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69 textes sans complexe Pour stimuler votre cortex À faire briller la mécanique Quand tic et toc pris de panique Se graissant le petit vortex Et se huilant le piston sexe Dans un soixante-neuf érotique Les cochonneries sont orgastiques
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Seitenzahl: 75
Veröffentlichungsjahr: 2024
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Qu’est-ce qu’une fleur ?
Un sexe géant qui s’est mis sur son trente et un.
Amélie Nothomb
Quelle jouissance !
Bâillonné avec joie dans ce confinement
Je n’entends que le bruit sourd de tout ce vacarme
J’écris d’un poids allégé de mes sentiments
Quelle jouissance de pouvoir s’abandonner sans arme
D’un cri dément de démon, personne ne dément
Tout le bonheur immense que procurent les femmes
Queue de préliminaires en liminaires (en la majeur) :
Pour mieux se connaitre, les préliminaires sont indispensables me semble-t-il, n’est-ce pas ?
Je souhaitais tout d’abord remercier mes fidèles lectrices et lecteurs. Cela fait quelques années déjà que je me passionne pour l’écriture, depuis 2014, et je publie depuis 2021, (Cf. « Du même auteur » à la fin de ce recueil). J’ai publié en autoédition, ce qui m’a semblé être la solution la plus simple et la moins couteuse, et aussi pour la bonne raison que je suis mon propre patron. En plus d’écrire mes recueils, je fais leur mise en page et je conçois et réalise leur couverture pour la plupart. Pour celle-ci, j’ai choisi un dessin de JOSC.
Que dire de ce recueil… Il a été conçu petit à petit depuis 2015. Quelques fantasmes inspirés des profondeurs abyssales des annales de ma vie ressurgissent et me voici, d’amour et d’habits propres, vous présentant ce recueil chaud et humoristique prêt à être lu. Ça chante à tout-va d’entrée de gamme, que ce soit en la majeur nymphonique orgasmique ou fa mineur hors gamme éthique pour sol major.
Certains textes vont heurter les personnes les plus prudes j’en conviens, mais les chauds lapins seront ravis de les lire, surtout entre les lignes.
Je vous souhaite une bonne lecture.
Maintenant que vous me connaissez, je vais pouvoir être un peu plus « intime » avec vous. Rassurez-vous, je ne vais pas baisser mon froc, non ! Si ? Non, je ne peux pas, je n’ai rien dessous. Non je déconne, mais ce n’est pas possible. On n’est pas encore assez intime, mais peut-être qu’un jour...
Je ne vais pas non plus vous raconter mon intimité conjugale, vu que je suis tout seul, ça ne va pas intéresser grand monde de savoir comment je me fais l’amour. Donc je vais voyager un peu dans le passé, pour vous exprimer mon intimité au travers de la relation vécue avec mon ex-petite amie. Jusque-là, c’était confidentiel, mon petit jardin secret que je ne dévoilais qu’à mon journal intime. Il n’y a pas que les femmes qui ont un journal intime. En effet, quoi de plus personnel et privé qu’une relation amoureuse avec la personne qui nous est chère.
Donc, je ne vais pas vous révéler tous les petits secrets cachés, ni nos rapports sexuels. Je sais que je fais des déçus, mais bon. Je vais vous laisser flotter un peu au-dessus du mystère de mon aventure sentimentale.
Et puis, il ne faut pas confondre voyeurisme de mon intimité conjugale et découverte de mon for intérieur, même si c’est en profondeur, si c’est étroitement lié, intimement lié, voire très proche de l’exhibition. Car je me mets à nu, devant vous, sans pudeur. Je me livre à vous, me confesse en toute confiance comme dans l’intimité d’une correspondance. Je vous fais part en toute conscience, sans fausse modestie, du fond de mon cœur, de mon corps et de mon âme, de tout ce que j’avais intériorisé jusqu’à présent.
Et je vous demanderai, après m’être épanché, de garder ça pour vous, par respect, de la discrétion avant tout, pour que personne ne porte atteinte à mon intimité, pour ne pas subir le viol de ma vie privée.
Bon, là j’ai froid, il faut que je réchauffe mon corps... Je vais prendre un café, à toute alors.
Non, je ne vais pas vous raconter ce que je vais vraiment faire pour me réchauffer...
Ça, c’est une autre histoire.
