Moineau sans abri : Inès piaffe d'impatience - Christine Virbel Alonso - E-Book

Moineau sans abri : Inès piaffe d'impatience E-Book

Christine Virbel Alonso

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Beschreibung

Il fait bien froid en ce mois de novembre. Alors qu'Inès rentre du collège où elle a fait sa rentrée en 6è, elle découvre un pauvre moineau transi de froid. Celui-ci lui explique qu'il n'a plus d'endroit où nicher, comme beaucoup d'autres moineaux en ville. Inès sait comment tous les aider, mais les choses ne dépendent pas uniquement d'elle et la fillette doit attendre, attendre et encore attendre que toutes les personnes impliquées arrivent à s'organiser. Malgré la douce ambiance qui règne à la maison, à certains moments il y a vraiment de quoi piaffer d'impatience !

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Seitenzahl: 58

Veröffentlichungsjahr: 2023

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Du même auteur

- SOS Écureuils (tome 1)

- SOS Abeilles : Inès s’en m(i)êle ! (tome 2)

- Moineau sans abri : Inès piaffe d’impatience (tome 3)

- Alerte papillons : Inès se presse pour un citron (tome 4).

Pour toutes les Inès et pour ma Nin Nin en particulier

Sommaire

Chapitre 1 : Deux rencontres inattendues

Chapitre 2 : Un boîte, c’est bien. Un nichoir, c’est mieux

Chapitre 3 : Giorgio fait des merveilles

Chapitre 4 : Un temps pour rire et un temps pour pleurer

Chapitre 5 : Patience est mère de sûreté

Chapitre 6 : Noël au balcon, Pâques aux oisillons

RETROUVE INÈS ET SES AMIS DANS

Chapitre 1 : Un visiteur surprise

Chapitre 1

Deux rencontres inattendues

LE FROID COMMENÇAIT VRAIMENT À s’installer en cette fin novembre. Même si la date officielle de l’hiver n’était que dans un mois, on avait déjà l’impression que ce serait bientôt Noël. La petite bruine qui tombait depuis midi ne donnait qu’une envie : se glisser sous une couette bien chaude avec un bon livre. Pourtant il n’était que 15h20 et Inès venait de sortir du collège où elle avait fait sa rentrée en sixième trois mois plus tôt. Un bonnet sur la tête et une large écharpe lui couvrant le nez et la bouche, la fillette n’était qu’à quelques mètres d’un échafaudage dressé devant un immeuble de sa rue lorsqu’elle entendit des pas se précipiter derrière elle. Elle se retourna et vit Giorgio, son beau voisin italien, arriver à sa hauteur en courant.

- Salut Inès. J’étais sûr que c’était toi de loin quand j’ai vu tes longs cheveux dépasser de ton bonnet, déclara le jeune homme, à peine essoufflé.

- Bonjour Giorgio, répondit Inès en rougissant sous son écharpe. Tu finis à trois heures toi aussi le mardi ?

- Oui. C’est le seul jour où je n’ai pas cours jusqu’à 18h00. Cela me permet de faire un peu de sport à Grand Campo1 avant de rentrer étudier pour le bac de français que je passe cette année. Si tu as envie de faire un peu de course, d’ailleurs, tu peux venir avec moi. À deux, c’est plus motivant.

- Pourquoi pas, mais je suis plus petite que toi et mes foulées ne seront pas aussi grandes que les tiennes. Alors, soit tu seras obligé de ralentir, soit c’est moi qui devrai courir deux fois plus vite, en agitant mes jambes très très vite, comme dans les dessins animés ! plaisanta Inès.

- Je vois tout à fait ce que tu veux dire, dit Giorgio en riant. Dans ce cas, on peut juste rentrer ensemble après les cours tous les mardis, si tu veux.

- Avec plaisir, signore Giorgio !

- Tu parles italien ?

- Absolument pas ! C’est le seul mot que je connais en plus du mot pizza, alors je voulais vraiment le placer dans la conversation, se moqua Inès.

Les deux amis étaient maintenant arrivés au niveau de l’échafaudage. Comme on ne pouvait passer dessous qu’un seul à la fois, Giorgio dit à Inès en se courbant comme un gentilhomme :

- Après vous mademoiselle ou si tu préfères en italien, signorina.

