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Je l'ai salie juste parce que je le pouvais, et surtout depuis qu’elle est mienne. Il faut dire que depuis que mon père est mort, c’est à moi que revient la charge de la belle Tania, car c’est moi le boss du business familial. Nous les mafieux faisons des promesses que nous tenons, et quand le bras de droit de mon père est mort, il lui a promis de s’occuper de Tania comme sa fille, du coup nous avons grandi ensemble, elle est comme une soeur, mais sans en être une, et depuis que je gère le clan, je peux en disposer comme je veux.. ENFIN ! Elle sait que je suis sa seule protection, qu’elle me haïsse ou non, je m’en fiche totalement, elle sait que notre deal est ce qu’il y a de mieux pour elle… sa protection contre mes vices les plus sombres !
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Veröffentlichungsjahr: 2019
Mienne pour Toujours
-- Prise par le chef du Clan --
Pauline Costa
Il pleuvait à grosses gouttes en cette sombre matinée de novembre. Dans la foule autour de moi, de nombreux parapluies noirs avaient été déployés par mes proches qui souhaitaient rester au sec. Je me tenais devant eux, immobile, laissant ruisseler l’eau dans les boucles noires de mes cheveux et le long de mon visage. J’observais le cercueil qui contenait le corps de mon père descendre là où il reposerait pour l’éternité.
Il rejoignait ainsi son bras droit et fidèle ami Pietro, enterré juste à côté. Il avait comme mon père fait les frais d’une violente guerre entre clans rivaux, il y a un an de cela. J’étais désormais le seul aux commandes de notre organisation. Une centaine de personnes me devaient obéissance et loyauté, car j’étais le dernier de la famille Savastano.
Si j’avais été dévasté à l’annonce de l’assassinat de mon cher père, ma soif de pouvoir avait vite balayé la tristesse. Non seulement je prenais la tête d’une armée de redoutables mercenaires, mais j’étais aussi devenu la personne en charge de la protection de la belle Tania…
Tania était la fille de Pietro. Nous sommes nés à quelques mois d’écart et avons grandis ensemble. Son père avait fait jurer au mien que s’il devait lui arriver quelque chose, c’était à lui que reviendrait la protection de Tania. Quand Pietro fut froidement tué par un membre du clan ennemi, mon père tenu sa promesse. Il fit aménager une suite à Tania dans notre demeure dans un quartier cossu de la ville de Naples, en Italie, et la pris sous son aile.
Sa tête étant mise à prix par les groupes ennemis, elle quittait très peu la maison et passait beaucoup de temps dans sa chambre, entourée de ses amies, qui allaient et venaient chez nous à leur guise. Mon père avait beaucoup d’affection pour Pietro et donc pour sa fille également. Il avait pris sa mission très à cœur et était même réticent à laisser ses propres hommes l’approcher, moi y compris, sous prétexte que je risquais de lui attirer des ennuis.
Mais je pense que mon père avait surtout bien vu comment je la regardais. J’étais fasciné par cette fille. Notre relation était tout à fait innocente durant notre enfance, mais était devenue assez ambiguë lorsque nous sommes devenus adolescents. J’avais vu son corps changer, sa poitrine pousser, sa taille se marquer, ses formes prendre du volume. Depuis cette époque, je la désire plus que tout. Et elle le sait. Mais Tania est une petite princesse et a toujours repoussé mes avances avec dédain. Elle pense que je ne suis pas assez bien pour elle. Je comptais bien lui montrer à quel point elle se trompait…
Maintenant que personne ne pouvait m’empêcher de l’approcher, j’allais pouvoir laisser libre cours à mon désir, lui faire tout ce que j’ai toujours rêvé de lui faire. Elle allait comprendre que si elle voulait rester protégée et conserver sa suite luxueuse, c’était désormais avec moi que les conditions seraient négociées…
Elle se tenait à quelques mètres de moi, emmitouflée dans un long manteau noir, parfaitement maquillée et coiffée. Des larmes coulaient le long de ses joues, laissant des traces de mascara sur son visage. Pour une fois, elle n’arborait pas son air supérieur et suffisant. Ça faisait du bien de la voir fragilisée, son visage déformé par la tristesse.
Je la fixais, attendant qu’elle relève la tête. Lorsque nos regards se croisèrent, je lui souris. Elle savait très bien que c’était moi qui allait m’occuper d’elle maintenant, et que mes méthodes seraient très différentes de celles de mon père. Un peu moins…douces. Elle me jeta un regard noir, visiblement peu encline à se soumettre à mes ordres. Ce genre de résistance m’excitait et me donnait envie de lui effacer cette expression méprisante du visage.
A la fin des funérailles, j’ordonnais qu’on escorte Tania dans sa suite, pendant que je me recueillais quelques instants seul sur la tombe de mon paternel. C’était un homme puissant et respecté, et je tenais à perpétuer l’héritage de la famille Savastano. Je retrouverai les chiens qui ont tué mon père et leur ferait regretter d’être nés. J’écraserai les concurrents, récupérerai tous nos territoires, et règnerai d’une main de fer sur le marché napolitain. Surtout, je ferai mienne la plus belle et la plus indomptable de toutes les Italiennes, Tania.
Une grosse voiture noire m’attendait à l’entrée du cimetière. Je montais, et mon chauffeur me ramena dans la demeure familiale, escorté par deux motards de mon clan. Arrivé chez moi, je parcouru la grande villa pour la première fois en tant que maître de maison. Je posais mon regard sur chaque objet chaque pièce, et tirait une satisfaction jouissive du constat que tout était à moi désormais. Je me sentais invincible.