer en train.

NATHALIE :Pas de problème, vous êtes très gentil, naturellement je prends tout en charge, ne vous inquiétez pas.

Elle lui raconta sa vie : mariée avec un haut dirigeant tchadien, ayant eu un petit garçon à 16 ans avec un pécheur mort en mer, que son fils était élevé chez sa grand-mère en Bretagne. Plus personnel, elle lui expliqua comment elle avait recruté ses deux domestiques : un lutteur sénégalais et aussi cuisinier dans un grand hôtel de Dakar et une jeune Ivoirienne ayant fait des études d’histoire de l’Art à Paris, Florence et Amsterdam. Qu’elle les avait installés ensemble dans un studio jouxtant sa villa, alors qu’il ne se connaissait même pas… Qu’elle avait installé dans leur appartement deux caméras de vidéo et qu’elle avait pu constater que dès la première nuit, leurs corps s’étaient bien « entendus ».

François Xavier écoutait poliment, il n’avait, lui, qu’une seule préoccupation en tête : comment allait-il réussir à tisser une relation avec cette femme, disons plus intime !

Elle l’attirait énormément, mais cette femme, une vraie femme, l’intimidait aussi beaucoup. Cela s’annonçait fort bien, elle ne me semblait pas très farouche, mais justement comment lui signifier son très vif intérêt, sans la brusquer et risquer de la fâcher ou de la décevoir, – un vrai dilemme –.

À l’approche de Valence, il n’avait toujours pas progressé dans la concrétisation de ses envies. Le jour tombait, il se lança :

FRANÇOIS XAVIER : Le moteur est neuf, ce serait bien de s’arrêter ici pour la nuit, de le laisser se reposer un peu et de prendre ici deux chambres d’hôtel pour y dormir.

Un hôtel en bord de route. Il descend pour savoir s’il leur reste des chambres.

Il revint et d’une voix peu assurée, il osa un :

FRANÇOIS XAVIER : Il ne leur reste plus qu’une seule chambre pour vous, moi je dormirai dans la voiture.

LA PETITE VOIX :Le mensonge me semble un peu gros, mais ça peut marcher si elle a les mêmes envies que lui !

Ils sont donc contraints de partager la même chambre.

Une fois dans la chambre, lui plutôt embarrassé. Elle, très à l’aise, elle se déshabille entièrement et se glisse sous les draps.

Et il arriva ce qu’il devait arriver. C’est-à-dire ce dont il espérait depuis plus de cinq heures ! Ce fut plutôt bref, mais ils étaient fatigués de la route depuis Paris.

Le lendemain, ils reprirent la route, mais quelque chose avait changé en lui :

LA PETITE VOIX : De la suffisance ?

Il n’était plus le chauffeur de la madame, mais un mec au volant d’une décapotable rouge, sa petite amie, les cheveux au vent, à ses côtés.

Il tenta une allusion sur ce qu’il s’était passé dans la nuit, mais il fut interrompu par une question de Nathalie :

NATHALIE : François, tu as une petite amie ?

FRANÇOIS XAVIER : Pas vraiment, il y a bien une amie, qui vient chez moi, de temps en temps vivre quelques jours, puis qui repart pour une ou deux semaines. Je suis toujours très heureux de la voir, mais je ne sais pas si je l’aime vraiment.

NATHALIE :Tu penses que tu lui donnes du plaisir ?

FRANÇOIS XAVIER : À vrai dire, je n’en sais rien, bien que très attentionné à son égard, j’ai parfois le sentiment que quand nous faisons l’amour, elle le fait surtout pour me faire plaisir plus que pour se satisfaire pleinement.

NATHALIE : En fait, pour cela, tu devrais peut-être apprendre à donner du plaisir à ta partenaire, à mieux connaître le corps des femmes afin de mieux répondre à leurs attentes. Deviens féministe.

LA PETITE VOIX :Ça, c’est une bonne hypothèse, d’ailleurs elle pourrait sûrement l’y aider à la résoudre.

Ils arrivèrent sur les hauteurs de Toulon, une belle villa, comme ils s’y attendaient, avec une piscine entourée de fleurs. Nathalie se précipita dans la maison, pour rejoindre une voix féminine, pleine de rires et de manifestations de joie.

La suivant de près, il pénétra à mon tour dans le salon de la maison. Il n’y avait personne, les rires provenaient du couloir. Il s’assit dans un fauteuil pour attendre, sans trop savoir quoi faire. Au bout d’un moment, il est allé aux nouvelles dans le couloir, au fond il identifia le lieu de ses éclats. C’était la Salle de bain, où il vit par une porte entrouverte debout dans la baignoire, Nathalie et une jeune métisse d’une petite vingtaine d’années, toutes les deux entièrement nues. La petite avec des petits seins à petits tétons, elle savonnait les seins de Nathalie sans gant de toilette, peau contre peau, et Nathalie, avec des seins et des bouts plus gros, elle semblait visiblement y prendre un grand plaisir.

La bonne taille d’un sein d’une femme. Il doit : « remplir la main d’un honnête homme » selon Victor Hugo ou Ninon de Lenclos – je ne sais plus au juste –.

On dit aussi que : « le sein idéal c’est le sein de la femme qu’on aime ».

Avec le jet de la douche, la petite caressa les seins de Nathalie qui les pointait en avant comme pour mieux rechercher la caresse de l’eau tiède. Puis le jet se dirigea vers le pubis. Nathalie s’appuya contre le mur, et avec ses doigts, elle ouvrit ses lèvres pour découvrir son clitoris et mieux le placer sous le jet. Qui chatouilla ce fruit offert. Le pommeau s’agita comme pour faire des vagues. Nathalie se tourna et en se penchant en avant, elle offrit sa raie des fesses et son œillet anal au jet. Sans doute déçue par une sensation qu’elle jugeait trop faible. Elle lui demanda d’enlever le pommeau de la douche afin de diriger la puissance du jet directement sur sa rosette anale. Là, le résultat fut quasi immédiat comme l’indiquait l’intensité des râles de Nathalie penchée en avant, les mains crispées sur le rebord de la baignoire.

Nathalie entreprit de laver les cheveux de Mallia, tout en lui caressant le cou. Un simple effleurement ou un souffle chaud la faisait rougir de plaisirs. Puis elle se hâta d’aller découvrir le potentiel érotique