Le Bouchon de cristal - Leblanc Maurice - E-Book

Le Bouchon de cristal E-Book

Leblanc Maurice

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  • Herausgeber: Henri Gallas
  • Kategorie: Krimi
  • Sprache: Französisch
  • Veröffentlichungsjahr: 2018
Beschreibung

Quel secret recèle ce bouchon de cristal tant convoité ? Pourquoi certains iraient-ils jusqu'au meurtre pour se le procurer ? Arsène Lupin mène l'enquête. Et notre brillant gentleman devra user de tout son brio pour faire échouer les plans d'un adversaire... redoutable ! 

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Le Bouchon de cristal

Maurice Leblanc

Publication: 1912Catégorie(s): Fiction, Policiers & Mystères
A Propos Leblanc:

Maurice-Marie-Émile Leblanc (11 November 1864 - 6 November 1941) was a French novelist and writer of short stories, known primarily as the creator of the fictional gentleman thief and detective Arsène Lupin, often described as a French counterpart to Conan Doyle's creation Sherlock Holmes.

Chapitre1 Arrestation

Les deux barques se balançaient dans l’ombre, attachées au petit môle qui pointait hors du jardin. A travers la brume épaisse, on apercevait çà et là, sur les bords du lac, des fenêtres éclairées. En face, le casino d’Enghien ruisselait de lumière, bien qu’on fût aux derniers jours de septembre. Quelques étoiles apparaissaient entre les nuages. Une brise légère soulevait la surface de l’eau.

Arsène Lupin sortit du kiosque où il fumait une cigarette, et, se penchant au bout du môle :

– Grognard ? Le Ballu ?… vous êtes là ?

Un homme surgit de chacune des barques, et l’un d’eux répondit :

– Oui, patron.

– Préparez-vous, j’entends l’auto qui revient avec Gilbert et Vaucheray.

Il traversa le jardin, fit le tour d’une maison en construction dont on discernait les échafaudages, et entrouvrit avec précaution la porte qui donnait sur l’avenue de Ceinture. Il ne s’était pas trompé : une lueur vive jaillit au tournant, et une grande auto découverte s’arrêta, d’où sautèrent deux hommes vêtus de pardessus au col relevé, et coiffés de casquettes.

C’étaient Gilbert et Vaucheray – Gilbert, un garçon de vingt ou vingt deux ans, le visage sympathique, l’allure souple et puissante – Vaucheray, plus petit, les cheveux grisonnants, la face blême et maladive.

– Eh bien, demanda Lupin, vous l’avez vu, le député ?…

– Oui, patron, répondit Gilbert, nous l’avons aperçu qui prenait le train de sept heures quarante pour Paris, comme nous le savions.

– En ce cas, nous sommes libres d’agir ?

– Entièrement libres. La villa Marie-Thérèse est à notre disposition.

Le chauffeur étant resté sur son siège, Lupin lui dit :

– Ne stationne pas ici. Ça pourrait attirer l’attention. Reviens à neuf heures et demie précises, à temps pour charger la voiture… si toutefois l’expédition ne rate pas.

– Pourquoi voulez-vous que ça rate ? observa Gilbert.

L’auto s’en alla et Lupin, reprenant la route du lac avec ses nouveaux compagnons, répondit :

– Pourquoi ? parce que ce n’est pas moi qui ai préparé le coup, et quand ce n’est pas moi, je n’ai qu’à moitié confiance.

– Bah ! patron, voilà trois ans que je travaille avec vous… Je commence à la connaître !

Oui… mon garçon, tu commences, dit Lupin et c’est justement pourquoi je crains les gaffes… Allons, embarque… Et toi, Vaucheray, prends l’autre bateau… Bien… Maintenant, nagez les enfants… et le moins de bruit possible.

Grognard et Le Ballu, les deux rameurs, piquèrent droit vers la rive opposée, un peu à gauche du casino.

On rencontra d’abord une barque où un homme et une femme se tenaient enlacés et qui glissait à l’aventure ; puis une autre où des gens chantaient à tue-tête. Et ce fut tout.

Lupin se rapprocha de son compagnon et dit à voix basse :

– Dis donc, Gilbert, c’est toi qui as eu l’idée de ce coup-là, ou bien Vaucheray ?

– Ma foi, je ne sais pas trop… il y a des semaines qu’on en parle tous deux.

– C’est que je me méfie de Vaucheray… Un sale caractère… en dessous… Je me demande pourquoi je ne me débarrasse pas de lui…

– Oh ! patron !

– Mais si ! mais si ! c’est un gaillard dangereux… sans compter qu’il doit avoir sur la conscience quelques peccadilles plutôt sérieuses.

Il demeura silencieux un instant, et reprit :

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