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C'est à l'adolescence que j'ai commencé à écrire ma détresse, mes chagrins, d'une façon poétique et un peu comme un exutoire. Les thèmes sont variés et ont aussi évolué au fil du temps, avec l'âge. "Nostalgia"
est donc un recueil de textes traitant de l'amour sous ses différents aspects. Ce sont des ressentis divers sur certains passages de ma vie suite à des peines de cœur, la trahison ou la perte d'êtres chers. Il s'agit aussi d'impressions personnelles relatives à des sujets de l'actualité qui ont pu me toucher et m'émouvoir comme par exemple la guerre, La violence et bien d'autres bouleversements qui ont semé en moi le trouble. Ce sont des sentiments forts auxquels je tiens, c'est un peu de moi, ce que je pense mais que je murmure tout bas. A tous ceux qui m'ont inspiré ces écrits, qui m'ont fait battre le cœur ou couler des larmes de pluie, et à la vie aussi juste ou injuste soit-elle. C'est en tous les cas dans la douleur que j'ai été capable d'exprimer et de donner le meilleur de moi-même. Et c'est avec une âme et un esprit souvent lourd de nostalgie que j'ai couché sur le papier en toute sincérité, mes émotions, tous ces maux de la vie qui ont généré ces mots du cœur, dans lesquels vous vous retrouverez peut-être.
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Seitenzahl: 95
Veröffentlichungsjahr: 2024
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Clémence Schilder
Nostalgia
Les maux de lavie
Je dédie ce livre à mes chiens, Joé, Nouchka et Tiria, qui ne m’ont jamais déçue et qui ont su m’aimer avec toute la sincérité et la pureté de leurs sentiments.
À maman et à mes grands-parents maternels, que je n’ai pas eu la chance de connaître.
À tous les absents que j’ai pu apprécier sur terre, ces êtres chers et mes animaux, qui à présent m’attendent là-haut.
Je vous aime jusqu’à l’infini… ∞
L’avenir nous tourmente, le passé nous retient, c’est pour ça que le présent nous échappe.
Gustave Flaubert
Je le vois partir dans ce brouillard,
Sur le quai de cettegare,
Qui à tout jamais emmène
Au loin celui que j’aime.
Pourquoi m’avoir laissée tant espérer,
Puisque maintenant ilpart,
Sans même un au revoir,
Sans même se retourner,
Ni même un baiser,
Moi qui l’ai tant aimé ?
Pourquoi me laisser avec tous ces souvenirs,
Puisqu’il ne va probablement jamais revenir ?
Une histoire d’amour
Qui a fini dans lecours
De ce fleuve en pleurs,
Comme mon cœur qui se meurt,
Aussi glacial que ce cielgris
Annonçant cettepluie
Qui sera aussi forte,
Que le jour où l’amour
Est venu frapper à notre porte,
Qui maintenant se referme pour toujours.
À présent ce train prend de l’élan,
S’éloigne dans le néant.
De plus en plusvite,
Celui que j’aime me quitte,
Bientôt il ne reste plus qu’un pointnoir,
Emportant tout espoir,
Puis plus rien envue,
Juste une illusion perdue.
Dans la souffrance
De cette guerre,
Dans l’insolence
De cette terre,
Dans la violence de la mer,
Il tendait samain,
Et à l’intérieur
Il percevait son destin,
Avant que vienne son heure.
On voyait dans son regard
Qu’il avaitpeur.
C’était encore un gamin,
Il ne pensait plus àrien.
Il savait juste que son histoire,
Que sa vie venait de toucher à safin.
Et c’était dans ce pays de chaleur
Que mourait soncœur.
Sans raison, il aurait voulu vivre,
Encore plusieurs saisons de bonheur,
Mais parmi ces coups de feu ivres,
Parmi toutes ces armes,
Il y perdait sonâme.
Et au passage,
Une larme coulait le long de son visage,
Puis un amer sourire,
Et c’était son dernier soupir.
Je voudrais connaître la raison
De ce mur qui nous sépare,
Et au fil des saisons,
Je voudrais qu’entre toi etmoi
Il n’y ait plus ce brouillard
Qui voile nos regards.
L’avenir sanstoi,
Je ne l’imaginepas.
Mais à présent une porte s’est refermée,
Derrière un bonheur passé,
Qui restera toujours enmoi,
Pour l’éternité.
Parfois tu m’apparais,
Dans ce brouillard épais.
Tes yeux couleur océan dans lesquels
Je me noie, dans lesquels
Je me perds, me regardent pleins de promesses.
