Mister X - LA SAGA - Pauline Costa - E-Book

Mister X - LA SAGA E-Book

Pauline Costa

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Beschreibung

Mister X (L'Intégrale) TOMES 1 à 3. Les 3 tomes de la série à 4.99€ seulement ! Retrouvez les tomes 1 (2.99€), 2 (2.99€), et tomes 3 (2.99€) dans ce coffret exceptionnel !

Aujourd’hui, c’est mardi, c’est le jour où Christie va déposer son argent à la banque, mais manque de chance pour elle, cela tombe pendant le plus gros braquage jamais réalisé à Londres.

Une bande de fou furieux s’empare des lieux à coup de fusil, Christie se prend une balle perdu dans le pied. La bande séquestre les otages dans les bureaux des employés de la banque, chaque otage est isolé pour éviter le risque de rébellion.

Le braquage dure maintenant depuis plusieurs jours, et un des braqueurs vient régulièrement soigner Christie, il ne dit pas son nom, il est grand, tatoué, un regard ténébreux, Christie l’aime bien car il lui amène à manger et la soigne.

Lors d’un changement de bandage, le braqueur, que Christie a surnommé Mr X, regarde très intensément son kidnappeur… et elle l’embrasse sans réfléchir ! Un acte non sans conséquence sur la suite du braquage et la vie de Christie.

Elle s'aperçoit qu’il y a en fait trois Mr X, identique, des triplés pour un braquage, mais alors de qui est-elle en train de tomber amoureuse ?

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Mister X – LA SAGA 

Pauline Costa

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TOME 1

 

Londres, la capitale et la plus grande ville de la Grande Bretagne. Une ville connue et appréciée à travers le monde. La fameuse grande-roue qu'on appelle «l'oeil de Londres» et emblème de la modernité de la ville dévisage chaque jour les passants qui s'affairent et se pressent dans ses rues.

 

Big Ben n'est heureusement pas loin et veille également au grain. Les bâtiments aux briques rouge se font plus rares que ce que l'on peut imaginer. L'architecture et indéfinissable est particulièrement éclectique et variée, mêlant anciens immeubles un peu délabrés aux créations farfelus d'architectes plus contemporains.

 

C'est à n'y rien comprendre. C'est la seule ville au monde à avoir organisé trois fois les jeux olympiques. Le rock, les pubs, les concerts le soir, les ballades au bord de la Tamise, tant de choses charmantes à voir, ou mieux encore, à vivre.

 

Car la plupart du temps, les locaux, les habitués, ceux dont l'accent résonne fort le soir dans les bars, oublient parfois pourquoi et à quel point ils aiment leur capitale.

 

Lorsqu'on y vit, comme partout, il n'a que les défauts qui sautent aux yeux à longueur de journée. Les touristes noient le métro par vagues. La diversité ethnique s’accroît de plus en plus. Les musées d'art comme le Tate Modern gonflent et brillent sous les projecteurs du monde entier.

Que de célébrité. Cette ville a inspiré peintres et artistes, écrivains et touristes et c'est pour le moins une certitude qu'elle ne perd en rien de son éclat au fil des années.

 

Aujourd’hui, c’est mardi. À Londres et sans aucun doute dans d'autres villes du monde. Les immeubles de Londres à deux étages se succèdent les uns les autres dans une myriade de pastels que leurs portes et fenêtres exhibent comme témoin d’un autre temps. Tout semblait déjà endormi.

 

Pas un arbre dont les feuilles viennent perturber l’harmonie des rues. Les couleurs régnaient en maître. Mais ce n'est pas n'importe quel jour, c’est le jour où Christie va déposer son argent à la banque.  Le premier mardi du mois. Ne demandez pas pourquoi, elle même ne saurait répondre.

 

C'est une habitude qu'elle a emprunté et adopté à sa mère depuis plusieurs années maintenant. Certains de ses amis se moquent d'elle en lui disant qu'on dirait une grand-mère qui cache son argent sous son matelas, mais cela lui est complètement égal.

 

Elle adore ce moment, seule à seule avec elle même. En général, comme elle est de bonne humeur, elle s'arrête toujours chez le fleuriste sur le chemin du retour pour s'acheter un beau bouquet de fleurs qu'elle dispose et agence dans sa cuisine dans l'unique vase qu'elle  possède. Pour bien commencer le mois à venir, pour contrer les mauvais jours.

