S.O.S. Écureuils - Christine Virbel Alonso - E-Book

S.O.S. Écureuils E-Book

Christine Virbel Alonso

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Beschreibung

Les écureuils du parc sont en danger ! Des rats sont arrivés depuis quelques semaines, sans que l'on sache pourquoi, et s'attaquent aux petits des malicieux animaux roux. Inès et Guillaume, deux cousins plein d'idées, vont tout faire pour les aider à retrouver leur tranquillité et rétablir l'équilibre entre tous les animaux du parc. Une aventure bondissante pour les 6-9 ans passionnés par les animaux, où jusqu'au chat de la voisine vient donner un coup de main (ou un coup de patte...) !

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Seitenzahl: 43

Veröffentlichungsjahr: 2022

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Cette aventure est tirée d’une histoire vraie, dans un parc situé au coeur d’une grande ville où des écureuils, des paons, des mésanges, des faisans et des canards vivent en liberté et viennent manger dans la main des promeneurs.

Pour ma fille Inès.

Dessine les héros de cette histoire

Sommaire

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 1

Les écureuils du parc sont en danger

PERCHÉE SUR LE HAUT D'UNE BRANCHE, devant son nid, une femelle écureuil pleurait à chaudes larmes. Inès, qui était justement venue donner quelques noisettes à ses animaux préférés du parc, leva la tête et demanda :

- Pourquoi pleurez-vous, Madame écureuil ? Je vous connais. Les autres jours, vous riez à la vue des enfants dans le parc et vous venez toujours prendre des noisettes dans ma main.

- C’est vrai, répondit en reniflant la dame écureuil. Mais quelque chose de terrible est arrivé. On a volé un de mes bébés !

- Volé ! Mais c’est affreux ! s’écria Inès. Savez-vous qui a pu faire cela ?

- Hélas, non ! dit l’écureuil en éclatant en sanglots. Et comment le savoir ?

- Ne bougez pas, indiqua la fillette. Je vais chercher mon cousin Guillaume qui est auprès des canards avec ma mère et ma tante. A nous tous, nous saurons bien découvrir le voleur et récupérer votre petit.

Inès s’élança en courant vers l’étang aux canards avec la ferme intention de trouver le coupable de cette affreuse situation. Sa mère et sa tante auraient sans doute une idée plus précise de ce qui était arrivé au bébé écureuil. En effet, celles-ci avaient passé leur enfance à la campagne et avaient toutes deux une longue expérience des animaux. Elles étaient venues en ville pour étudier puis y avaient trouvé un travail et bientôt, un mari. Pour être un peu plus proches de la nature, les deux couples avaient choisi de s’installer dans des appartements situés à côté du plus grand parc de la cité : le Grand Campo. Ce parc était un véritable trésor de verdure. La mairie lui avait donné ce nom en hommage à un riche donateur espagnol du XIXè siècle qui avait légué son domaine pour que tous les enfants de la ville aient un endroit préservé où jouer. Chose rare, les canards, les paons, les faisans et les écureuils qui vivaient en liberté dans le domaine s’étaient habitués aux premiers enfants. Cent-vingts ans plus tard, les descendants des enfants et ceux des animaux y cohabitaient toujours en parfaite harmonie.

Ainsi Inès et Guillaume pouvaient vivre les expériences habituellement réservées aux enfants de la campagne en se retrouvant chaque jour au parc après l’école.

« Les canards, les paons, les faisans et les écureuils qui vivaient en liberté dans le domaine s’étaient habitués aux premiers enfants. » (Illustration Florine de Paris).

Lorsque Inès arriva près de l’étang, elle aperçut son cousin et lui cria :

- Guillaume ! Viens, c’est affreux ! On a volé un bébé écureuil !

Guillaume lança d’un coup tous ses morceaux de pain dur aux canards et s’élança derrière Inès qui repartait déjà dans l’autre sens. Prévenues en quelques mots, Marthe et Thérèse, les deux mamans, suivirent les enfants pour aller voir ce qu’il se passait. Quand tout le monde eut rejoint la femelle écureuil, ils virent qu’elle n’était plus seule. Un mâle, couleur de feu, se tenait à ses côtés et essayait du mieux qu’il le pouvait de la consoler. Inès présenta rapidement son cousin, sa mère et sa tante puis demanda à la dame écureuil de leur raconter dans quelles circonstances son petit avait disparu.

- Eh bien, expliqua celle-ci, je me suis aperçue de sa disparition lorsque je suis rentrée au nid il y a quelques minutes. J’étais juste allée chercher des noix que j’avais cachées dans l’arbre creux d’à côté. Au lieu de deux petits, il n’y en avait plus qu’un. J’ai regardé au pied de l’arbre, pensant qu’il était peut-être tombé, mais après de vaines recherches, j’ai dû me rendre à l’évidence : on me l’avait volé ! Depuis, je n’ai pas bougé du nid. J’avais trop peur qu’on me prenne mon autre bébé.

A ce moment précis, Guillaume hurla en montrant du doigt le bout de la branche où se trouvaient les deux écureuils :

- Un rat !

Tapi sans bouger derrière les dernières feuilles de la branche, un gros rat noir cherchait maintenant un passage pour s’éclipser. Le retour imprévu de la femelle écureuil lui avait bloqué le passage. Mais que tenait-il encore entre ses dents ? Le bébé écureuil ! Le père du petit animal réagit immédiatement. Il se lança d’un bond sur le rat mais celui-ci réussit à se dégager et à fuir. Guillaume saisit alors en toute hâte un grand bâton posé au sol et s’en servit pour secouer de toutes ses forces les branches de l’arbre. Le rat, déséquilibré par ce brusque mouvement inattendu, dérapa et laissa tomber le bébé écureuil. Heureusement, Inès s’était avancée sous l’arbre. Elle eut juste le temps de tendre sa jupe devant elle comme un filet de sauvetage pour y récupérer le bébé évanoui. Ouf, sauvé !