Étonnée mais flattée, Inès passa devant Giorgio et avança jusqu’au bout de l’étroit passage en essayant d’éviter les gouttes d’eau salies par les travaux qui passaient entre les planches de la construction provisoire. En débouchant à l’autre extrémité, une surprise attendait les deux amis. Ils aperçurent un moineau tout mouillé qui tentait de s’abriter du froid derrière le pneu d’une voiture garée le long du trottoir. Se retenant de courir pour ne pas l’effrayer, Inès avança jusqu’à lui, s’agenouilla et lui demanda d’une voix douce :

- Bonjour petit moineau, tu trembles de froid, tu es perdu ?

D’abord surpris, le moineau se détendit en voyant le sourire empli de douceur sur le visage d’Inès.

- Non, je ne suis pas perdu, mais je n’ai plus de maison. J’avais fait mon nid dans un petit trou sous le toit de l’immeuble qui est derrière vous, mais des humains sont venus et ils ont bouché le trou. Alors je n’ai plus d’endroit où passer la nuit et c’est grave car si je ne dors pas au chaud dans mon nid, je risque de mourir gelé.

- Alors ça, jamais mon petit ! s’exclama Inès. Saute dans ma main, je te ramène chez moi où il fait bon. Demain, nous règlerons cette affaire, tu peux compter sur moi !

Retrouvant sa gaité naturelle, le moineau sauta vivement dans la main d’Inès et se laissa porter jusqu’à l’immeuble de la fillette. Giorgio facilita les choses en ouvrant et en retenant la porte de l’immeuble puis celle de l’ascenseur. Au quatrième étage, il sonna à la porte de l’appartement de son amie pour qu’elle garde le moineau au chaud entre ses mains. Marthe, la mère d’Inès, ouvrit la porte et sourit en voyant le petit animal que sa fille avait ramené. Ce n’était pas la première fois qu’Inès aidait des animaux. En réalité, on avait l’impression qu’elle était née pour les sauver. D’ailleurs, depuis toute petite, la fillette répétait qu’elle voulait devenir vétérinaire et Marthe savait que ce n’était pas un simple désir d’enfant mais une véritable vocation. C’est pourquoi elle aidait sa fille autant qu’elle le pouvait en se renseignant sur chaque animal recueilli et en l’aidant à le remettre sur pied. Inès remercia Giorgio avant d’entrer chez elle. Celui-ci lui dit en partant :

« Ils aperçurent un moineau tout mouillé » Composition CVA

- Si tu as besoin d’aide pour l’oiseau, demande-moi. Tu sais que je me débrouille très bien en bricolage.

- D’accord, je n’hésiterai pas.

- Merci Giorgio. À plus tard, ajouta Marthe en refermant la porte de l’appartement.

Elle se tourna vers Inès qui tenait toujours le moineau entre ses mains et lui demanda :

- Dans quoi veux-tu le mettre ?

- On n’a qu’à l’installer dans une boîte à chaussures percée de petits trous pour qu’il puisse respirer. Jusqu’à demain, cela devrait aller.

- Il faudra lui mettre des graines et un peu d’eau aussi. Descends chez l’épicier d’à côté et achète un mélange pour canari. Pendant ce temps, je vais regarder sur internet si je peux obtenir des informations sur les moineaux.

- D’accord maman, dès que tu m’auras donné une boîte à chaussures !

- Ah oui ! dit Marthe en se précipitant vers le placard du couloir où elle farfouilla un bon moment.

Enfin, elle revint avec une boîte disposant d’un couvercle attaché qui pouvait s’abaisser ou se relever.

- Ce sera plus pratique qu’une boîte avec un couvercle séparé qu’on doit retirer complètement si on veut jeter un coup d’oeil, dit-elle en ôtant deux chaussures à talons entourées de papier de soie.

Elle posa les chaussures par terre et remit le papier de soie dans la boîte en lui donnant une forme arrondie, comme un nid. Inès déposa le moineau délicatement dedans. Celui-ci s’y blottit et ferma les yeux.

- Il a l’air exténué, le pauvre, dit Inès en baissant tout doucement le couvercle de