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Pour résoudre un problème, il faut le comprendre. Voici un recueil en deux parties, une liste de gestes et d'idées écolos puis le programme d'intervention en classe que j'ai créé. L'école est le meilleur moyen de faire passer les informations sur l'urgence écologique puisque les médias principaux encouragent le déni sur la gravité de notre situation mondiale.
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Seitenzahl: 351
Veröffentlichungsjahr: 2024
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Prologue
« Recueil de petits et grands gestes pour « sauver le monde »
Les grands thèmes : Le constat
L’eau
L’alimentation
La construction
Les transports
Le numérique
L’énergie
Les prévisions des futurologues
Liste vertueuse d’éco-gestes
Programme de Co-intervention en classe « L’écologie par le biais artistique »
Guide d’utilisation du Programme
Epilogue
Sources
« Le Pigeon est un oiseau, assez gros, le plus souvent en nuances de gris, très commun dans les villes, connu pour sa démarche incertaine et pour son cri, le roucoulement.
Dans un registre familier, c’est un homme naïf, facile à duper. » larousse.fr
Nous y voilà.
Au pied du mur, au bord du gouffre, sur la sellette, au bout du rouleau, en sursis, prêts à péter les plombs…
On s’est bien marré, Mère Nature a encaissé beaucoup de nos excès, mais d’après les spécialistes, nous allons devoir nous adapter à de grands changements.
Le Gulf Stream ralentit, l’atmosphère s’affaisse, les océans changent de couleur.
L’eau pure devient de plus en plus rare, les forêts sont rasées, brulées, le désert s’élargit, il ne reste que trois pour cent d’animaux sauvages.
La pollution tue plus de dix millions d’humains par an…
Nous devons trouver un moyen de ralentir la consommation abusive de ressources afin d'éviter la catastrophe.
On me dit souvent que lorsqu’on est alarmiste, les gens baissent les bras. Je rappelle que l’avenir est très incertain, il y a eu plus d’avancées techniques ces dernières années que durant tout le siècle dernier.
Un monde meilleur est possible.
Des villes connectées à la terre, sans pesticide, une eau pure…
On a le droit de rêver, et les enfants ont besoin d’espoir pour s’épanouir, tout comme nous.
Mais on doit aussi être réalistes : une éruption volcanique pourrait provoquer une ère glaciaire, une météorite pourrait nous anéantir, un virus mortel pourrait nous décimer… Il est bon de relativiser.
Je veux voir la réalité en face, découvrir la vérité, comprendre, grandir, devenir un adulte responsable, tout en gardant mon âme d’enfant.
J’accepte qu’il soit peut-être déjà trop tard, et je fais tout mon possible pour changer les choses au cas où cela ne serait pas le cas.
Quoi qu’il advienne, il sera toujours possible de faire mieux.
J’ai trouvé un but à ma vie : raconter l’histoire d'un avenir souhaitable, donner de l’espoir, participer à la création d’un monde nouveau, faire partie de ceux qui changent les choses.
Bien trop de personnes sont aujourd’hui encore dans la dualité, le combat, la compétition, le déni …
Ils jugent le comportement, le physique, la tenue vestimentaire…
Et bien sûr… ils jugent aussi les émotions des autres.
L’ego, dont la définition est torturée par les philosophes, nous oppose à la nature. Alors que nous sommes la nature, nous faisons partie de cette biodiversité en danger.
Sans la nature, nous ne valons rien.
Nous avons besoin d’elle, elle n’a pas besoin de nous.
Nous nous croyons intelligents, alors qu’il y a plus de complexité dans une algue que dans n’importe quelle micropuce.
Notre ego parfois démesuré nous fait croire que nous dominons la nature, que nous sommes au-dessus des autres espèces ; pourtant les cafards et les fourmis nous survivront. Nous sommes juste une espèce un peu spéciale, un prédateur malin, illusionniste.
La magie et la science sont intimement liées l’une à l’autre, ce que l’on ne comprend pas nous apparaît comme magique. Les érudits, ceux qui se disputent pour savoir qui est le plus proche de la vérité, ceux-là savent que l’on a fait qu’effleurer la surface de la science, et c’est toute la beauté de la chose.
De nombreux mystères restent encore à élucider.
J’espère que notre conquête du superflu nous aura permis de renouer avec l’essentiel, une prise de conscience est en cours.
Notre planète est précieuse, et ses ressources sont limitées.
…
Pourquoi le pigeon ? Pour de multiples raisons.
Pour le messager.
Plein de nuances de gris, ma démarche est incertaine, pleine de doutes…
Nous sommes entourés de colombes, de corbeaux et de pigeons qui parlent d’amour, de magie, de liberté… des messages pleins de sagesse.
Bien entendu, leurs discours sont très équilibrés, ils parlent aussi de complots, de guerres, de domination… ou de futilités.
Nous sommes tous nuancés dans nos comportements, avec plus ou moins de contrastes.
Nous fonctionnons globalement tous de la même façon, nous les humains, pourtant chacun d’entre nous reste une énigme.
Je ne prétends pas avoir fini mes recherches, ni avoir trouvé la clef du bonheur. Je suis juste arrivé à un moment de ma vie où j’ai très envie de partager ce que j’ai compris.
J’ai mis du temps à devenir prof, il semblerait que j’ai trouvé ma vocation. Cela dit, uniquement prof, ce n’est pas suffisant.
Je suis aussi timide, grincheux, dormeur, simplet, atchoum… et celui qu’on oublie toujours bien sûr.
