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- Herausgeber: Pauline Costa
- Kategorie: Gesellschafts- und Liebesromane
- Sprache: Französisch
- Veröffentlichungsjahr: 2019
Les partiels sont terminés et voilà enfin des vacances bien méritées pour Marion, qui a décidé de partir pour un grand Trek avec une de ses copines en amazonie.
Sur place, c’est Marco, un guide chevronné qui connaît bien la jungle qui accompagne les deux filles ainsi qu’un couple d’italiens. Le trek commence et tout se passe bien, mais chaque soir, c’est le même scénario, tout le monde retourne dans sa tente, et tout le monde peut entendre le couple italien, leur tente laissant même entrevoir leurs ombres faisant l’amour.
Cette configuration ravive la flamme de Marion... qui regarde de plus en plus intensément Marco !
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PUNIE dans la JUNGLE
Pauline Costa
"Ça y est, nous voilà parties !" Marion exultait. Après trois années intenses à étudier l'économie, elle pouvait enfin se permettre prendre du bon temps. Direction, l'Amazonie avec son amie Sophie, pour un trek qu'elle espérait riche en sensations.
C'était son premier voyage à l'étranger, et elle se sentait l'âme d'une aventurière, prête à toutes les folies pour faire de cette expédition un souvenir inoubliable.
Une fois confortablement assise dans l'avion, Marion en observa les occupants. Les hôtesses avaient l'air sûres d'elles, le pilote expérimenté et l'avion solide.
Elle se détendit, et profita pour jeter un coup d'œil autour d'elle. Il y avait quelques personnes de son âge, des couples plus vieux, et plus rarement des familles. Un jeune homme en particulier attira son attention.
Il était blond, avait les yeux bleus, et les muscles saillants sous ses vêtements lui faisaient une carrure terriblement attirante.
Il portait sur ses genoux une couverture dépliée pour se protéger du froid, et Marion se plu à imaginer ce que les mains expertes de ce bel inconnu pourraient lui faire, cachées sous les draps, lorsque l'intérieur de l'avion serait plongé dans l'obscurité.
Elle imaginait ces jeux de mains cachés, les soupirs et les gémissements contenus, l'excitation et la peur de se faire surprendre...
Marion interrompit subitement son fantasme, se rendant compte de ce qu'elle était en train de faire. Elle fila en direction des toilettes pour se calmer. Après s'être aspergée d'eau froide le visage, elle s'observa dans le miroir.
Elle devait l'admettre, sa dernière relation sexuelle commençait à dater, et elle devait être en manque.
Mais ce n'était pas le moment de penser à ça : ce voyage, c'était sa récompense, son moment à elle, son break, et elle ne voulait pas que sa libido l'empêche de vivre ce dernier à cent pour cent. Elle s'observa plus attentivement dans la glace : avec ses grands yeux bruns, ses lèvres formant une légère moue naturellement, elle était sûre de pouvoir plaire.
Son regard glissa lentement sur ses formes, moulées dans un short et un débardeur adaptés à la moiteur torride de l'Amazonie. Ils mettaient en valeur une poitrine généreuse, une taille légèrement marquée et des fesses rebondies.
Habillée de manière plus sexy, elle devrait facilement trouver quelqu'un à son retour pour assouvir son désir grandissant. Elle décida donc de mettre de côté ses pulsions érotiques, et retourna s'endormir, non sans mal, au côté de son amie Sophie qui somnolait déjà depuis un bon moment.
Une fois arrivées, les filles trouvèrent facilement leur guide. Il dit s'appeler Marco, et demanda aux filles d'attendre quelques instants, le temps que l'autre duo qu'il devait accompagner arrive.
Marion saisit alors l'occasion pour le dévisager : avec sa barbe de trois jours, son teint hâlé par le soleil et ses cheveux en bataille, il dégageait un magnétisme particulier qui attirait terriblement la jeune fille.
A 21 ans , c'était la première fois qu'elle rencontrait une personne avec un tel charisme. Le temps qu'elle finisse d'observer son visage sous différents angles, les retardataires étaient arrivés.
Ils se présentèrent : ils s'appelaient Nino et Monica, étaient italiens, originaires de Florence et en couple depuis quelques mots. Ils semblaient très proches, presque collés l'un à l'autre. Cela fit doucement rire Marion et Sophie.
Marco finit par se présenter lui-même : il avait 25 ans, et des années d'expériences dans la jungle d'Amazonie, qu'il connaissait comme sa poche. Son français était irréprochable, et sa voix le prononçait avec un accent terriblement sexy.
Un accent qui vous donne envie de lui sauter dessus, pensa Marion avant de se concentrer sur le discours de Marco. Io semblait gentil, attentionné et prévenant : tout à fait le genre de guide qui rassure lors d'un tout premier trek.
Après avoir parlé des diverses règles de sécurité, il invita le petit groupe a commencer l'aventure. Ils se mirent à marcher dans la forêt, et finirent par trouver en fin de soirée un coin tranquille où installer le campement.
Le premier jour de trek s'était plutôt bien passé : Marco donnait des consignes claires, et il faisait attention à tout. Sa gentillesse impressionnait Marion, tant il prenait garde à ce que personne ne soit blessé. Pour l'installation du campement, il reparti les rôles de manière équitable, et une fois le bivouac monté, ils mangèrent ensemble et firent plus ample connaissance.
Les diverses connaissances de Marco sur la jungle environnante le rendait particulièrement sexy. Il parlait avec assurance de tout ce qu'il connaissait, et ce petit côté aventurier qui se dégageait de lui était particulièrement craquant. Puis il fut l'heure de dormir.
Marion partageait la tante de Sophie, Nino et Monica dormaient ensemble, et Marco possédait une tente pour lui. Tout semblait parfaitement organisé, et ils se séparèrent.
Pourtant, Marion n'arrivait pas à trouver le sommeil, et pour cause. A gauche de sa tente se trouvait celle de Nino et Monica. De là s'élevaient des soupirs, des gémissements que la jeune femme ne pouvait ignorer.
Elle se tourna vers Sophie, espérant trouver en son amie un appui, mais cette dernière avait le sommeil particulièrement profond, si bien qu'elle n'était jamais réveillée par le bruit.
Marion soupira. Le problème en soi n'était ni les bruits de plaisir qui devenaient de plus en plus fort, ni les ombres des italiens reflétant les généreux coups de reins de Monica.
Cela posait problème à Marion parce que cela l'excitait réellement. Rien que de voir les ombres et d'entendre ces bruits suffisaient à provoquer en elle des sensations qu'elle avait oubliées. Les cris de plaisir s'intensifiaient, et Marion se demande si Marco les entendait lui aussi.
Le fait de penser à lui réveilla en elle quelque chose, et très vite, elle s'imagina que les soupirs étaient ceux du beau guide, et les cris de plaisir les siens.
