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- Herausgeber: Mila Leduc
- Kategorie: Gesellschafts- und Liebesromane
- Sprache: Französisch
- Veröffentlichungsjahr: 2020
La vie était belle. J’étais barmaid, je gagnais de quoi vivre, je payais mon loyer et je prenais de temps en temps un cocktail avec mon meilleur ami gay, Xav. Et puis j'ai reçu un appel.
Un de mes clients était décédé. Celui qu'on surnommait "Grand-père", un habitué qui nous regardait pendant des heures au bar, sirotant sa bière.
Pour une raison que j’ignore, ce vieil alcoolique m’a tout légué, dingue !?! Il ressemblait à la dernière personne au monde à avoir un "domaine". Comme quoi il ne faut jamais se fier aux apparences. Et grâce au bon vieux grand-père, on dirait que je n'aurai plus jamais besoin de travailler.
Mais bien sûr, il y a un piège. Il y a toujours un piège. Je ne reçois l'argent du grand-père que si j'ai 25 ans maximum et que je suis marié. Et je n'ai que 15 jours pour faire ça.
Je ne voyais pas comment je pouvais y arriver, jusqu'à ce que le notaire me donne une liste des 4 meilleurs célibataires de la ville, il avait tout prévu ce “grand père” !
Voici la liste dans laquelle je dois choisir mon mari :
- Karl, artiste peintre millionaire, issu d’une grande famille, bourgeois bohème, tatoué.
- Jason, Coach sportif des stars, musclé, beau comme un dieu
- Les frères Stevensson, héritiers de la famille royale suédoise.
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Mon HAREM – L'INTEGRALE
Mila Leduc
TOME 1
Depuis cet appel, Alice n'était plus concentré dans son travail. Cela faisait des années qu'elle travaillait ici. Et depuis qu'elle était arrivée, elle avait toujours connu cet homme âgé, assit à la même table pendant des heures, tout en commandant la même chose : une simple bière.
Et Alice n'était pas la seule attristé par cette nouvelle, c'était l'ensemble de la ville qui était touché.
Chaque personne le connaissait, il était apprécié de tous et surtout respecté par tous. C'est pour cette raison qu'aucun des habitants n'avaient ratés son enterrement.
Même sa place au bar avait été gravé par son surnom « Grand père », laissant ainsi une marque de son passage. Et plus personne n'osait venir s'y installer. Cette place resterait sa place et elle resterait vide en son honneur. Mais il n'y avait pas que cela qui tracassait la jeune femme, il y avait aussi les paroles du notaire : « Je vais devoir prendre rendez-vous avec vous très vite pour parler des conditions ».
Quelles conditions ? Tout d'abord, elle avait été choqué et attristé par cette appel et plus les jours passés, plus elle se posait des questions.
Pourquoi c'était elle qui avait été prévenu la première ? Car c'était elle qui l'avait appris à l'ensemble de la ville alors qu'elle pensait ne pas être la seule au courant, alors qu'au contraire, elle l'était. Les premières questions se posèrent sur ce point et après, elle se souvint que le notaire lui avait parlé de conditions.
De quelles conditions parlait-il ? Elle avait déjà vécu des pertes et jamais elle n'avait été confronter à des « conditions ». Toutefois, elle décida de ne pas en parler à personne, surtout que dès que quelqu'un parler de Grand père, on voyait les visages devenir tristes et plus personnes n'osait parler dans le bar. En définitif, la ville avait perdu sa lumière, tout le monde fonctionnait à présent au ralenti, car tout le monde ressentait la perte de l'homme connu par tous.
Intrigué par tout cela, après sa journée de travail, Alice se rendit chez son meilleur ami, Xav, pour décompresser. Xav était son meilleur ami depuis des années maintenant et il habitait la ville voisine. Il ne connaissait pas tellement l'homme qui venait de décédé, mais elle savait qu'elle allait pouvoir compter sur lui pour lui remonter le moral et aussi, allait-il peut-être l'éclairer sur les conditions auxquelles le notaire avait fait allusion.
Comme à leur habitudes, il se retrouvèrent autour d'un verre et Alice ne cacha pas qu'elle en avait extrêmement besoin.
« -Ça n'as pas l'air d'aller toi, raconte moi tout ce qui te tracasse.
-Je t'ai parlé il y a quelques jours de la perte d'un de nos clients ? La ville n'est plus pareil depuis, tout le monde vit au ralenti, sans joie. C'est très dur pour tout le monde j'ai l'impression.. Surtout que maintenant l'enterrement est passé. Et je me suis souvenu de quelques chose que m'a dit le notaire alors je me pose de nouveau plein de question..
-Tu te pose encore des questions sur « pourquoi il t'a appelé toi » ?
-Non, non.. J'ai fini par accepter que j'étais la première prévenu. C'est pour autre chose, il m'a parlé de « conditions » c'est pour cela que je le rencontre demain, il veut me parler de ça.
-De conditions ? Et il ne t'en a pas dis plus? Demanda Xav dans l'incompréhension également. Je ne vois pas en quoi il y aurait des conditions après le décès de quelqu'un.. Tu as rendez-vous demain ? Tu veux que je t'accompagne ? »
La jeune femme attrapa son verre et but quelques gorgées tout en hésitant. Après tout, un soutien ne serait pas de refus pour affronter le notaire, surtout qu'elle se lançait dans l'inconnu, ne sachant pas pourquoi elle allait le rencontrer.