Depuis que j’ai compris que les gens aimaient mettre les autres dans des cases, je m’efforce de rentrer dans le plus de cases possibles par esprit de contradiction.
…
J’espère de tout cœur que mes recherches et mes expériences pourront aider ceux qui veulent évoluer.
Je me suis permis d’écrire tout ce que j’avais à dire d’intéressant, de résumer toutes les solutions que j’ai trouvées au cours de mes années de recherches.
Ce livre est un guide, « L’écologie pour les nuls », mon mode d’emploi pour changer les choses, il est incomplet, et à chacun a sa méthode.
J’ai énormément de respect pour tous ceux qui essaient de nous guider vers le meilleur monde possible.
Vous trouverez dans ce guide en deux parties, en premier lieu un recueil de petits et grands gestes pour « Sauver le monde » ( c’est très présomptueux de croire que je vais sauver qui que ce soit, mais j’ai le droit d'essayer ! )
Puis vous découvrirez en seconde partie mon programme d’intervention en classe :
« L’écologie par le biais artistique » :
Des ateliers artistiques, ludiques, qui accompagnent des sujets écologiques.
Ce sont des ateliers accessibles à tous, avec peu de matériel, le guide d’utilisation est à la suite.
Le tout saupoudré de belles paroles et d’idées farfelues que j’ai glanées et notées au fil des années.
Grâce à ce livre, j’espère pouvoir atteindre le cœur de chacun d’entre vous, vous donner des outils, des arguments, des astuces, des « punchlines », ou vous rappeler qu’ils existent, si vous les connaissiez déjà.
L’écologie est une science, une science dont on n’entend pas parler à l’école avant la sixième ou la cinquième selon les
programmes actuels !
Pourquoi si tardivement ?
Enfin, on voit apparaître des éco-délégués, des animations nature plus modernes, plus adaptées à l’urgence écologique, mais ce n’est pas encore à la hauteur de nos attentes, enfin pour la plupart des parents.
Pourtant ; il n’y a pas forcément besoin d’agrément pour aller dans une classe et en parler aux enfants, il suffit d’avoir une passion pour la nature, un peu d'espoir et d’aimer les enfants (cela dit, une petite formation peut être utile).
Les ateliers que je propose sont tous abordables, plus ou moins faciles à mettre en application en fonction de vos compétences artistiques.
N’hésitez pas à partager cet ouvrage aux personnes auxquelles cela pourrait être utile. Professeurs, animateurs, artistes et passionnés de nature peuvent le prendre en main rapidement.
On peut réaliser ces ateliers avec n’importe quel public.
Il n’y a pas d’âge pour devenir un artiste ou pour se rapprocher de la nature.
Animer un atelier demande de rentrer dans la peau d’un animateur, je vous invite donc à entrer dans ma tête pendant ces quelques lignes.
« Ne faîtes pas attention au désordre ».
…
Notre cerveau nous joue des tours, il n’est pas toujours notre allié.
Nous sommes faciles à duper, naïfs, en quelque sorte des pigeons ou des moutons.
Certains sortent du troupeau. Beaucoup se sentent en dehors du troupeau, mais nous sommes tous humains, et donc sensibles aux suggestions, sensibles aux émotions qui troublent notre raison.
On s’est tous fait pigeonner, manipuler, au moins une fois dans notre vie, ne serait-ce que par la publicité.
On s’est tous fait avoir un jour ou l’autre, et c’est une émotion désagréable.
Mais il y a un certain soulagement après la frustration, lorsqu’ on a compris qu’on s’est fait avoir, et que l’on décide que l’on ne nous y reprendra plus.
On nous a vendu comme progrès l’automatisation de tous les rouages de la société, des machines partout, la mondialisation commerciale…
Un système basé sur une dépendance à des ressources épuisables.
On s’est fait avoir.
La production des énergies fossiles est en baisse, et nous ne sommes pas bien préparés au sevrage.
Officiellement tout va bien. La transition a un peu de retard, mais « ça va ». Nos dirigeants sont optimistes, ils ont la situation bien en main.
Par contre, dans les coulisses, c’est la panique.
Ils se contredisent, déclarent des mensonges pour faire bonne figure, nous embobinent…
En bref, ils font ce qu’ils peuvent pour nous encourager à consommer, pour augmenter le PIB et leurs profits personnels, en dépit des conséquences.
Malheureusement, la transition énergétique n’est pas propre, bien au contraire.
Les énergies renouvelables polluent tout autant, d’une manière ou d’une autre, elles ne sont pas durables, du moins pour le moment.
L’extraction des ressources nécessaires à la transition est une catastrophe écologique.
Le vrai progrès n’est pas dans la dernière voiture électrique, il n’est pas dans la dernière plateforme de téléchargement… Aujourd’hui, le progrès, c’est de développer notre société de manière harmonieuse, de vivre en paix, de trouver des solutions pour allier la sobriété et le confort.
Je ne suis qu’un citoyen qui cherche sa place dans la société.
J’étais perdu dans toutes ces infos, je me demandais ce que c’était de devenir vraiment responsable.
Définition : Etre capable de répondre de ses actes et de prendre soin d’autrui.
Je nageais dans le doute.
Je voyais toutes sortes de bulletins d’informations contradictoires qui ne menaient à rien, et j’ai eu une épiphanie, une révélation, une illumination, bref… j’ai pensé à un truc.
Pour devenir adulte, il fallait que je comprenne ce qu’il se passe derrière la scène médiatique. Il fallait entrer dans la danse pour voir comment on danse, creuser un peu plus pour ne plus être le pigeon qui n’est pas au courant.
