Ma Première Fois à Plusieurs E-Book

Pauline Costa

• Herausgeber: Pauline Costa
• Kategorie: Erotik
• Sprache: Französisch
• Veröffentlichungsjahr: 2020

Beschreibung

April a 20 ans, et cet été, elle s’est dégotée un job d’été dans un grand parc d’attraction où travaillent des milliers de jeunes comme elle, venus de tous les pays, ils sont là pour deux mois, pour servir les clients, mais aussi vivre entre eux dans le “Summer Village”.

Après ces horaires terminés, April se détend avec les autres au Summer Village, où tout le monde vit et fait la fête tous les soirs… l’occasion pour April de rencontrer des italiens, espagnols, américains, anglais…

Elle se fait vite une copine, Marina, très timide comme elle, et aussi totalement vierge, elles ont alors deux mois pour perdre leur virginité et expérimenter tout le sexe possible avec ces beaux jeunes mâles vivant dans le Summer Village !

Leseprobe

Ma Première Fois à Plusieurs

Avec un homme, et à quatre

Pauline Costa

1ère Partie

Tu as bien tout pris ? Ta crème solaire, des médicaments au cas où, suffisamment d’affaires ? Tu veux peut-être que je…

Maman ! Calme toi j’au tout prévu, arrête de t’inquiéter, la coupe April en finissant de faire sa valise. Je ne pars pas toute la vie, juste deux mois quoi.

Je sais ma chérie, mais tu pars quand même à l’autre bout du monde.

April soupire, un peu exaspérée par toute la montagne que fait sa mère de son voyage. C’est grâce a une annonce sur internet qu’elle a vu la proposition d’emploi.

« Vous êtes étudiant ou simplement à la recherche d’un emploi ? Si vous n’avez pas peur de voyager et de gouter à de nouvelles expériences alors ce job est fait pour vous.

Venez au plus grand parc d’attraction du Brésil en tant qu’employé et profitez du Summer Village : un espace qui vous sera spécialement dédié. Le trajet et le logement sont pris en compte par nos soins.

Venez faire de nouvelles rencontres !

Durée : deux mois

Salaire : à déterminer selon vos occupations, entre 2000 à 3000 euros.

CV et lettre de motivation à fournir »

Elle avait tenté sa chance sans vraiment y croire et fut surprise de recevoir un mail positif à sa candidature. S’envoler pour le Brésil et pendant deux mois la tente au plus haut point. Quitter la routine parisienne ne la gêne aucunement. Elle s’imagine déjà en bikini sur une plage de sable fin à bronzer loin du brouhaha de Paris.

Le lendemain, sa mère l’accompagne à l’aéroport et après un rapide au revoir, elle monte dans l’avion direction la découverte. Le trajet va sans doute être un peu long mais elle s’en fiche complètement. Elle trépigne d’impatience sur son siège. Elle n’a jamais pris l’avion pourtant. Et son enjouement est vite remplacé par l’appréhension lorsque l’avion quitte la piste pour rejoindre les airs. Après quelques minutes, elle s’habitue enfin et puis elle n’a pas vraiment le choix si elle veut que le voyage se passe un peu près bien.

Elle a pris un siège côté hublot pour profiter du paysage. L’immense mer de nuage comme du coton l’apaise.

C’est si beau… souffle-t-elle.

Elle pense déjà à ce qui l’attend et ne peut s’empêcher de sourire. Cependant, quelque chose la tracasse un peu : les hommes qui vont partager sa vie pendant deux mois. Elle n’a jamais rien connu sur ce plan-là, part juste un bisou lors d’une colo mais ça ne compte pas elle avait onze ans. Elle est consciente qu’elle est plutôt mignonne parce que lors de soirées, elle a souvent dû repousser certains garçons, qui avaient l’air plutôt intéressés par ses formes. Elle sait qu’elle a eu l’occasion mais elle ne sait pas, c’est juste qu’elle ne se voyait pas le faire avec eux, c’est tout. En repensant à tout ça, elle s’endort.

Elle se réveille alors et regarde sa montre : il ne reste plus qu’une heure de trajet. Elle est surprise d’avoir dormi autant et à même rater le repas. Elle se lève alors pour aller aux toilettes. Arrivée dans ce minuscule endroit, elle se regarde dans le miroir. Elle a les yeux rouges, la marque du coussin sur la joue et les cheveux tellement emmêlés qu’on dirait qu’elle est sortie tout droit d’un film d’horreur.

Elle ne peut s’empêcher de rire sous cette vision. Elle réarrange un peu ses beaux cheveux blonds qui tirent légèrement sur le roux, retire le mascara qui a coulé sous ses yeux. Elle pose sur ses lèvres délicate un léger rouge à lèvre rose. Plutôt satisfaite du résultat malgré les conditions, elle rejoint son siège.

Peu de temps après, une voix leur signale leur arrivée proche et donc de mettre leur ceinture de sécurité et de bien rester assis sur leurs sièges. April colle son visage contre la toute petite vitre qui fait office de fenêtre. Elle aperçoit la mer qui brille comme un crystal sous les rayons du soleil. Elle n’arrive pas vraiment à distinguer les villes ou villages qui se trouvent encore bien bas, pourtant elle sait qu’elle va trouver ce pays magnifique.

Une fois l’avion à l’arrêt, tous les passagers commencent à rejoindre l’aéroport. Après avoir récupéré ses bagages, elle avance vers la sortie où un homme d’une trentaine d’année se tient devant elle avec une pancarte où l’on peut lire : « APRIL BEAUCART ». Elle s’avance alors vers l’inconnu et lui dit :

Euh bonjour, merde comment on le dit en portugais…

Haha ne t’inquiètes pas, je parle français, anglais, portugais, et j’ai quelques notions en italien ou allemand. Je pense qu’on trouvera bien un moyen de communiquer, sourit l’homme. Tu es April, je présume du coup ?

Oui c’est bien moi, répond-elle

Très bien, moi je suis Tonio, votre superviseur. Je dois encore attendre une fille qui doit arriver. Elle s’appelle Marina, elle est originaire de Belgique, tu devrais pouvoir t’entendre et pouvoir parler avec elle, la taquine gentiment Tonio.

La française sourit, et dévisage un instant son interlocuteur. Grand, musclé et bien sûr bronzé, elle doit bien s’avouer qu’il est plutôt mignon. Elle est tirée de ses pensées par ce dernier.

Ah la voila ! Bonjour Marina, je suis Tonio et voici April. Je m’occupe de vous pendant votre séjour. Vous êtes les dernières arrivées, je vous amène au camping et ce soir il va y avoir une petite fête pour que vous puissiez tous faire connaissance.