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Je publie ce recueil de poésies que j'ai terminé vers l'âge de 50 ans. Il aura mis près de quatorze ans à germer en moi avant de sortir de mes méninges et sept ans avant que je décide de le publier. Il parle d'amour évidemment, de ma vie maritale, de mon enfant, de ma rupture puis continue sur d'autres histoires d'amour, dont une plus marquante que d'autres. C'est une autobiographie romancée en proses et poésies, parsemée d'humour ici et là. Ce recueil est écrit avec la nouvelle réforme de l'orthographe. Il se décline en trois tomes dont voici le premier.
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Seitenzahl: 50
Veröffentlichungsjahr: 2021
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À mes amours
Dans mon pré en bulle, je bulle
M
OI ET L
’
ÉCRITURE
L’écriture et la poésie m’aident à me soulager de mes affres. À cinquante ans si ça me tente ? Et vous, ça vous tente ? Moi je dis que ça se tente. L’écriture est une belle aventure.
50
Le poème Boiteux
Rien ne va plus
Poème
Page blanche, nappage chocolat
Écrits luxuriants et luxurieux
Écoutez le sens et les sons
Narcisco-poétique
A
MOURS ET LUXURE
La mère et l’enfant
Une rencontre avec l’amour, un mariage, une vie conjugale conjuguée à l’infini. Un bébé voit le jour et grandit dans notre vie. Mais l’infini est grand, plus grand que mon ventre. L’infini se finit sur une note en bémol.
L’amour
Comme un voyou
De vous je suis en phase
Ma recette d’amour
Moi vouloir toi
Raconte ton histoire
Belle de jour, belle de nuit
Le don de la vie
L’amour est une symphonie
Le don de la vie
Mon enfant
L’enfance
La mourre
Mangez
Petits, petits, petits
Enfants d’Oz
Comme l’eau de pluie se meurt
La séparation
Il ne saurait suffire
Quand je manque à ta loi
Dans tes yeux vert pâle
Sept ans
Je t’aime encore chérie
À la quête et la conquête de cons
C’est le retour de la chasse et je suis à l’affut. Très affuté mais pas très bien futé, je chasse, je pêche et ne cesse de pécher.
L’Amour de ma vie
L’amour en bouton
Alpha-Centaure-Ville
Ma langue dans sa bouche
Un peu de nous, un bref instant
Je l’aime si fort
Ton amour
Cap Sud Amour
Elle a
Cindy
Elle a ce je-ne-sais-quoi
Bienvenue
Cap sur l’amour
Veinard
Mon révolver
Jolie peau asia
Le coup de foudre…
Para
Ma perle d’orient
Je ne suis plus le même
P’tite canaille
…Le coup de tonnerre
Quoique...
Angkor
L
A MORT DE L
’A
MOUR
« La mort d’un amour donne la vie à un autre », dit-on.
Mais après la mort de l’amour lui-même, que reste-t-il alors ?
Grains de sable émouvants
Ô Saint-Esprit
L’homme
Une goutte de soleil
Déjà cinquante tours autour du soleil
Que chaque jour mes yeux dévorent mon ciel
Sa foudre m’a chipé d’un coup silencieux
Comment ne pas en tomber amoureux
Encore une belle année qui commence
L’automne offre ses senteurs de romance
Après un dernier hiver rigoureux
Vais-je passer celui-ci près du feu ?
Voir à mon cinquante-et-unième printemps
Fleurir mes pensées aux gouttes du temps
Et croiser au matin frileux, avril
Pour en découvrir encore plus d’un fil
Puis laisser venir sur ma peau l’été
Courir nu sur cette plage abandonnée
Prêt à ressentir les vagues chanter
Encore une fois de plus cette année
C’est un poème Boiteux
Mais sans être bancal
Sans besoin d’une canne
Aucun pied n’est boiteux
Je ne suis qu’un bonhomme
Hi ! My name is Boiteux
Yes ! Jean-Michel Boiteux
Qui n’espionne personne
Et si je Bond un peu
C’est un peu pour la frime
C’est un peu pour la rime
Mais je bande comme je peux
Le poème Boiteux
C’est mon style, différent
Sans être prétentieux
Plutôt indifférent
Ceux qui pensent faire mieux
Moi je pense autrement
Pouêt-pouêt, poète Boiteux
Mes rêves sont mes outils
Les mots sont ma matière
Mon guide est éphémère
Il est mon ressenti
D’où me viennent mes écrits
Que je transpose en vers ?
Mais, de tout l’univers
Ils me viennent de cris
Celui-là croyez-moi
Il ne vient pas d’ailleurs
Des esprits qui me leurrent
Il est bien de chez moi
Je suis né dans le bouchon de Champagne
Hors de ma bulle pétillait la campagne
Ma vie prit son temps de vivre en douceur
Un demi-siècle plus ou moins de bonheur
Aujourd’hui j’en expose mon intérieur
J’emplume ma vie des femmes les plus jolies
J’emplis mon lit de souvenirs de folies
Je dévore le temps quand j’en ai le temps
J’attends le vent pour m’enrouler dedans
Son souffle m’appelle, je me sens vivant
Ma vie défile et file après demain
Je brule le temps comme on prend le train
Je cours, je cours, et cours toujours plus vite
Je fuis le présent alors qu’il m’invite
Je l’évite, ça m’excite et je lévite
Je me joue de lui mais rien ne va plus
Personne ne rattrape le temps perdu
Je suis le vers solitaire
Quelle est cette barrière
Qui bloque mes pensées
Pourquoi cette muselière
M’empêche de parler
M’empêche de dire les mots
Qui trottent dans ma tête
Qui courent dans mon cerveau
Qui sautent et font la fête
Migraine vient me gagner
Mylène ne veut partir
Mais comment la chasser
Je ne sais que maudire
Ma bouche restant muette
Emprisonnant colère
Ne laissant vibrer luette
Pas de paroles en l’air
Un rocher chocolat
Au bout des lèvres languit
Rien n’est trop bon pour moi
Et ma langue se délie
Surprise, les paroles fusent
Jaillissent sur le papier
L’encre du stylo diffuse
Accouche de mes idées
Le chocolat ravi
Fond d’entendre mon bonheur
Coule et comble mes envies
Calme mon mal de cœur
Merci choco, t’es bon
T’es beau, t’es tendrement
Craquant, c’est pas bidon
Mes maux fondent, je le sens
J’aspire à d’autres jeux
Sans aspirine aucune
Comme glisser au pieu
Entre croissants de Lune
Quand la poésie s’exprime
Elle le dit avec ses mots
Puis une guitare en prime
Elle en chante de très beaux
Pour parler d’une voie sublime