Longue histoire raccourcie : j’ai cherché les réponses sur Google.
J’étais un pigeon, et je suis devenu un mouton.
Ensuite j’ai gagné en compétences. Un burn out, une année sabbatique, quelques centaines d’heure de recherches, de développement personnel et je suis devenu… un super mouton !
Et suite à quinze ans de recherches, j’ai l’impression d’être redevenu un pigeon.
Au final, je ne suis qu’un humble citoyen qui peine à se faire entendre.
Ce n’est pas l’unique raison pour laquelle j’ai choisi le nom de cet oiseau comme titre à ce livre.
Un écrivain avec un nom qui ressemble au mien a eu beaucoup de succès au siècle dernier avec un livre qui s’appelle « La mouette », et je rêvais secrètement depuis très longtemps d’écrire un livre que j’appellerai « Le pigeon ».
Personne ne veut être un pigeon !
J’en ai marre d’être un pigeon !
Sommes-nous tous les pigeons d’une volière ?
Il est peu ordinaire de s’imaginer être un pigeon, ce n’est pas le genre d’animal que l’on voudrait incarner. Sa cousine la colombe a beaucoup plus de succès.
Nous avons associé le pigeon à un être naïf et facile à duper. Alors que lui, il vole…
Il ne se fait pas écraser souvent proportionnellement à la distance à laquelle il s’approche des voitures. (Pourtant, j’en ai tapé un une fois en campagne, il devait être perdu, ou suicidaire, du coup il y avait des plumes partout).
Il se nourrit de presque tout ce qui passe, sans faire le difficile.
Il a une relation de couple stable il parait. On dit même qu’il partage équitablement les tâches ménagères, l’éducation des enfants…
Le pigeon est tendance !
Dans le règne animal, comme dans la race humaine plus particulièrement ; on peut voir toutes sortes de comportements, et il est amusant de voir à quel point nous ressemblons parfois à certains animaux.
Maman ours par exemple, a un comportement bien différent. Elle ne partage rien avec Nounours, Papa ours n’est pas sollicité pour s’occuper des petits, c’est à Maman ours de partir loin du mâle avant qu’il ne mange son fils.
Mère Nature est surprenante, elle a créé une diversité d’animaux de toutes sortes. Et puis elle a créé une espèce capable d’imiter tous les autres !!
De la fourmi au pachyderme, nous les humains, sommes capables du pire et du meilleur que la nature peut nous inspirer. Les fourmis construisent des cités qui font plus de cent fois leur taille, les castors des barrages, les araignées des toiles, les chameaux traversent les déserts, les guépards battent des records de vitesse…
Il semblerait que nous soyons inspirés par tous les animaux, sans faire exception aux troupeaux de moutons influençables que nous sommes aussi parfois.
Avez-vous déjà fait partie de ce troupeau ?
Que pensez-vous de la transition énergétique, du climat ?
Quelles sont les causes, les conséquences, les solutions ?
Qu’allez-vous faire du temps qui vous est impartit ?
Notre vie entière, notre monde, notre système se transforme Selon la plupart des scientifiques, notre avenir à plus de chance de finir en scénario post-apocalyptique qu’en harmonie durable, vu l’inaction générale.
Notre monde est en péril.
Il est en péril depuis le début de l’ère industrielle, « l’arrivée des machines ».
Nous savions depuis 1970 environ que nous étions en train de modifier le climat, et pourtant nous l’avons fait !
Plusieurs pays dépensent des milliards à la recherche d’une autre planète habitable, alors qu’on n’a pas encore compris correctement comment fonctionne la nôtre.
J’ai récemment vu un journaliste écrire que la conquête spatiale avait un intérêt écologique, on ose le dire…
Ce qu’ils ont vraiment appris dans l’espace, c’est à quel point la Terre est précieuse, qu’il faut la préserver. Des tests ont été faits pour vivre en autarcie dans l’espace, et officiellement rien de concluant.
Recréer la vie dans une capsule pressurisée au milieu de l’espace c’est possible, mais on est encore très loin de l’autonomie en toute sécurité sur du long terme.
La vie est fragile, éphémère.
L’humain est rêveur, distrait.
Nous avons aussi envoyé des sondes vers des exoplanètes, soi-disant intéressantes, mais le temps qu’elles arrivent et nous transmettent des données… pas sûr que les infos soient pertinentes.
Il va donc falloir s’accrocher à la Terre qu’on a sous les yeux, elle est très bien.
…
Une bougie consomme de l’oxygène, imaginez un moteur… un réacteur…
Savez-vous combien de CO2 produisent les humains rien qu’en respirant ? En pourcentage par rapport aux émissions globales ?
C’est environ un pour cent de nos émissions globales.
MAIS ! Ce CO2 que nous expirons provient du carbone que l’on a ingéré à travers notre nourriture, les légumes et céréales ont capté du CO2 pour pousser, tout comme l’herbe et le grain des animaux que l’on mange. Nous sommes donc plus ou moins neutres en carbone.
C’est une partie du cycle du carbone.
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.
L’écologie est complexe, mais si vous avez compris ça, vous comprendrez le reste.
Tous les sujets mériteraient d’être développés.
Cela dit, je resterais dans le résumé pour être le plus concis possible.
Mon objectif est de vous permettre grâce à ce livre d’apprécier la complexité de ce sujet qui englobe toutes les activités humaines.
Je souhaite partager avec vous mon optimisme, ma passion pour l'avenir, et vous encourager à aller vers la simplicité. Les chiffres varient selon les sources, je ferai donc de mon mieux pour être juste.
