Les phrases survenues 2 E-Book

David Blonkowski

• Herausgeber: Le Lys Bleu Éditions
• Kategorie: Poesie und Drama
• Sprache: Französisch

Seitenzahl: 71

Veröffentlichungsjahr: 2025

Beschreibung

"Les phrases survenues 2" est un recueil de 1000 aphorismes qui explorent l’existence humaine, le passage du temps qui étreint l’homme, l’expérience, l’écriture, la vie, la mort et bien d’autres sujets qui interpellent. Chaque aphorisme transforme les mots entendus ici ou là en phrases d’une étonnante spontanéité, marquées par leur franchise. Ces réflexions s’adressent à tous ceux qui sauront les accueillir, offrant un regard à la fois intime et universel sur notre condition.

 À PROPOS DE L'AUTEUR

David Blonkowski, après avoir écrit quatre recueils de poésie, fait une rencontre inattendue avec une phrase qui, au lieu de se transformer en poème, se révèle être un aphorisme qui se suffit à lui-même. Une révélation qui l’amène à adopter cette forme spontanée, franche et libre, qu’il chérit pour sa brièveté et ses multiples possibilités d’interprétation. Ainsi naît "Les phrases survenues 2", un ouvrage où chaque parole se fait écho de l’infini.

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Page de titre

David Blonkowski

Les phrases survenues 2

Recueil

Copyright

© Lys Bleu Éditions – David Blonkowski

ISBN : 979-10-422-6621-9

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Les phrases survenues 2

1) En poésie, ce ne sont pas les mots qui parlent mais le cœur.

2) L’esprit peut tout mesurer sauf le souffle de l’amour.

3) Seule est stupide la stupidité car l’homme stupide peut le devenir un peu moins.

4) Il faut du temps pour comprendre les choses mais le temps semble se parer d’éternité quand il faut envisager l’incompréhensible.

5) Les mots sont en nombre restreint mais leurs combinaisons sont infinies.

6) Souvent je me terre lorsqu’autrui m’atterre.

7) On ne peut parler absolument de l’infini mais seulement partiellement car il nous manque le principal : le vivre.

8) Le seul temps qui compte, celui du cœur, n’est pas celui des horloges.

9) Prenez mes maux et acceptez mes mots.

10) Se connaître soi-même est la plus belle des choses et la pire aussi.

11) Il faut apprendre ne serait-ce que pour oublier.

12) En me projetant vers l’avant, je maîtrise mes trébuchements.

13) L’homme imagine plus qu’il ne comprend.

14) L’écrivain créant un monde à lui est un enfant qui a grandi.

15) La vie donne la vie et la mort aussi.

16) Les deux plus grands mystères de l’existence sont Dieu et nous-mêmes.

17) Ainsi, vous croyez au Dieu révélé ? Ce n’est pas de votre faute !

18) Il n’y a de maîtres que ceux que l’on se choisit et qui vous élèvent.

19) Liberté d’être tel qu’on le veut, liberté de penser et d’agir ; quoi de plus beau !

20) Chaque seconde, j’oublie mon passé mais je marche à l’aveuglette.

21) Tout n’est que rôles dans l’existence et le tout consiste à les jouer sérieusement ou pas.

22) La mort ne fait pas partie de la vie et vu qu’il n’y a rien en dehors de la vie, la mort n’est rien pour nous.

23) L’ennui, c’est un assassinat du temps.

24) On voudrait mourir au moins symboliquement pour renaître meilleur.

25) Je me projette vers l’avant et cela m’est salutaire mais je crains toujours la chute.

26) Comprendre est une jouissance pour l’esprit tout comme faire l’amour est une jouissance du corps. Sexe et raison sont donc les deux mamelles du bien-être de l’homme.

27) De l’enfance à aujourd’hui, l’homme constate qu’un ange passe.

28) Toutes les morts naturelles sont vaines ; seules paraissent utiles les morts volontaires.

29) Quand deux êtres s’embrassent, c’est l’humanité qui est en cours.

30) Le silence nous fait progresser sauf s’il est pathologique.

31) L’opacité des choses nous oblige à la spéculation et de cette recherche provient la lumière.

32) Plus j’apprends et moins je sais tant d’une chose en naît une infinité d’autres.

33) L’infini, c’est un silence que l’homme ne cherche qu’à briser.

34) Mes rêves sont irréalisables, alors il ne me reste plus qu’à les aimer éperdument.

35) L’homme est beau comme une parcelle de Dieu en lui.

36) L’esprit vise toujours au-delà de ce qui est dit.

37) Ce que l’on ne comprend pas, on est nécessairement forcé de le taire.

