La Trahison Du Carbone - Dionigi Cristian Lentini - E-Book

La Trahison Du Carbone E-Book

Dionigi Cristian Lentini

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La Trahison Du Carbone

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Peut-on trahir quand on aime vraiment ?

UN ROMAN

DE MOTS ET DE CHIMIE

L'histoire racontée dans ce livre est uniquement le fruit de la fantaisie et de l'imagination de l'auteur.

Toute référence ou analogie à des faits, des personnages ou des lieux qui ont réellement existé serait purement fortuite.

Copyright @ 2020 - Dionigi Cristian Lentini

Traduit par Florence BAUMIER

A tous ceux qui croient fermement que celui qui aime ne trahit pas et que celui qui trahit n'a jamais aimé.

A un homme merveilleux que je n'ai jamais rencontré.

À un père qui a quitté prématurémentsa femme et cinq jeunes vies pour en sauver héroïquement quatre autres.

A un carabinier qui a honoré son uniforme, bouclier ensanglanté, jusqu'au plus grand sacrifice entre les bombes et les horreurs de la guerre.

À mon arrière-grand-père, Pasquale Sacco.

Ondit que l'AMOUR est incompatible avec la TRAHISON.

On dit que la TRAHISON ne tue que les amours déjà mortes.

On dit que quand tu es amoureux, vraiment AMOUREUX, quand ce que tu ressens est un sentiment pur, absolu, conscient, inconditionnel, quand il ou elle est la première personne à laquelle tu penses quand tu te réveilles et la dernière quand tu t'endors, la seule qui te fait vraiment sentir toi-même, ce qui pour toi, pour reprendre les mots de Battiato, défierait « les courants gravitationnels, l'espace et la lumière pour vous empêcher de vieillir », qui parvient à vous donner stabilité, sécurité, respect, sans demander quoi que ce soit en retour, celui qui te fait sentir comme une meilleure personne, qui te donne l'impression que tout le reste n'a pas d'importance parce que ce qui compte vraiment et ce dont tu as vraiment besoin est déjà à côté de toi... eh bien, on dit que, quand tout cela arrive, il est IMPOSSIBLE que quelque chose parvienne à égratigner cette monade tétragonale bénie par le Ciel, que quelqu'un d'autre puisse miner cet équilibre imperturbable, compromettre le bonheur ou profaner le caractère sacré de cette relation consolidée au fil du temps... impossible d'être attiré, distrait ou tenté par autre chose… impossible (en un mot) de TRAHIR.

On dit que celui qui a vraiment aimé n'a jamais trahi et que celui qui a trahi n'a jamais aimé...

FOUTAISES.

— Oh, bonsoir, Monsieur. J'ai déjà donné le courrier à madame.

— Merci, Filippo. Bonne soirée à vous.

C'était Filippo, le gardien. Moi, je m'appelle Alessandro, 50 ans (j'espère quand même pas trop mal portés), un diplôme d'ingénieur en informatique, un travail qui me satisfait, un appartement presque au centre... et une famille formidable, que je vais vous présenter... dès que ce maudit ascenseur se sera enfin décidé à monter.

Voilà ! On y est.

— Salut mon amour, je suis là.

— Saluuut... Qu'est-ce que c'est ? Tu t'es remis aux études ?

— Mmm... Viens ici, cette odeur de risotto aux champignons m'a déjà donné faim... une grande faim... de t'embrasser.

— D'accord...

— Mmm... Délicieux ! A ta bouche, c'est encore mieux.

— Qu'est-ce que c'est, ça ? (En regardant à nouveau le livre qu'Alessandro tenait)

— Ah, ça ? Rien, c'est pour Vale, qui m'avait demandé de le lui apporter... Au fait, elle est de retour de classe ?

— Oui, elle est dans sa chambre et je pense vraiment que, malgré mon délicieux risotto, elle n'a aucune envie de dîner.

— Et pourquoi ? Qu'est ce qui se passe ? Elle ne va pas bien ?

— Euh... Elle est comme quelqu'un qui vient de découvrir que celui qu'elle croyait jusqu'à hier être l'homme de sa vie n'est, en réalité, que l'un de ces nombreux petits cons qui collectionnent les cœurs brisés... Il semble qu'il l'ait lamentablement trompée avec une camarade de la fac.

— Non. Comment s'appelait celui-ci ? Marco ?

— (Hochant la tête) J'ai appelé Federica tout de suite, puisqu'elle ne veut pas me parler...

— (En soupirant et levant les yeux au ciel) D'accord, je m'en occupe.

Ah, pardonnez-moi, mais je crois bien qu'aujourd'hui n'est pas le meilleur jour pour vous présenter les deux femmes de mon cœur comme j'aurais aimé... Nous allons devoir remettre à plus tard.