Je vous invite à m’envoyer vos réclamations après avoir bien lu ce recueil si vous le
C’est plutôt par les mots et non par les chiffres que je vais tenter de vous amadouer, de vous choquer, de vous perturber, et peut-être même de vous empêcher de dormir, si vous n’êtes pas familiers avec le thème de fin du monde.
Et ce n’est pas l’angoisse qui va vous empêcher de dormir, c’est l’excitation !!!
Qu’allez-vous faire de ce temps qu’il vous reste ?
Avec ces quelques lignes, j’ai envie de vous partager mon espoir pour les générations futures, mon envie de « sauver le monde ».
Oui il y a de l’espoir !
Il y a des visions très variées de notre avenir, tout n’est pas noir ou blanc, vous le savez bien… et c’est ainsi que les nuances de gris de notre pigeon reviennent sur la table… Tout est un dégradé de bien et de mal, tout est complexe.
Et j’irai même jusqu’à dire que tout est parfait, puisque tout est parfaitement imparfait.
On peut voir le monde de façon binaire, le bien opposé au mal.
Personnellement, j’y préfère cette idée du yin et du yang avec du mal dans le bien et du bien dans le mal.
Parfois nos erreurs créent des changements importants, je préfère donc voir la vie en nuances de gris, avec du recul et de l’humour.
Tout est en mouvement, en changement perpétuel.
Dans le monde entier une grande prise de conscience est en cours, en retard malheureusement, mais mieux vaut tard que jamais.
Aussi angoissant que peut être le sujet de la fin du monde, un peu de poésie ne saurait y remédier.
Comme la beauté d’une charogne dans le regard d’une mouche pourrait vous surprendre, on peut trouver une certaine poésie dans l’extermination de l’humanité en cours.
Si notre espèce s’éteint, c’est probablement qu’elle l’avait mérité.
Nous sommes en 2023, et il nous reste deux ans pour amorcer un réel changement ( si depuis le moment où j’écris ces lignes, les scientifiques n’ont pas encore raccourci l’échéance ).
Cette date n’est pas un ultimatum, c’est juste ce que les membres du GIEC ont considéré comme objectif. Il ne sera jamais trop tard pour faire mieux quoi qu’il arrive.
…
Notre monde change tous les jours, rassurez-vous tant que l’humain existera, il y aura des changements tous les jours. Ce qui me sidère, c’est l’inaction générale face aux prévisions scientifiques.
Il y a un holdup up sur l’oxygène, l’eau, la nourriture de qualité… et la grande majorité des gens ne bouge pas.
Notre cerveau est facile à duper.
Sur le climat les avis divergent au sein de la population…, alors que 99% des climatologues sont d’accord.
L’esprit ne supporte pas bien l’incertitude ou l’inquiétude, donc il choisit parfois le déni.
Nous savons depuis cinquante ans que nous sommes en train de détruire notre environnement.
Chaque année nous produisons plus de pollution et pourtant le doute subsiste et l’inaction perdure.
Aujourd’hui, nous sommes dépendants des énergies fossiles. Cette dépendance nous emmène vers sept degrés de plus en température moyenne, l’enfer sur terre.
Le pétrole va bientôt manquer, mais si on brûle tout, ça va être chaud !
Nous n’avons d’autre choix que de trouver un compromis avec mère nature.
…
Humble tentative de changer le monde, alliée à une furieuse envie de créer, de quelque manière que ce soit, une fenêtre de vous à moi.
Dans cet ouvrage, vous auriez sûrement des choses à ajouter.
Je fais de mon mieux pour retranscrire correctement et partager fidèlement les infos pertinentes que j’ai trouvées. Les sources sont à la fin. La plupart des personnes qui m’ont inspirées ont dédiées une grande partie de leur vie à la cause environnementale et sociale, ils méritent notre attention.
Ce qui est sûr c’est que d’autres personnes sont en train d’écrire le même genre de livre avec des informations toutes aussi pertinentes.
Des millions de gens travaillent à la transformation de notre société.
Demain attend chacun de nous.
« La vie est un mystère qu’il faut vivre, pas un problème à résoudre » Gandhi
Je suis un livre ouvert au quotidien et aujourd’hui entre vos mains, je deviens écrivain.
« Houston, we have a problem. »
Si, comme moi, vous vous sentez responsable d’une micropartie du problème, voici un résumé de ce que vous pouvez faire à votre échelle pour réduire votre bilan carbone…
Si vous empruntez cette voie avec conviction, vous pourrez peut-être aider vos proches à faire de même.
Et ainsi de suite, nous tendrons vers un monde meilleur.
Comment partager un message de sobriété en gardant le sourire ? Mieux vaut s’armer d’humour et de bonne humeur ! Préparez-vous ! On va bien se marrer !!!
Nous avons le choix entre la sobriété et la pauvreté !
Mieux vaut apprendre à se raisonner plutôt que d’être contraints à le faire.
Les ressources ne sont pas éternelles ; le fer, le cuivre, le phosphore, le lithium et bien d’autres métaux sont limités comme le pétrole, le gaz et le charbon. L’oxygène et l’eau potable sont renouvelables si on leur en laisse le temps. Malheureusement, on en demande trop, on consomme trop d’eau et on transforme trop d’oxygène en CO2 pour que notre planète puisse les renouveler.
Ce serait bien de laisser un peu d’air et d’eau pour les gosses, n’est-ce pas ?