38) Nous vivons dans l’urgence à chaque instant.

39) Il y a pire ailleurs mais il y a aussi meilleur.

40) L’avenir arrive sans prévenir ; nous pouvons seulement le supputer.

41) La mélancolie n’est pas une perte de soi mais un abandon de soi.

42) Vieillir, c’est partir chaque jour un peu plus jusqu’au départ final.

43) La mort est le grand mensonge de la vie.

44) Les drogues sont comme un poison chronophage ; on y perd sa santé et son temps.

45) Être humain, c’est avoir le souci de soi et de ses congénères.

46) L’espace est partout et le temps est sur tout.

47) Écrire, c’est plonger en soi et remonter à la surface de l’existence pour raconter cette aventure.

48) L’avenir s’élance vers nous à la même vitesse que nous progressons vers lui.

49) Je n’entends rien à ce que vous me dites car je suis sourd.

50) Les paroles inutiles font sombrer dans l’ennui avant de nous anéantir tout à fait. Fuyons-les !

51) La beauté d’une pensée se remarque à la descendance qu’elle a enfantée.

52) Pourquoi les chiffres si ce n’est pour nous aider à comprendre l’univers ?

53) Avant le big bang, il n’y avait rien, rien qui ne put être inventé.

54) La mort est le dernier acte de la vie.

55) Les étoiles illuminent le poète comme la lumière se reflète sur l’or.

56) La nature aussi génère de la spiritualité pour l’homme.

57) Les flatteries abaissent ceux qui les professent et ridiculisent ceux qui les reçoivent.

58) L’oubli de notre humanité engendre l’animalité.

59) La vie est légère comme le vent mais le vent peut se faire tempête.

60) Quand je m’introinspecte, je ne trouve qu’interrogations et le peu de réponses que j’ai, n’est que renouvellement de questions.

61) Pour nous, le temps a plusieurs noms : secondes, minutes, heures, jours, mois, années mais en lui, il n’a qu’une façon d’être, il est à l’identique.

62) Que partagent Dieu et les hommes ? Un air de famille !

63) Je ne suis pas comme je veux être mais comme je peux être.

64) Je nomme ce que je vois et j’ignore ce qui m’est invisible.

65) Il faut bien entendre pour bien comprendre.

66) Tout ce qui est mesurable n’est pas pour autant maîtrisable.

67) Dieu est un mystère insondable et l’homme un mystère qui se dévoile peu à peu.

68) La mort nous aspire tout doucement, à pas mesurés.

69) Comment être utile à autrui ? En étant soi-même.

70) L’homme n’avance que d’un pas à la fois même quand il court.

71) Chaque jour, tout recommence engrossé des rêves ou des cauchemars de la nuit.

72) Au présent, que reste-t-il du passé ? Pour s’en défaire, des projets pour l’avenir.

73) Le pire dans l’existence est de se lasser des choses.

74) Dieu a peut-être peur des hommes car il s’en cache.

75) Qu’est-ce qui ne dit pas un mot mais dont tout le monde parle ? Dieu.

76) La raison peut parfois mentir mais seul le cœur ne ment pas.

77) On peut douter de tout sauf que l’on existe.

78) On peut discuter de l’existence de Dieu mais pas de son interrogation même.

79) Rien ne doit me surprendre, je dois donc tout anticiper.

80) Ce qui est fait est fait et ce qu’il reste à faire n’est pas encore écrit.

81) D’une discussion, le plus intéressant est ce qu’on n’a pas encore dit.

82) Un homme sans cœur est comme un stylo sans encre, il n’écrit rien.

83) Recevoir tel don de la nature est un héritage antiméritocratique.

84) Je n’ai pas assez de connaissances pour être interrogé.

85) Le silence m’aide à méditer, il est mon refuge introspectif.

86) Derrière le masque de l’apparence, on ne reconnaît ni ses ennemis ni ses amis.

87) Le seul présent que nous offre le passé, c’est la projection vers l’avenir.

88) La valeur d’une société se mesure aux soins qu’elle prend pour aider ses plus pauvres.

89) Tout le monde connaît, même confusément, son passé et personne son avenir.

90) Une vie gâchée est une vie où l’on n’a pas fait ce qu’on voulait faire.

91) La curiosité n’est pas un vilain défaut mais la condition de possibilité de nos connaissances.

92) L’argent peut faire perdre la tête ; heureusement, je n’en ai pas.

93) J’ai perdu la raison, alors il me reste l’imagination.

94) Le défaut de connaissances entraîne un pénible handicap pour se guider dans la vie.

95) On dit que l’imprévu est le sel de la vie, mais il est parfois corrosif.