Eh, oui… La voilà ! (Jetant un coup d'œil par la porte entrouverte). Cette enfant, devenue une femme avec ses chaussures sur le lit, le regard perdu dans le vide de sa chambre, c'est Valentina... et elle est belle, même avec les larmes noircies de maquillage qui marquent son visage.

— Vale (Frappant à la porte) ... Je peux ?

— NON !

— (Ouvrant la porte) Je t'ai apporté ceci (lui montrant le livre). Tu avais raison, tu l'avais oublié au bureau... Je le laisse ici. Quand est-ce que tu as l'examen de chimie ?

(Valentina ne répond pas)

— Allons... qu'est-ce qu'il y a ?

(Valentina ne répond pas)

— J'ai compris. Tu ne veux pas parler.

— Laisse-moi seule, s'il te plaît. Va-t’en !

— Au moins, prends ça... (en lui tendant un mouchoir)

— J'ai dit, SORS ! (déchirant le mouchoir dans sa main)

— Mauvais coup, hein ?

— S'il te plaît...

— Non, Vale, s'il te plaît, toi écoute-moi. Non seulement tu vas me détester parce que je ne sortirai pas mais je t'assure que tu me prendras pour un fou, un égoïste, un idiot peut-être... quand j'aurai fini de te raconter mon histoire.

La nôtre a toujours été une relation ouverte, directe, sincère… et je veux qu'elle continue à l’être.

Tu te souviens quand je suis venu te chercher à la discothèque, ce soir-là ? Tu tenais le front d'Erika pendant qu'elle vomissait jusqu'à son pancréas sur ce trottoir... Puis elle s'est évanouie et le SAMU est arrivé ; le médecin, en l'examinant, t'a demandé de remplir un formulaire. A la case « cause du malaise », tu n'as pas coché « drogue » ou « alcool », mais tu as descendu la liste avec détermination, là où se trouvait la case « autre », et dans « préciser » tu as ajouté : « ce bâtard qui l'a trahie ».

Tu t'es agrippé à mon duffle-coat beige pendant que l'ambulance s'éloigner avec ton ami. Je t'ai dit : « Ne t'inquiète pas, elle va récupérer. Ce sont des choses qui arrivent. » Tu as alors éloigné ta tête de ma poitrine et, la levant lentement vers la mienne, tu as répondu : « Il ne m'arrivera jamais qu'un salaud puisse me faire du mal... »

— Oui, je sais. Je suis une imbécile, une pauvre idiote naïve.

— Non, Vale, tu n'es pas une imbécile. Tu n'as pas étudié la chimie à fond. C'est pour ça que je t'ai apporté ce livre.

— Écoute, s'il te plaît, tu peux le reprendre. Je me fous des examens, de la chimie, de tes... laisse-moi tranquille...

— Tu te souviens dans la voiture, sur le chemin du retour, de ce que je t'ai promis ?

— Je m'en souviens.

— Je t'ai dit : « Un jour je te raconterai une histoire. » Et bien, ce jour est arrivé. Mais s'il te plaît, ne m'interromps pas, ne dis rien jusqu'à la fin, car sinon je ne pense vraiment pas que je pourrais continuer. Mais JE VEUX tout te dire, sans filtres, sans secrets, comme nous l'avons toujours fait.

— D'accord, je vais t'écouter. Mais ensuite tu pars.

— Oui. C'est promis. Bouge, allez. Fais-moi une place. Je veux d'abord te montrer quelque chose (en montant sur le lit).

(Sortant une vieille photo de son portefeuille) Tu vois cette tête à claque ? C'est Richard... Un gars l'a pris pour nous le jour de son trentième anniversaire.

(Tapant à plusieurs reprises la photo sur un genou)

À l'époque où j'étais aux États-Unis, à Cambridge (Boston), j'étais un enseignant passionné et plaisant du MIT ; mais je n'étais pas un de ces « cerveaux en fuite » peut-être plutôt, un « cœur en fuite » !

Deux ans plus tôt j'avais quitté l'Italie, Rome, ma famille, mes amis, après avoir découvert quelques photos qui, sans même appuyer sur un bouton, avaient brusquement arrêté le film de ma vie : la fille que j'aimais à la folie m'avait trahi.

Le cœur, bien que déchiré, refusait de se fermer ; il refusait de croire quelle raison le poussait inéluctablement et impitoyablement entre l'aorte et l'artère pulmonaire, gelant toutes les zones vasomotrices et bloquant ma respiration dans une sorte de syndrome apnéique obstructif. La preuve était irréfutable : quelques clichés très nets qui ne laissaient aucun doute, des matrices indélébiles de pixels qui la représentaient de dos au lit avec quelqu'un d'autre.