J’espère que vous avez de l’humour noir parce qu’on va se marrer comme ça jusqu’au bout.
Je ne vous dirais pas d’éteindre la lumière, le robinet ou de mettre un col roulé… Vous savez bien tout ça. Je vais insister sur ce qu’on ne dit pas souvent et qui mérite d’être répété.
On a parfois l’impression de gravir une montagne, donc, à chacun son rythme. Prenez votre temps, on a deux ans pour arriver en haut.
Ça a l’air simple dit comme ça, et ça l’est ; il nous suffit de changer notre rapport au temps et de changer notre vision du confort, régénérer, protéger, transmettre…
Patienter le temps que la science rattrape nos erreurs, prendre le temps de respirer, d’observer et de comprendre notre problème.
Des millions de personnes agissent chaque jour pour transformer ce monde bizarre en quelque chose de plus harmonieux.
Vous êtes important, vous êtes précieux, s’il vous plaît, aidez-nous !
Vous faîtes certainement déjà de votre mieux, un pas après l’autre ;
Mais une fois que vous aurez fini ce recueil, vous pourrez peut-être faire plus, faire mieux, faire encore mieux.
Je vous le souhaite.
…
Nous sommes bien loin d’une vie zéro carbone, bien loin du zéro déchet.
On peut tout de même y penser, y réfléchir, s’imaginer, se préparer psychologiquement.
Se répéter qu’on est capable de bouleverser nos habitudes du jour au lendemain, quand on sera prêt.
Un jour ou l’autre, nous y arriverons par la force des choses. Le pétrole va manquer, le climat va se détériorer, ce sont des faits, nous ne pouvons que nous y préparer, apprendre à apprécier la simplicité avant qu’elle ne devienne obligatoire.
Nous avons besoin de nous organiser pour anticiper tous ensemble les différents problèmes qui arrivent dans le calme et la tolérance.
Voici les grands thèmes abordés comme ce qu’il faut savoir pour répondre aux éventuelles questions des curieux, suivis d'une liste de gestes que nous pouvons faire à notre échelle de citoyen, consommateur acteur.
« Il n’y a pas de petits gestes quand on est des millions à les faire. »
Dans la simplicité et la cohérence, nous pourrions, à tout hasard, trouver du bonheur.
Le constat
Avant de parler des solutions, un constat s’impose.
Si vous n’êtes pas d’humeur, je vous invite à passer directement aux solutions page 92.
On est en train de transformer notre planète en poubelle.
Et cette génération se retrouve avec un défi de taille, d’après l’ONU, « une situation de menace existentielle directe ».
Deux tiers des arbres ont été rasés de la surface de la Terre en cent ans, deux tiers des insectes ont disparu en cinquante ans, sept cent mille personnes meurent à cause de la pollution chaque année en Europe…
La liste des chiffres est longue et facile à oublier, c’est pourquoi je préfère vous donner des mots, je vous laisse rechercher les chiffres « exacts » grâce aux sources que je donne en fin d’ouvrage.
La production de pétrole ralentit doucement depuis plus d’une décennie, le moment est plus que venu d’inverser la vapeur, de rétropédaler…
« Une croissance infinie n’est pas possible dans un monde aux ressources finies ». Le doute ne tient plus la route, le constat est dramatique.
Nous avons dépassé six des neuf limites planétaires énoncées par le GIEC :
- Le changement climatique
- L’érosion de la biodiversité
- Le changement d’utilisation des sols (en majorité la déforestation),
- L’introduction d’entités nouvelles (pollution chimique),
- La perturbation du cycle du phosphore et de l’azote
- Le cycle de l’eau bleue et de l’eau verte
Les trois dernières étant celles que l’on n’a pas encore dépassées.
- L’acidification des océans
- L’augmentation des aérosols dans l’atmosphère
- L’appauvrissement de l’ozone stratosphérique
Heureusement, ce ne sont pas des points de non-retour, ce sont des zones d’incertitudes ; chiffres à partir desquels l’avenir devient instable dans chacun de ces sujets.
Malheureusement, on peut ajouter la démographie et la raréfaction des ressources, deux autres limites planétaires qui ont leur importance.
On peut affirmer que c’est très mal parti pour la transition en douceur tant attendue, on n’est pas dans les temps, les mauvaises habitudes ne changent pas assez vite.
Notre président se félicite d’avoir respecté ses ambitions de réductions d’émissions alors qu’il a abaissé ses objectifs…
De plus la baisse des émissions de son premier quinquennat est due aux confinements.
Plus récemment, il a osé déclarer : “ Qui aurait pu prédire la crise climatique ? »
Les spécialistes du climat sont quasiment unanimes et formels, il ne reste plus que deux possibilités :
Soit on ralentit fortement la croissance économique mondiale avant 2025 et on a une chance d’atteindre la neutralité carbone entre 2040 et 2050, soit le réchauffement dépasse la limite et le climat s’emballe de manière imprévisible et chaotique.
Notre climat a déjà changé d’un degré de plus, chaque dixième de degré est important, chaque tonne, chaque kilo de CO2 compte.
Que font les dirigeants ? Sont-ils vraiment en train de nous laisser détruire notre environnement ?
Nous, les « civilisés », demandons toujours plus de confort tandis que les pays pauvres auraient bien besoin d’aide pour sortir de la misère. Nous sommes pour la plupart partagés entre le souhait d’égalité et celui de vouloir garder notre confort.
Nos dirigeants ne laisseront probablement pas l’humanité s’autodétruire sans rien faire, ils pourraient nous exterminer en un clin d’œil, ils pourraient garder chacun une armée d'esclaves, mais c’est risqué.
