Mes Vacances Tabou - Pauline Costa - E-Book

Mes Vacances Tabou E-Book

Pauline Costa

0,0
2,99 €

oder
-100%
Sammeln Sie Punkte in unserem Gutscheinprogramm und kaufen Sie E-Books und Hörbücher mit bis zu 100% Rabatt.
Mehr erfahren.
Beschreibung

Greg passe beaucoup de temps sur des bateaux, à la pêche au crabe royal. Tellement de temps qu'il ne se souvient plus de la dernière fois qu'il a ressenti la chaleur d'une femme.
Ainsi, lorsque sa fausse nièce par alliance, à moitié nue en maillot de bain et tout juste 19 ans atterrit sur ses genoux, il ne semble pas pouvoir se contrôler !

Katia est assez grande pour prendre ses propres décisions, et elle a décidé qu'elle veut son oncle par alliance Greg.
Il est grand, toujours un peu sale, des mains fortes de pêcheurs, son corps endormi se réveillera-t-il lors de cette virée en bateau avec Katia ?

Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:

EPUB
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mes Vacances Tabou

Pauline Costa

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Katia ? … Katia, tu m’écoutes ? Katia ! »

 

Je crois que ma mère m’appelle.

… oui ?  

Tu m’écoutes ou quoi ? Tu penses à quoi, pour ne pas écouter ta propre mère ?

 

Ah, si tu savais maman. Elle a beau me parler depuis une demie-heure, la seule chose qui m’intéresse c’est ce qui se passe devant nous.

Nous sommes sur le port, le soleil se couche sur la mer, la teintant d’un reflet orangé. J’ai les pieds dans l’eau, les cheveux secoués par le vent, il fait bon. Mais ce n’est pas ce spectacle là le plus beau, celui qui fait que j’ignore ma mère. Je regarde plutôt le bel homme qui s’affaire sur le bateau en face de nous.

 

C’est Greg, le mari de ma tante, qui décharge des filets entiers de crabes royaux. Officiellement, on l’attend pour aller manger chez ma tante. Pour moi, c’est surtout l’occasion de se rincer l’oeil sur sa musculature de rêve.

 

Ça fait seulement quelques jours que nous sommes en vacances ici, et Greg est littéralement la seule chose intéressante de ce patelin. Je n’en peux plus des discussions entre ma mère et sa soeur, de manger des fruits de mer à tous les repas.

 

Tout ce qui me distrait, c’est de venir me poser sur le port, matin et soir, pour voir mon oncle par alliance embarquer ou débarquer son chargement. Il est pêcheur de crabe royal, et il n’y a pas de vacances pour les pêcheurs, ici.

J’ai l’impression de l’avoir toujours vu sur ce bateau, soulevant des paquets de crabes de ses bras puissants. Qu’est-ce qu’il doit s’ennuyer à force ! Comme moi ici, sur la terre ferme.

 

Bon Katia, moi j’y vais. Greg met trop de temps, on le retrouvera à la maison. Tu viens ?

Katia ?

Hein ? Ah, non, je vais l’attendre, on vous rejoint après ! Je veux profiter de la vue. Enfin, du coucher de soleil, je veux dire.

 

C’est pas le moment que ma mère comprenne que je mate mon oncle par alliance.

Ok, comme tu veux… A tout à l’heure !

 

Enfin, elle s’en va. Je suis tranquille maintenant, et en plus je ferai le chemin jusqu’à la maison de ma tante avec Greg. Il continue de décharger des caisses de crabes, torse nu, avec pour tout vêtement un short jusqu’aux genoux.

 

Il est un peu sale, comme toujours. Peut-être parce qu’il travaille beaucoup. Des traces de terre et d’eau sale ornent ses pectoraux saillants, il y en a aussi sur chacun de ses abdominaux, dessinés à la perfection.

 

Il passe sa main dans ses cheveux trempés, emmêlés, complètement en pagaille. Ce geste seul suffit à me faire frissonner.

Quel beauté, dans ce coucher de soleil, de le voir secouer ses cheveux en bataille et caresser sa barbe de trois jours ! Au diable les blancs-becs des publicités, rasés et propres sur eux, souriant bêtement pour vendre un déodorant !

 

Greg, lui, est naturel et sauvage. La crasse recouvre ses muscles, qu’il tâte de ses grandes mains qui travaillent sans relâche. Ses larges doigts, sa paume un peu rêche, tout ça m’excite tellement.

Je rêve qu’il me prenne comme une bête. Il n’est plus question de famille devant un homme aussi sexy.

De toute façon, lui et ma tante se parlent à peine, et dorment dans des chambres séparées depuis quelques années.

 

Je sais, c’est bizarre mais on dirait que ça leur va. Moi en tout cas, ça m’arrange bien. Oncle par alliance, ce n’est pas grand chose, quand on y pense. Surtout que ma tante s’en moque. Greg est plus jeune qu’elle, mais assez âgé pour me plaire. J’ai toujours eu un faible pour les hommes plus âgés, robustes, et barbus comme lui.

 

Il soulève une énorme caisse et la jette sur le quai, pas très loin de moi. La sueur coule le long de ces biceps, plus contractés que jamais. Je regarde son épaule ronde et forte, le tatouage sale et mouillé dessus, épousant les courbes de ses muscles.

Vraiment, c’est du gâchis que personne ne touche à cet homme. Heureusement que je suis prête à me dévouer.

A mon avis, ça doit faire tellement longtemps qu’il n’a pas touché une femme que ce sera très facile de le mettre dans mon lit, oncle par alliance ou pas. Je suis prête à sucer le sel et la sueur de sa peau jusqu’à la dernière goutte, moi.

 

J’ai hâte qu’il me rejoigne, quand même. Ça fait presque une heure maintenant que je le regarde, et je ne m’en lasse pas.

Je suis seulement impatiente de commencer à le travailler, histoire qu’il voit la très belle occasion qui s’offre à lui, juste sous son nez. Machinalement, je passe mes doigts sur le décolleté plongeant de mon bikini, puis juste sous mon nombril.

Ma peau est douce et lisse, il ne pourra pas me résister. Il faut juste qu’il termine de décharger ce bateau. La pêche a du être bonne aujourd’hui ! Mais qu’il vienne me pêcher moi, je veux me perdre dans ses gros bras et sentir son souffle de bête contre mon oreille.

Enfin, il me fait signe, et descend du bateau, après avoir salué ses collègues. Il arbore un très grand sourire en me voyant.

 

Ah, Katia ! Tu es restée…

 

Greg n’est pas très bavard, mais lui et moi n’avons pas besoin de mots.

Salut !, lui dis-je d’un ton enjoué.