Mesdames, réveillez-vous ! et indignez-vous ! - Elif Dayal - E-Book

Mesdames, réveillez-vous ! et indignez-vous ! E-Book

Elif Dayal

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Beschreibung

La femme vit dans une époque complexe, la société confirme un progrès à son égard mais pourtant, elle semble devoir fournir plus de résultat pour rentrer dans cette case. Les défauts de l’humain, principalement de la femme, semblent de moins en moins tolérés. Vous devenez comme ce fruit qui devra être totalement parfait et identique aux autres pour ne pas finir à la poubelle.
Chaque imperfection semble agrandie comme un microscope sous l’objectif superficiel des réseaux sociaux, il faut toujours plus pour paraître normal et le normal devient insuffisant. Les personnes se transforment en cannibale pour atteindre les objectifs obsessionnels de la beauté, de la minceur, de la performance jusqu’à dévorer les traces d’humanité.
Un livre totalement subjectif qui met le doigt sur des points minimisés par les personnes et qui ébranlent l’analyse d’un problème. Des détails insignifiants aux yeux de chacun, mis de côté par d’autres mais qui peut être le point de départ d’un amalgame, d’un conflit, pourtant pouvant être solutionné indépendamment sans l’aide extérieur.


À PROPOS DE L'AUTEURE


Avant la publication de Mesdames réveillez-vous ! et indignez-vous ! Elif Dayal 42 ans, était dénicheuse de tendance, créatrice de mode, maman et artiste peintre. Suisse d’origine turque, elle a publié son premier livre Incest Community qui dénonçait sous forme d’un thriller, l’injustice que subissent les victimes d’agressions sexuelles. Engagée dans la condition humaine, il était logique de continuer l’aventure littéraire par la dénonciation de la pression que subissent les femmes par leurs semblables. Un pamphlet écrit de manière à réveiller les consciences tout en offrant un moment de réflexion sur soi-même et sur les autres.



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Elif Dayal

Mesdames,réveillez-vous !et indignez-vous !

© 2022, Elif Dayal.

Reproduction et traduction, même partielles, interdites.Tous droits réservés pour tous les pays.

ISBN 978-2-940723-19-5

Je me suis longtemps indignée du comportement de l’humain en général. Je me suis souvent dit que si chacun adoptait certains comportements, certaines paroles et certains gestes, notre société se porterait déjà un peu mieux. Je me disais qu’il suffisait de si peu pour que le monde avance avec plus d’empathie, mais je réalisais aussi très vite que le peu chez l’humain pouvait être un sujet philosophique sans fin, une querelle avec une fin tragique et des séparations.

Je ne suis ni philosophe, ni écrivaine, ni spécialiste du comportement humain mais, tout simplement, une personne qui fait une observation, qui formule une analyse de notre société, dans un langage universel, sans résonance arrogante. J’ai 42 ans et me suis toujours demandé quelle était la réelle place de la femme dans une société capitaliste, développée, dont les droits humains faisaient partie de l’écho collectif. Mon regard personnel mais réaliste aura pour objectif de pointer du doigt des sujets tabous, sensibles, avec leurs impacts directs sur l’image de la femme. Une analyse totalement subjective qui devrait toucher d’autres citoyennes du monde, d’autant plus que cette indignation me pousse à l’écriture d’un livre.

J’ai grandi avec le rêve de devenir quelqu’un, de changer à ma manière le monde, de l’améliorer avec les petits moyens qui m’étaient donnés. Je me disais qu’il serait bien que chaque petite fille, sur cette planète, puisse choisir sa propre destinée, ait le droit de croire qu’elle pourrait un jour devenir cette maîtresse qu’elle dévisageait dans la cour de récréation, ce médecin qu’elle avait croisé lors d’une visite ou cette journaliste qui passait à la télévision. Elle pouvait croire qu’une admiration passagère, qu’un souhait timidement exprimé pouvait se réaliser en un réel projet, au fil des années passées sur les bancs de l’école.

L’éducation devait me permettre de choisir la vie que je voulais mener mais, surtout, d’avoir cette base culturelle suffisante qui était comme un examen de passage dans la société, pour me considérer comme un individu à part entière. Et, à mes yeux, la réussite sociale se réalisait uniquement par le travail, qu’il soit académique ou professionnel, et non à travers un aspect caricatural des formes féminines. J’espérais que ces petites filles, qui se trouvaient dans un milieu modeste où leur existence n’avait ni d’importance et ni de voix auprès de la population, pouvaient, grâce au savoir académique, légitimer leurs avis et apporter une valeur intrinsèque dans la société.

Cette société serait comme un écosystème avec chaque personne exerçant un métier différent, valorisée et mise en lumière par l’interdépendance des unes et des autres, pour former à la fin une qualité de vie sociale, un joyau de bien-être de la population. Cependant, si une quantité importante de personnes venaient à laisser tomber leur métier, alors, comme dans la nature, il y aurait pénurie et déstabilisation de toute la chaîne naturelle. Il y a un devoir d’inculquer les valeurs, l’estime de soi et le goût de l’effort aux générations. Je pense que l’on ne vient pas sur Terre pour devenir riche, admirée, puissante à n’importe quel prix, mais pour se réaliser en respectant la vie autour de nous.

Être une femme, c’est l’investissement dans ce que l’on croit, s’adapter aux situations et rester toujours digne malgré les difficultés. Si le seul objectif est celui de produire du capital dans le délai le plus court sans tenir compte de son environnement, des personnes qui nous entourent, alors on provoquera des chamboulements dans l’organisation naturelle d’une société.

Le point de départ de la cohésion féminine

En tant que femme, je me suis longtemps demandé quel était réellement mon rôle dans ce monde, à part celui de donner la vie, qui, je trouve, est davantage une pression qu’autre chose, car, mesdames, nous sommes aussi de grandes femmes en étant maman célibataire, homosexuelle et, sans enfant. Cependant, il y a un élément que l’on a tendance à sous-estimer et qui est la plus grande force de la vie, le point de départ de chaque mouvement pour la liberté et le bien-être de chaque individu : l’empathie.

Notre plus grande force, mesdames, n’est pas uniquement celle de donner la vie mais d’hériter d’un sentiment caché par des siècles de conditionnement, ou par la génétique, qui grandit en nous, aussi solide et droit que notre colonne vertébrale. Ce sentiment qui nous prépare à devenir mère ou épouse, celui qui nous permet de lever fièrement cette banderole d’existence, de rappeler que la vie a besoin de nous et nous d’elle pour la sublimer. Ce dévouement sans bornes que seule une femme peut exprimer, sans réaliser la beauté et la force de cette émotion. La même qui a fait trembler tant d’années d’assemblées, comme les barres de prison ! En effet, nous arrivons, par le seul sentiment de l’empathie et de l’amour, à soulever des siècles de lourdeurs machistes, à briser le balai de sorcière, à défroquer la police, à transformer le voile religieux en voile de la liberté flottant dans les airs selon le rythme de nos marches légères mais assurées !