Nous ne nous laisserons pas faire et ça risquerait de dégrader l’ambiance.
Il est plus simple pour eux de nous manipuler quitte à provoquer une guerre civile ou bien détruire l’environnement.
Les dirigeants les plus sages veulent voir l’humanité prospérer ensemble, les autres veulent juste réussir leur carrière sans être trop inquiétés.
Beaucoup de citoyens pensent qu’une guerre civile est inévitable, que le système mondialisé est une machine sur le point d’imploser.
Pourtant, il nous reste une porte de sortie, nous avons encore le choix entre la sobriété et la pauvreté.
Pour anticiper, il est bon de se préparer au pire, en espérant le meilleur.
Le temps n’est plus à la prière, il est temps de se remonter les manches. Nous avons un monde nouveau à créer.
Beaucoup pensent qu’il est trop tard, mais scientifiquement c’est inexact, c’est trop vague.
Trop tard comment ? Trop tard pour quoi ?
Le pire scénario : une guerre mondiale ou civile.
Le plus plausible : une récession, longue et injuste.
Le rêve : Trouver un moyen de prospérer, ensemble.
En cas de guerre civile, ou de récession grave, que se passerait-il ?
Ce n’est pas la première inflation, ce ne serait pas la première guerre civile de l’histoire, nous savons ce qu’il peut se passer.
Et nous savons comment nous y préparer.
Dans le pire scénario, il n’y aurait plus d’accès au pétrole donc aux produits de première nécessité.
Nous n’aurons plus qu’à faire pousser des légumes partout, des haricots, des pois chiches, élever des poules et des lapins, pour éviter les émeutes de la faim comme ils ont fait à Cuba en 1978.
Donc relocaliser, développer l’autonomie, la résilience…
Si nous n’avions plus de chauffage, il nous faudrait nous équiper en isolation, comme l’on fait les pays nordiques.
Autant commencer maintenant, la production locale et l’isolation sont dans les priorités.
Anticiper le pire, c’est plus prudent.
Le système de santé va se détériorer, il va donc falloir prévenir plutôt que de guérir, prendre soin de soi puisque les médecins sont débordés.
L’augmentation du prix de l’électricité va réduire l’utilisation des technologies. Les divertissements devraient redevenir manuels, la récup’, la réparation et la réutilisation seront mis à l’honneur.
Il restera forcément du pétrole pour certains ; seuls les plus riches et les emplois importants pour la survie du service public seront ravitaillés.
Un jour ou l’autre, les plus pauvres devront trouver un emploi à une distance faisable à pied, à vélo, en bus où dormir sur place.
L’ONU a récemment déclaré qu’il nous restait environ deux ans pour sauver l’humanité de l’extinction, une extinction plus ou moins lente et douloureuse.
On en est là, il est trop tard pour éviter le réchauffement mais on peut s’adapter si on s’entraide.
Malheureusement, l’alarme sonne depuis si longtemps que beaucoup refusent d’y croire, on ne l’entend plus.
Il n’y a pas si longtemps encore, un rapport du GIEC qui sonne l’alerte rouge… Puisque l’alerte tout court n’a pas été prise au sérieux...
Il y a une dissonance cognitive dans le cerveau de la plupart d’entre nous... L’envergure du problème est tellement grande qu’on a du mal à prendre conscience que l’on est important à notre petite échelle.
Nous savons que ça va chauffer, nous savons qu’il est nécessaire de ramasser le plastique des océans, qu’il faut produire de la nourriture de qualité, des transports « propres » …
Mais par où commencer ?
Par informer peut-être… pour mettre tout le monde dans la même direction.
Je commence souvent mes ateliers écolos avec cette petite question :
Savez-vous quelle température il faisait il durant la dernière ère glaciaire en moyenne sur Terre ?
C’est un argument parlant ; il y a dix mille ans, on avait dix degrés en moyenne sur terre à l’année, dix degrés ça ne donne pas du tout le même paysage. C’est l’âge de glace !
Aujourd’hui, il fait quinze degrés, les trois kilomètres d’épaisseur de glace qui recouvraient Paris ont fondus, les océans sont cent vingt mètres plus haut qu’à l’ère glaciaire.
Le climat est tempéré en Europe... On est bien !
Et bien… dans les prévisions, on parle d’une augmentation de deux à sept degrés de plus en fonction du scénario.
Nous sommes passés de dix à quinze degrés en mille ans, nous passerions de quinze à vingt-deux en cent ans !
L’homme existe depuis deux millions d’années et la sélection naturelle nous a rendu où nous en sommes aujourd’hui...
Après avoir traversé la révolution industrielle et technologique, voici l’ère du plastique. Homo-détritus !
En cinquante ans, nous avons tout détruit !
Nous savions, pourtant nous l’avons fait. Nous avions le droit de le faire, et nous l’avons fait.
Nous avons violé la Terre, avec nos tracteurs, nos explosifs et nos tractopelles. Pour l’argent, pour le confort, pour voir ce qui allait se passer.
Nous y voilà, au pied du mur, nous sommes capables de détruire notre environnement et nous ne savons pas combien de personnes survivront au dérèglement climatique.
Je vous avais prévenu, on va se marrer !
On peut ignorer les faits, le déni simplifie la vie.
Ou alors on peut changer et « sauver l’humanité », tenter de ralentir notre extinction.
L’humain ne disparaîtra pas totalement à priori, mais que restera-t-il de notre civilisation ? Des survivants traumatisés ?