Mais si vous insistez… voici quelques vers très intimes :
Je suis entré dans son intimité
Au plus profond avec timidité
Elle m’a ouvert son cœur et son esprit
Et d’elle, je suis follement épris
1 Histoires de puputes
2 Histoires d’O… nanisme
3 Histoires d’il... lustré
4 Histoires en tête-à-queue sans queue ni tête
5 Histoires de cons
6 Histoires de fesses
7 Histoires de baise
8 Histoires de préliminaires
9 Histoires d’A
10 Histoires de femmes
« On va aux putes, juste pour mater
Pour s’en souvenir l’soir dans nos pieux »
Renaud Séchan,
Extrait de la chanson « Deuxième génération »,
Album Morgan de toi, 1983
Est-ce vraiment un gros mot
Même si j’en paie le prix
Pour oublier mes maux
Mes chagrins tout petits
Ou bien même les plus gros
Putain
Est-ce vraiment vulgaire
Alors pourquoi « putain »
Est dans le dictionnaire
Est-ce vraiment malsain
Prostituée, est-ce plus clair
Putain
Est-ce vraiment une injure
Pour un plaisir de chair
Si l’on paie la luxure
Même quand elle revient chère
De m’avoir à l’usure
Putain
Est-ce vraiment obscène
Tendre à baiser la lune
Ou préfères-tu comme chienne
Tendre le baiser d’une
Péripatéticienne
Putain
Est-ce peut-être d’infortune
Quand elle te tend sa lune
Tu peux remplir son urne
Pour une poignée de thunes
Putain, vider tes burnes
Pierre qui roule ramasse des rousses
Des blondes, des brunes et même des bleues
Des blanches, des rouges, et son cœur mousse
Quand elles le déshabillent des yeux
Alors tous ses maux bleus s’émoussent
Et le rire de ces femmes l’émeut
Quand ses fantasmes les éclaboussent
Leurs rires ne deviennent plus qu’un jeu
Dans ses nuits blanches de solitude
Où les corps se frottent aux désirs
Le vide obscur d’éclairs s’élude
L’ivresse frôle ses plaisirs
Pierre en boule de neige nuage
Ramasse au vol toutes ces poulettes
Leurs ailes déployées sauvages
Lui font un peu tourner la tête
Puis elles s’en vont quand vient l’aurore
Pour des millions de souvenirs
De mille caresses sur son corps
Aux va-et-vient sans avenir
J’aime prendre du plaisir des poules
Et de la chair qui va de paire
Prendre ma tendre et chère poule
Ma chère et tendre poule de chair
Elle-même en a la chair de poule
Frémissante toujours à m’attendre
Elle et sa tendre chair de poule
De sa chair tendre elle sait me tendre
Raide comme un pieu je suis tendu
Je rêve au pieu d’une bonne baise
Là où elle s’est étendue
De mon tenon dans sa mortaise
J’ai les boules et je bande
Je suis heureux en bande
J’en rentre autant qu’faire se peut
Le plaisir vient, je le veux
Sur le tapis, comme un green
Je sens les autres qui dépriment
Encore une dans le trou
Oui j’en mets dans tous les trous
C’est pas ma faute à moi si
Les boules prennent des raccourcis
Pour me vider tous mes maux
Elles usent des axes transversaux
Oh my God oh, si par vice
Ma queue sur le tapis glisse
Un faux ami m’jette un sort
Poussé par un vent trop fort
D’un coup de queue l’tapis plisse
J’suis si tendu que j’en pisse
J’n’ai que mes yeux pour pleurer
Et mon chéquier pour payer
Prise de rendez-vous, pour me rendre où ? Vers l’inconnu…
J’étudie l’jour, la nuit je vis
J’écris le jour, je crie la nuit
J’étudie l’jour, je trime la nuit
Je gagne le jour de mes envies
J’étudie l’jour, la nuit je vis
Je paye le jour, avec mes nuits
J’étudie l’jour, je vis d’mes nuits
Je gagne ma vie de mes envies
Avoir passé des heures à chatter, téléphoner
D’autres à m’faire des films, imaginer,
La soirée, le lieu, l’inconnu, fantasmer
Prendre du plaisir, avant de vraiment vibrer
Avant de me donner, de me louer
J’étudie l’jour, la nuit je vis
Je suis de jour, je suis de nuit
J’étudie l’jour, la nuit me suit
Je fuis le jour, viva la nuit
J’étudie l’jour, la nuit je vis
J’aime le jour, j’aime la nuit
J’étudie l’jour, j’rêve mes envies
Je nie au jour que j’aime la nuit
Le jour J, l’heure approche, la nuit tombe, m’apprêter
Maquillée, parée d’un déshabillé de soie
M’dire, j’y vais, j’y vais pas ? Surtout la première fois
Vais-je y arriver ? Reprendre confiance en moi
Me donner du courage, partir le retrouver
J’étudie l’jour, la nuit je vis
Je dors le jour, je sors la nuit
J’étudie l’jour, je mords la nuit
À pleines dents la nuit m’sourit
J’étudie l’jour, la nuit je vis
Je prie le jour, j’frivole la nuit
J’étudie l’jour, j’m’envole la nuit
Couchée sur le lit je languis
Hôtel banal, me fondre dans la masse
Ne pas croiser une relation qui passe,
Puis le numéro de chambre, lit carré,
Bien rangé, rien d’autre à signaler
Arrivée en premier, le temps d’me repoudrer
Longue attente, pas pressée, mais plutôt très stressée