Au milieu de la nuit je voyais encore et encore des éclairs de lumière qui dans la chambre noire projetaient à nouveau ces plans au plafond comme dans un tableau caravagesque ; des éclairs entourés des auréoles de ce corps merveilleux et maudit.

Je me demandais comment cela avait pu arriver ; ce qui se passe à un certain moment, dans l'esprit d'une femme qui trahit. Je me demandais aussi ce que je faisais de mal, ce que j'avais fait pour mériter ce traitement.

Ce furent des jours terribles. C'était mon premier amour véritable. Le monde s'effondra vraiment sur moi, je me refermai sur moi-même... Il n'y avait plus de parents, d'amis, de collègues, d'intérêts, de jour, de nuit... Nous étions barricadés dans ma chambre, moi et mon PC.

Je continuais à me détruire de l'intérieur... Je repris l'écriture, aspergeant des millions de pages blanches d'encre sanglante... C'était peut-être ma façon de trouver, en pur masochiste, la confirmation que ce n'est qu'en descendant dans l'abîme, dans le chaos le plus absolu, presqu'au point de non-retour, qu'il n'y a que là qu'on peut trouver cette dernière lueur qui donne sens à la vie, qui nous fait relever les yeux au ciel... Un ciel, il est vrai, avare d'étoiles, mais le même sous lequel Nietzsche aurait dit : « il faut porter encore en soi un chaos, pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante ».

C'est alors que, dans l'obscurité la plus sombre, je reçus une notification inattendue sur mon ordinateur : c'était un e-mail, l'un de ceux que je pensais ne jamais voir arriver ; il provenait du domaine mit.edu. Ils m'avaient recruté !

Je décidai alors de m'accrocher à ces quelques lignes d'octets, comme le ferait un naufragé avec un bout de bois au milieu de l'océan : je pris alors un avion pour m'envoler vers New York.

A ce moment-là, je ne pensai à rien d'autre qu'à courir. Courir, courir et c'est tout. Dans la course effrénée, je laissai mon téléphone et ma montre dans la boîte en plastique du détecteur de métaux de l'aéroport. Mais, après une fraction de seconde d'hésitation humaine, ça n’avait en fait plus aucune importance. Je continuai à courir, déterminé plus que jamais à ne pas regarder en arrière.

Je montai à bord de ce Boeing 777 alors qu'ils avaient presque détaché l'échelle et les passagers avaient déjà presque tous bouclés leur ceinture. Je mis la mienne alors que je regardais par la fenêtre un Airbus qui faisait le plein... Je le fixai, comme si toute ma vie était là-dedans, des millions de souvenirs d'hydrocarbures à brûler et à expulser à 10 000 mètres d'altitude, dans une longue traînée de clair-obscur.

Installé à Boston, je me lançai dans le travail et la gym. Je m'épuisai volontairement jusque tard dans la soirée, afin d'éviter qu'une fois au lit, les souvenirs ne frappent à la porte de mes pensées ; Je m'effondrais dans un sommeil perturbé mais analgésique et le lendemain, je me remettais à courir.

Je m'étais lié d'amitié avec un monsieur bien aimable d'environ soixante-dix ans. Je l'avais rencontré audacieusement à l'aéroport ; spontanément, il m'avait aidé à trouver un logement. Il s'appelait Alex. Il était vraiment gentil ; il connaissait même quelques mots d'italien... En 1944, il avait combattu à Cassino contre les nazis.

De temps à autre, il venait me voir et me racontait un épisode ou un souvenir, de cette époque, resté bien gravé, avec l'aura et le charme incontestable de quelqu'un qui a eu une belle vie.

Peu à peu, je me suis ouvert à lui, comme si nous avions toujours été de grands amis ; il m'aida à me débarrasser de ce que je n'avais toujours pas réussi à surmonter. Il me fit comprendre que je ne tournerais définitivement la page que lorsque j'aurais pu nuancer ma conception granitique de la trahison par rapport à l'amour. Il n'essaya jamais de me convaincre de ce à quoi il croyait fermement. Il était extrêmement respectueux des opinions des autres mais en même temps il ne renonçait pas à exprimer ses pensées, même lorsqu'il savait qu'il ne pouvait recevoir l'assentiment de son interlocuteur.

Puis, un jour, il disparut. Je ne l'ai jamais revu. J'essayai de le chercher aux alentours, mais personne dans les parages ne pouvait rien me dire à son sujet.