Passé la limite de 2,5 degrés de plus… on ira très probablement jusqu’à sept… à cause du pergélisol (sol gelé) qui renferme plus de CO2 que tout ce qu’on a déjà produit. Si l’on restait en dessous des deux degrés, il serait possible de redescendre à 1,5 avant la fin du siècle ou du millénaire…
Quoi qu’il arrive, ça va chauffer doucement, ça va piquer quoi que l’on fasse mais on peut encore éviter le pire.
Dans notre environnement, tout est connecté, un battement d’aile de papillon peut changer le cours de l’histoire.
C’est une image pour dire qu’on est tous importants.
Certaines personnes ont plus d’influence que d’autres c’est sûr, mais l’on ne sait jamais, il se pourrait que vous ayez de l’influence sur une personne qui va devenir quelqu’un d’important.
Nous vivons une période historique, les décennies qui arrivent annoncent un gros changement économique et social.
Une nouvelle ère commence, une nouvelle renaissance.
C’est palpitant !
On pourrait croire que c’est la démographie le problème... mais beaucoup d’études prouvent que nous pourrions accueillir au moins trois milliards d’humains en plus si nous changions tous notre façon de vivre.
La démographie se régulera d'elle-même par manque de nourriture et de libido.
Interdire de faire des enfants ce n’est pas souhaitable… Mais proliférer comme des parasites, ce n’est plus possible !
Nous devons trouver un équilibre.
La porte d’un avenir paisible est en train de se refermer, il y aura quoi qu’il arrive un avenir pour la génération suivante mais lequel ????
La simplicité, ou la guerre ?
Nous sommes à un point de bascule. Les accords de Paris, le dernier rapport du GIEC et le Plan de Transformation de l'Économie Française sont des données à prendre en compte.
Les décisions politiques doivent être à la hauteur des enjeux, le temps n’est plus au compromis ou aux promesses, c’est le temps des actes.
Alors oui les dirigeants ont un pouvoir supérieur au nôtre c’est un fait, mais nous avons tous beaucoup plus d’impact sur l’avenir que ce que l’on peut croire. Quand on habite dans un pays développé, on a chacun d’entre nous, individuellement, un bilan carbone supérieur à celui de beaucoup de villages chinois, indiens ou africains.
La France a de l’influence dans le monde ; changer sa ville, c’est changer un petit bout de la France.
Prendre son vélo plutôt que sa voiture peut indirectement sauver des vies, et dans tous les cas cela montre le bon exemple.
On n’est pas tous capables de le faire, on ne demande pas à un handicapé de faire du vélo... mais ceux qui peuvent ont le devoir moral de le faire... d’essayer de le faire.
Tout du moins il faudrait y penser, se préparer psychologiquement et physiquement au changement qui arrive.
On ne va pas avoir le choix…
On peut mélanger la technologie et la sobriété.
On doit le faire, et on va le faire parce qu'on n'a pas le choix. C’est à nous tous de faire un pas après l’autre dans la bonne direction.
Certains auront l’impression de mériter plus de confort que d’autres et forcément, il y a débat... il y a de quoi discuter.
Nous n’avons pas d’autre choix, « nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères (et sœurs) sinon nous allons mourrir tous ensemble comme des idiots. » Martin Luther King.
Un sujet délicat et primordial, la qualité de l’eau et de la nourriture ont fortement baissées depuis un siècle.
Le corps s’adapte mais jusqu’à quand ?
Comment on a pu se faire avoir comme ça, comme on a pu en arriver là, l’eau est précieuse et on pisse dedans, on arrose les routes, on met des piscines dans les déserts, des fontaines à Las Vegas… Pourquoi fait-on ça ?
Et pourquoi est-ce qu’on empoisonne notre eau ? Sans eau potable, il n’y a plus de vie, c’est la première ressource utilisée dans le monde, on en met partout.
Nous allons devoir réduire notre consommation en commençant par arrêter de gaspiller, sachant que l’eau que l’on consomme à la maison ne représente que dix pour cent de notre empreinte eau.
L’eau est le problème le plus urgent. Elle est encore potable au robinet, un petit cocktail de chlore et de médicaments… On la déconseille aux femmes enceintes et aux bébés… Mais pour les autres, ça va.
Le lobby du plastique veut vendre ses bouteilles, alors qu’il y a des particules de plastique cancérigènes dans toutes les bouteilles… Les stations d’épuration sont débordées, souvent obsolètes.
Certaines nappes phréatiques se remplissent des déjections animales et humaines, pleines de molécules chimiques, des œstrogènes à cause de la pilule, des antibiotiques, des produits phytosanitaires, les eaux usées de l’industrie…, c’est le chantier.
L’eau du robinet reste meilleure pour l’environnement sans équivoque, les contrôles et la filtration évoluent, les contenants durables ou bio dégradables arrivent doucement, on peut espérer que les milliards de bouteilles qu’on accumule chaque jour perdent leur raison d’être.
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L’eau n’est qu’une fine couche qui recouvre soixante-douze pour cent de notre planète.
MAIS, par rapport au volume total de notre Terre, l’eau représente environ un pour mille.
Nous vivons sur un gros caillou mouillé. L’eau potable est précieuse, nous avons tendance à l’oublier, c’est environ un pour cent de toute l’eau sur terre, et un humain sur sept n’y a pas accès.
Les sécheresses s’annoncent plus régulières, plus intenses, la plus grosse partie de l’eau potable provient des nappes phréatiques qui n’ont pas souvent le temps de se recharger complètement d’une année sur l’autre.