 

Elle n'a jamais manqué au rendez-vous. Le personnel de sa banque la connaît bien à présent et l'accueille toujours à bras ouverts et avec chaleur. On pourrait croire que ce sont les gens qui gagnent beaucoup d'argent qui se préoccupe de l'apporter eux-même à la banque, ou ceux qui ont des choses à cacher.

 

Mais en ce qui concerne la charmante Christie, pas du tout. Elle est commerçante. Elle a ouvert une petite affaire il y a presque deux ans maintenant. Un petit café, dans une rue un peu cachée des grandes allées marchandes. Son rêve depuis qu'elle est petite, avoir sa propre affaire.

Le café propose des boissons chaudes ainsi que des pâtisseries gourmandes, des petits en-cas pour le midi, et c'est tout.

 

Elle organise parfois des après-midi où elle enseigne le tricot ou encore pour faire plus original, elle invite parfois un ami à elle qui propose des cours de poterie en petits groupes. L'endroit est petit mais décoré avec goût. Chaque meuble, chaque chaise, chaque couvert, chaque tasse est en générale unique car tout a été chiné dans des marchés aux puces, des brocantes.

 

Dans l'un des angles de la pièce, il y a une ancienne chaîne hifi pour que les clients puissent mettre le disque qu'ils préfèrent ou même brancher leur téléphone.

 

Le partage, l'écoute sont des qualités qu'elle avait très envie d'associer à ce lieu. Ses parents, adorables, l'avait aidé un peu au début, le temps de tout mettre en place, de déplacer les meubles, de remplir les papiers administratifs qui s'accumulaient par piles. Bref, revenons-en à ce mardi à Londres du mois de mai.

 

Une fois par mois, elle se rend donc à la banque pour déposer une partie des espèces qu'elle a gagné dans son café et qu'elle ne veut pas trop accumuler, si jamais elle se faisait cambrioler pendant la nuit. Tout simplement. On est jamais assez prudent, n'est ce pas?

 

La jeune femme n'avait donc aucune raison de se douter que ce mardi là, elle allait manquer cruellement de chance. Sa visite à la banque tomba pendant le plus gros braquage jamais réalisé à Londres. Rien que ça.

 

À peine avait-elle franchit les grandes portes vitrées automatiques, qu'elle comprit que quelque chose d'anormal allait arriver.

Un pressentiment étrange. Évidemment, elle tenta de se convaincre intérieurement qu'il n'en serait rien, que c'était son imagination qui lui jouait des tours. Sauf que tout se passa très vite.

 

Elle attendait patiemment dans la file d'attente son tour. Quelqu'un derrière elle cria. Un groupe d'individus cagoulé entra en trombe dans la banque. Ils étaient plus d'une dizaine.

Comme dans les films, tout de noir vêtus, le ton agressif, de celui qui ne fait pas rire. Plusieurs personnes paniquèrent, hurlèrent, ils les firent taire en quelques secondes.

Christie s'était elle aussi exécutée, elle se tenait au sol, les bras sur la tête. Dans un geste désespéré et peut-être idiot, elle avait glissé la grosse enveloppe contenant sa petite fortune au fond de son sac   à main.

 

Des coups de pistolet se font entendre. Tout le monde espère qu'ils ne sont que dissuasifs et qu'il n' y a pas de victime. Impossible à affirmer. Le bruit court que quelques personnes ont réussi à s'échapper en courant dans la roue. En levant un peu son visage, la jeune femme vit que les nouveaux arrivants étaient réellement armés, des fusils. Ils semblaient se concerter pour déterminer de l'attitude à adopter.

C'est ce moment que choisit un homme qui se trouvait à proximité de Christie pour se lever. Il essaya de fuir, se mit à courir. Évidemment, cette tentative ne passa pas inaperçue. Un coup de fusil gronda. Puis un deuxième.

 

Christie se mit alors à hurler. Une douleur qu'elle n'avait jamais connue auparavant vibrait dans son corps, en partant de son pied. Ses yeux étaient clos et elle n'osait même pas regarder. Elle ne pouvait contenir son cri, même si elle redoutait d'être réprimandait.

Elle venait de se prendre une balle perdue dans le pied, il n'y avait aucun doute. Des sanglots se firent entendre, des gémissements.

Des pas accoururent près d'elle. L'un des hommes masqués se tenait près d'elle. Il posa sa main sur son mollet, regarda l'étendue des dégâts puis s'adressa à elle d'une voie feutrée et très calme:

 

Tu es blessée. La balle ne t'était pas destinée.