Quelque temps plus tard, en rentrant chez moi, je trouvai un étrange morceau de papier glissé sous la porte d'entrée. Instinctivement, je pensai tout de suite à Alex… mais, en ouvrant ce papier à moitié jauni, je ne lus que trois mots, complètement dénués de sens pour moi : « Bishops and Knights » (évêques et chevaliers).

Je ne connaissais aucun évêque d'aucune confession religieuse et les seuls chevaliers que j'avais rencontrés de toute ma vie étaient ceux de la Table Ronde dans les romans de Chrétien de Troyes.

— Comme c'est étrange ! pensai-je. Quelqu'un a dû se tromper... comme je ne réussissais pas à donner une explication logique à ce message.

Un vendredi 17 (ce qui pour les Américains ne porte pas du tout malheur), un collègue m'invita à le rejoindre à l'exposition philanthropique d'une jeune peintre, Kate McPhill, la cadette bien-aimée du magnat new-yorkais John McPhill, président de la célèbre compagnie McPhill Pharmaceuticals.

Peut-être ne l'ai-je jamais vue plus belle que ce soir-là. Elle avait une robe sombre qui semblait cousue sur elle, ses cheveux relevés qui lui permettaient de faire ressortir avec une élégance aussi ostensible que spontanée, deux pendentifs Tiffany très sensuels. Mais ce qui la rendait irrésistible, c'était cette lumière dans ses yeux qui s'illuminait soudain, quand elle décrivait ses travaux aux experts et aux journalistes.

Je n'ai jamais trop compris l'Art Moderne... encore moins la peinture surréaliste. Pour moi, les grandes heures des arts figuratifs s'étaient arrêtées au Caravage, à Rubens, à Velasquez, peut-être à Rembrandt. Les divers Dali, Magritte, Picasso, Kahlo... étaient comme ces nains qui tentaient de grimper sur les épaules des géants dans quelque livre de Tolkien ; et, bien que certains ont essayé par le passé, même d'éminents experts, de tenter de me faire apprécier leur valeur, pour moi, ils sont restés et restent des nains dans l'infinie Terre du Milieu. Mais j'en ai conscience : cela a toujours été un de mes préjugés, peut-être injustifié ! Certainement une limite, une énorme limite.... Et, comme toute limite, elle me fascinait.

J'essayai donc d'aborder les œuvres de cette galerie avec un certain engagement critique, en essayant de donner à ces traits une interprétation qui me fournirait peut-être un élément particulier de la personnalité de l'artiste.

En particulier, je fus attiré par une peinture de chevaux qui, par certains aspects, rappelait ceux de Spartaco Lombardo, dont mon père était un admirateur convaincu : les animaux, lancés en toute liberté, mais dans la fière conscience d'appartenir à une noble race, ils dégageaient, dans leur dynamisme scénique, un sentiment de solitude cachée, un sentiment, seulement apparent, de liberté. Les rênes étaient lâches, mais elles étaient là ; quelqu'un, à tout moment, aurait pu les reprendre fermement en main, confiner à nouveau ces courbes douces dans un enclos doré mais bien carré. Plus que libres, je voyais ces chevaux à la recherche tant espérée de leur propre chemin, d'une liberté authentique. Plus qu'une exaltation du libre arbitre, je lisais plutôt un désir inexprimé, un sentiment typique de beaucoup d'enfants qui subissent la présence trop encombrante de certains parents.

— Et donc ? Qu'est-ce que tu en penses ? demanda mon bienveillant collègue en s'approchant de moi.

Me tournant vers lui, je me remis à fixer Mc Phill en arrière-plan, comme si je voulais trouver, dans l’extraordinaire lueur de ses yeux, la confirmation de mon analyse improvisée.

— Eh bien, regarde… répondis-je, je ne suis certainement pas Stéphane Berne, mais cette union entre l'art et les femmes est très, très intéressante.

— Ahahahahaha, tu as raison ! rigola mon collègue, se tournant également dans la direction de la maîtresse de maison.

Alors, profitant d'un moment où la foule était moins oppressante, notre tour arriva : on me présenta Kate, alors qu'elle décrivait un paysage marécageux infini, confondant ses propres couleurs aux nuances des roseaux dans le vent et aux arbustes émergeant des marais.

Ces coups de pinceau verticaux sur la toile étaient pour moi une pluie cathartique : soudainement, je me sentais à nouveau vivant, énergique... Ce sourire avait instantanément rouvert un hublot sur le monde.

Je ne suis certainement pas tombé amoureux de la beauté indiscutable de son visage, mais plutôt de ses expressions ; non des courbes de son corps, plutôt de la manière aristocratique mais naturelle avec laquelle elle se déplaçait ; pas des mots policés, mais plutôt le ton avec lequel elle les prononçait... De tous les mystères, l'attraction est sûrement le moins exploré.