Nous assistons aussi à des inondations dues au manque d’absorption des sols, un sérieux problème qui approche et qui est déjà là dans certaines zones du globe, donc des rendements qui baissent.
Aux endroits où l’on laisse la nature prospérer, l’équilibre revient, c’est bon signe, nous savons ce qu’il reste à faire.
Heureusement l’agro écologie peut régénérer les sols, pour s’adapter à la sécheresse, c’est tout un programme de transformation de la production vers un retour des petites exploitations.
Nous allons organiser un recrutement massif dans l’agroécologie, le maraîchage, l’agro-foresterie, la micro-agriculture bio-intensive… avec des subventions…
Nous allons planter des milliards d’arbres pour drainer les sols, nous allons baisser notre consommation d’eau, de viande et de poisson, de plastique… Enfin je l’espère.
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L’eau que nous consommons à la maison n’est qu’une minuscule partie de ce que l’on consomme en réalité.
L’eau est partout dans l’industrie, dans la fabrication de la viande, l’arrosage des champs en passant par le refroidissement des centrales nucléaires…
Si on fait le total de toute cette eau, on arrive à environ huit mille litres par français en moyenne par jour. Une partie de cette eau est consommée, une autre partie évaporée et une troisième est rejetée.
On différencie trois types d’eaux :
L’eau « bleue », c’est la consommation directe des eaux de surface et souterraines, donc l’eau de la maison et l’eau agricole,
L’eau « verte », c’est l’eau de pluie, la rosée et l’humidité,
Et l’eau « grise », c’est grossièrement l’eau polluée par l’homme.
Avec les sécheresse qui se succèdent, les nappes phréatiques n’ont pas le temps de se recharger.
Le cycle de l’eau tel qu’on l’apprend à l’école est incomplet. Il ne comprend pas la pollution des eaux, ni les nappes…
Il y a une différence entre l’eau de surface et celle des nappes phréatiques, l’eau de surface qui fait parfois déborder les rivières n’est pas potable, l’eau des nappes a été filtrée par la terre, elle est bien plus précieuse.
Des recherches sont en cours pour pouvoir récupérer les eaux usées pour l’agriculture.
Plusieurs pays n’ont pas l’eau potable au robinet, et nous occidentaux faisons nos besoins dedans, nous lavons les voitures avec…
Pour le moment, nous faisons n’importe quoi avec l’eau, on cultive de la neige pour les stations de ski depuis vingt ans, il faut 15 000 litres d’eau pour produire un kilo de viande de bœuf et désaliniser l’eau de mer demande beaucoup d’énergie.
Pour réduire la consommation d’eau dans l’agriculture, la solution est de remettre de la vie dans les sols, les champignons qui vivent dans la terre jouent un rôle d’éponge et permettent de garder une terre humide sans arrosage. Les pesticides sont encore une fois responsables de nos problèmes.
Une solution efficace serait de créer une convention citoyenne de l’eau, comme on l’a fait pour le climat. L’idée étant de donner à des citoyens tirés au sort, une formation leur permettant de prendre part aux débats sur l’eau face aux agriculteurs, aux propriétaires de golf, aux communes
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Eau voleur !!!
Des petits malins ont trouvé un moyen de nous vendre de l’eau en plastique plus chère que l’essence dans une stationservice et, pauvres de nous, on fonce dans l’arnaque.
Des pigeons !
Eau voleur !!!
Des salopards sont en train de faire des méga-bassines en plastique, ils prennent l’eau de la nappe phréatique, un bien commun, et ils la vendent pour arroser des champs de maïs pour le bétail, au profit du CAC 40.
Certaines bassines ont peut-être des raisons écologiques en fonction du terrain mais voler l’eau qui appartient à tout le monde, ça constitue un crime il me semble.
L’eau est devenue un placement financier qui encourage les monocultures. Les traders vendent des mégalitres tous les jours et le prix augmente ces dernières années.
L’exploitation de l’eau des nappes phréatiques engendre une infiltration d’eau salée, ce qui rend l’eau impropre à l’utilisation agricole. De plus, il y a des fuites partout dans le réseau de distribution, près d’un tiers de l’eau exploitée est perdue, et souvent à des endroits inadaptés.
Le pompage de l’eau souterraine crée des affaissements de terrains…
C’est tout un système à repenser pour arrêter de polluer et de gaspiller la source de la vie, entre autres avec la récupération de l’eau de pluie.
Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de boire une eau de source directement sortie de la terre, je peux vous assurer que c’est une expérience qui vaut son pesant de cacahuètes.
Il existe des endroits où l'eau est bonne, des sources dans des endroits reculés, protégés.
Pourvu qu’on arrive à les préserver.
Les savoirs ancestraux et les savoirs scientifiques récents se croisent, l’hydrologie régénératrice amène de l’espoir.
Le métier d’agriculteur va retrouver sa place essentielle.
Une centaine d’années auparavant les deux tiers de la population étaient agriculteurs. Avec les nouvelles techniques on doit pouvoir faire mieux et revenir à un cinquième.
Aujourd’hui, nous sommes moins de deux pour cent d’exploitants agricoles, c’est ridicule. Le prix de la nourriture a beaucoup baissé grâce à la mondialisation, le défi de notre génération est de retrouver des méthodes respectueuses des cultures et des élevages, d’alimenter toute la population avec des produits plus sains.
La question d’une sécurité sociale de l’alimentation se pose, une alimentation locale et équilibrée.
Tout le monde sait ce que c’est de manger équilibré.