Le Bouchon de cristal - Leblanc Maurice - E-Book

Le Bouchon de cristal E-Book

Leblanc Maurice

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Beschreibung

Au cours d'un cambriolage chez le député Daubrecq, un crime est commis et deux complices d'Arsène Lupin sont arrêtés par la police. L'un est coupable du crime, l'autre innocent mais les deux seront condamnés à mort. Lupin va s'employer à délivrer la victime de l'erreur judiciaire, mais il devra lutter contre le député Daubrecq, maître-chanteur sans scrupule, qui détient un document compromettant, dissimulé dans un bouchon en cristal.

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Veröffentlichungsjahr: 2016

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Chapitre1 Arrestation

Les deux barques se balançaient dans l’ombre, attachées au petit môle qui pointait hors du jardin. A travers la brume épaisse, on apercevait çà et là, sur les bords du lac, des fenêtres éclairées. En face, le casino d’Enghien ruisselait de lumière, bien qu’on fût aux derniers jours de septembre. Quelques étoiles apparaissaient entre les nuages. Une brise légère soulevait la surface de l’eau.

Arsène Lupin sortit du kiosque où il fumait une cigarette, et, se penchant au bout du môle :

– Grognard? Le Ballu?… vous êtes là?

Un homme surgit de chacune des barques, et l’un d’eux répondit :

– Oui, patron.

– Préparez-vous, j’entends l’auto qui revient avec Gilbert et Vaucheray.

Il traversa le jardin, fit le tour d’une maison en construction dont on discernait les échafaudages, et entrouvrit avec précaution la porte qui donnait sur l’avenue de Ceinture. Il ne s’était pas trompé : une lueur vive jaillit au tournant, et une grande auto découverte s’arrêta, d’où sautèrent deux hommes vêtus de pardessus au col relevé, et coiffés de casquettes.

C’étaient Gilbert et Vaucheray – Gilbert, un garçon de vingt ou vingt deux ans, le visage sympathique, l’allure souple et puissante – Vaucheray, plus petit, les cheveux grisonnants, la face blême et maladive.

– Eh bien, demanda Lupin, vous l’avez vu, le député?…

– Oui, patron, répondit Gilbert, nous l’avons aperçu qui prenait le train de sept heures quarante pour Paris, comme nous le savions.

– En ce cas, nous sommes libres d’agir?

– Entièrement libres. La villa Marie-Thérèse est à notre disposition.

Le chauffeur étant resté sur son siège, Lupin lui dit :

– Ne stationne pas ici. Ça pourrait attirer l’attention. Reviens à neuf heures et demie précises, à temps pour charger la voiture… si toutefois l’expédition ne rate pas.

– Pourquoi voulez-vous que ça rate? observa Gilbert.

L’auto s’en alla et Lupin, reprenant la route du lac avec ses nouveaux compagnons, répondit :

– Pourquoi? parce que ce n’est pas moi qui ai préparé le coup, et quand ce n’est pas moi, je n’ai qu’à moitié confiance.

– Bah! patron, voilà trois ans que je travaille avec vous… Je commence à la connaître!

Oui… mon garçon, tu commences, dit Lupin et c’est justement pourquoi je crains les gaffes… Allons, embarque… Et toi, Vaucheray, prends l’autre bateau… Bien… Maintenant, nagez les enfants… et le moins de bruit possible.

Grognard et Le Ballu, les deux rameurs, piquèrent droit vers la rive opposée, un peu à gauche du casino.

On rencontra d’abord une barque où un homme et une femme se tenaient enlacés et qui glissait à l’aventure; puis une autre où des gens chantaient à tue-tête. Et ce fut tout.

Lupin se rapprocha de son compagnon et dit à voix basse :

– Dis donc, Gilbert, c’est toi qui as eu l’idée de ce coup-là, ou bien Vaucheray?

– Ma foi, je ne sais pas trop… il y a des semaines qu’on en parle tous deux.

– C’est que je me méfie de Vaucheray… Un sale caractère… en dessous… Je me demande pourquoi je ne me débarrasse pas de lui…

– Oh! patron!

– Mais si! mais si! c’est un gaillard dangereux… sans compter qu’il doit avoir sur la conscience quelques peccadilles plutôt sérieuses.

Il demeura silencieux un instant, et reprit :

– Ainsi tu es bien sûr d’avoir vu le député Daubrecq?

– De mes yeux vu, patron.

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