« -Tu ferais ça pour moi ? Ça ne te dérange pas vraiment ?»
Xav secoua la tête avant de venir la prendre dans ses bras pour la consoler, voyant vraiment que sa meilleure amie n'était pas au top de sa forme. Il lui proposa même de passer la nuit ici, ainsi, il serait sur place et ensemble pour son rendez-vous de demain.
C'est sans aucun hésitation qu'Alice accepta l'invitation. Elle passa le reste de la soirée avec Xav, l'un et l'autre se racontant des ragots jusqu'à s'endormir l'un contre l'autre sur le canapé.
9h00, le réveil ne cessait de résonnait dans la pièce, jusqu'à réveillé les deux jeunes endormis sur le canapé. Alice fila de suite sous la douche, de peur d'être en retard alors que Xav lui préparait un bon petit déjeuner accompagné d'un bon café pour lui donner toute l'énergie dont elle allait avoir besoin. Une fois sorti de la salle de bain, Alice ne cessa de presser son meilleur ami pour qu'il se dépêche car elle voulait être à l'avance au rendez vous. P
endant ce temps, elle prit rapidement son petit déjeuner tout en faisant attention de ne pas se tâcher, car elle n'avait pas d'affaire de rechange assez classe ici et elle n'avait clairement pas le temps de retourner chez elle. En effet, elle avait trouvé dans l'armoire de Xav des vêtements qu'elle avait autrefois oublié alors elle était vêtu d'un simple débardeur noir, assorti à une jupe crayon noir, le tout accompagné de ses haut talons, ni trop, ni pas assez.
Une vingtaine de minutes plus tard, les deux meilleurs amis étaient arrivés sur le lieu de rendez-vous. Les bâtiments où se regrouper les notaires, les avocats et tout les grands hommes étaient toujours impressionnant, Alice était impressionnée. Le notaire ne tarda pas à venir les chercher, ayant été prévenu par l'hôtesse d'accueil de leur arrivé.
Il les mena jusqu'à son bureau et les invita à s'installer alors qu'il prenait place derrière son bureau avant de sortir une grande enveloppe marron et de la poser devant lui.
« -Bonjour Mademoiselle Atkins c'est bien cela ? Monsieur. » Les salua t-il avant de reprendre. « Je vous ai fais venir aujourd'hui Mademoiselle pour qu'on parle des derniers souhait que Monsieur Montgomery a fait avant de mourir.
-Juste une question, je peux ? Demanda Alice en le coupant.
-Évidemment, allez-y, je vous écoute.
-Pourquoi je serai concerné par les derniers souhait de Monsieur Montgomery ? Il était juste client dans le bar où je travaille..
-Justement, c'est là ou j'allais en venir. Avant sa mort, Monsieur Montgomery avait mis en place son testament. J'ignore si vous êtes au courant mais mon client avait une grosse fortune ainsi qu'un domaine. Il devait donc les léguer à quelqu'un. N'ayant pas de famille, c'est votre nom qu'il a inscrit sur ce contrat, c'est pour cet raison que lorsque j'ai appris son décès, je vous ai contacté pour vous prévenir et aussi convenir d'un rendez vous avec vous »
Alice ne comprenait rien à la situation et ne sut d'ailleurs pas quoi répondre. Alors elle resta simplement silencieuse. Elle ne comprenait pas pourquoi « Grand-père » avait mis son nom sur son testament, pourquoi elle ? Alors qu'il la croisait uniquement quand il venait boire sa bière au bar. Voyant qu'il n'avait pas de réponse, le notaire sorti le testament de l'enveloppe avant de reprendre.
« -Toutefois, il y a des conditions à l'héritage. J'ai lu que vous toucherez l'argent le jour de vos vingt-cinq ans, qui arrivent dans une quinzaine de jours si la date sur le contrat est exact.
-Oui c'est bien cela.
-Par contre, je vais vous demander, êtes vous en couple tout les deux ? »
Alice tourna la tête vers Xav qui tenait sa main tout en la caressant doucement pour lui donner un soutien silencieux avant de finalement reporter son attention sur le notaire.
« -Non, je suis célibataire, je comptais seulement avoir un soutien lors de notre échange alors j'ai convié mon meilleur ami au rendez vous. Est-ce un problème ?
-Non, non pas du tout, rassurez-vous. C'est juste que le contrat que j'ai devant moi comprends une clause.Vous devez attendre vos vingt-cinq ans pour toucher l'argent, mais vous devez également être marier. »
Pardon ? Elle avait forcément mal compris. Il ne venait pas de parler de mariage avant ses vingt-cinq ans, c'était impossible. Elle venait d'apprendre à la suite qu'elle allait hérité d'une grosse somme d'argent, uniquement si elle se mariait très rapidement. Elle serra fortement la main de Xav dans la sienne, ayant besoin de se sentir soutenu car elle pensait qu'elle était entrain de devenir folle.
« -Je ne pourrais jamais être mariée avant mes vingt-cinq ans,c'est beaucoup trop rapide.
-Je le sais bien, c'est pour cela que Monsieur Montgomery a effectué une liste des quatre célibataires les plus en vues de la ville. Je dois mettre cette liste à votre disposition pour que vous puissiez y réfléchir.
