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« Tout le monde est plus ou moins fétichiste en amour ; il y a une dose constante de fétichisme dans l’amour le plus régulier ». Précurseur d’une psychologie individuelle de la sexualité, Alfred Binet montre à l'aide d'exemples qu'il détaille que le fétichisme est une déviance dont la présence chez le commun des mortels est relativement répandue.
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LE FÉTICHISME DANS L’AMOUR
Introduction
Chapitre I
Chapitre II
Chapitre III
Conclusion
Notes de bas de page
Copyright © 2014 par FV Éditions
Photographie utilisée pour la couverture : [email protected]
ISBN 978-2-36668-887-0
Tous Droits Réservés
1857-1911
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« Tout le monde est plus ou moins fétichiste en amour ;
il y a une dose constante de fétichisme dans l’amour le plus régulier »
Alfred Binet
Dans la continuité de Charcot dont il approfondie et renouvelle les analyses sur le fétichisme, Alfred Binet apporte un regard alors novateur sur les origines du phénomène. Il est d’ailleurs le premier à transposer ce terme dans le domaine sexuel1.
Précurseur d’une psychologie individuelle de la sexualité dont on retrouve les traces ultérieurement chez Freud comme dans les travaux les plus récents sur le sujet, Binet marque surtout sa distinction avec ses prédécesseurs en abordant le fétichisme non seulement comme une pathologie, mais plutôt comme une déviance dont la présence chez le commun des mortels est en définitive relativement répandue. Binet apporte ainsi un regard neuf en considérant que la différence entre l’amour normal et le fétichisme est liée à une exagération du désir portés sur certains aspects spécifiques - une partie du corps par exemple - qui ne doit être considérée comme une perversion que dans les cas les plus extrêmes, la frontière entre le normal et le pathologique devenant ici plus subtile : « Il n’y a point de fétichisme dont on ne retrouve la forme atténuée dans la vie régulière. Tous les amants sont épris de beauté des yeux de leur maîtresse, comme le malade de M. Ball. (...) Le fétichisme ne se distingue donc de l’amour normal que par le degré : on peut dire qu’il est en germe dans l’amour normal » (A.B).
FVE
Le fétichisme, ce que M. Max Müller appelle dédaigneusement le « culte des brimborions », a joué dans le développement des religions un rôle capital. Quand même il serait vrai, comme on l’a prétendu dernièrement, que les religions n’ont pas commencé par le fétichisme, il est certain que toutes le côtoient, et quelques-unes y aboutissent. La grande querelle des images, qui a été agitée dès les premiers siècles de l’ère chrétienne, qui a passé à l’état aigu à l’époque de la réforme religieuse, et qui a produit non seulement des discussions et des écrits, mais des guerres et des massacres, prouve assez la généralité et la force de notre tendance à confondre la divinité avec le signe matériel et palpable qui la représente. Le fétichisme ne tient pas une moindre place dans l’amour : les faits réunis dans cette étude vont le montrer.
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