Aussitôt me revient la tristesse,
Quand ce brouillard s’évanouit,
Que ce doux rêve s’enfuit,
Et plus amère est ton absence dans mavie.
Dans la vie, tu as commencé
Par une tendre enfance, toujours bercée,
Choyée dans un nid toutdoux,
Joyeux et plein de complicité.
Dans cet écrin de candeur, malgrétout,
L’existence ne t’a ensuite pas toujours aidée,
Ne t’apportant de cadeaux que trop rarement,
Pas beaucoup d’heureux moments,
Ni envoyé suffisamment de fleurs,
Mais plutôt déceptions et désillusions.
C’est une inexplicable et injuste évolution
Qui t’a apporté souffrance et t’a fait couler
De nombreuses larmes, laissant uncœur
Parfois trop lourd ; pourtant en dépit de ce désespoir,
Au fil du temps, sur ce chemin,
Plus fort tu essaies encore d’y croire,
De te raccrocher à quelque chose, à quelqu’un.
Hormis quelques souffrances, tu gardes l’espérance,
Tu trouves la force, dans ces moments difficiles,
Qui te rendent tellement fragile,
De te rappeler les souvenirs de l’enfance,
Les plus beaux et merveilleux instants,
Qui te bercent encore maintenant.
Malgré ce destin, qui souvent s’est acharné,
Malgré ce que tu as traversé au cours des années,
Tu trouves encore en toi cette force colossale
De me remonter le moral, lorsque cela vamal.
Nous allons, toutes les deux, au-delà dumal.
Toujours tu as été là pourmoi
Et si je suis encorelà,
Quelque part, c’est à toi que je ledois.
À travers ce poème, je souhaite te révéler
Ce que j’ai longtemps pensé toutbas
Sans jamais l’avoir dit tout haut, ouvertement,
Car je n’ai jamais su exprimer mes sentiments.
C’est à ta porte que le bonheur doit à présent frapper,
Même s’il est en retard, j’espère qu’il saura te combler.
Maintenant je te dédie ces paroles, je tedis
Merci pour tout, même si parfois
Ont pu subsister entre nous de petits conflits,
Sache, maman, que je t’aime, à l’infini,
Ce que je ne t’ai jamaisdit.
La vie n’est pas facile, il faut fréquemment
Se battre pour arriver, au fil du temps,
À se faire la place souhaitée, bien que souvent
Rien ne nous soit épargné. Mais une chose est certaine,
Quand toutes les deux vous m’aurez quittée,
Je n’arriverai à rester sereine.
J’aurai tant de raisons de pleurer, je ne pourrai
Rester sur terre, avec en moi tous ces souvenirs
Qui seront à jamais ensevelis pour l’avenir,
Quand toutes les deux vous m’aurez quittée.
Toi, maman, à qui je confiais tous mes secrets,
Avec qui j’avais une tendre complicité,
Et toi, ma fidèle compagne qui me comprenait,
Qui m’aimait, et avec qui je faisais
De belles balades. Quand vous m’aurez quittée,
Je n’aurai plus d’avenir, plus de projets.
Je sais que pour moi ce sera le moment de m’en aller,
Pour vous retrouver. Mais avant ce long voyage,
Quand toutes les deux vous m’aurez quittée,
J’irai voir des paysages, la mer, le ciel, le soleil, les rivages,
Que vous verrez à travers mesyeux.
Vous que j’aime, toutes lesdeux,
Quand vous m’aurez quittée, j’embrasserai
Ma vie passée et je sais que je vous rejoindrai.
De cette rencontre inattendue,
Ta longue chevelure châtaigne,
Ton parfum, ta présence qui m’atteignent,
Tes yeux roux-vert semblables à un paysage d’automne,
Je ne souhaite une vie monotone.
Je t’emmène innocemment, ne désirant
Te toucher, afin de garder la pureté de nos sentiments,
Basés seulement sur l’unique amitié, dans l’imprévu,
Où se promène ton regard pour lequel
Je t’ouvre, à toi, Fanfan, la plus belle,
Ce monde magique, toujours différent,
Si féerique, où soudainement
S’allument des lumières, suivies d’une musique
Où l’on se met à danser, tourbillonnant
Follement, riant de ce bonheur présent,
Parmi les décors les plus insolites,
Autour de nous. Toi tu me regardes en souriant
Avec des yeux mi-surpris, mi-amusés,
Pleins de tendresse. Pour ne pas tuer la passion,
Chaque jour, à l’unisson, est une découverte.
Tu es aussi folle que moi et chacun à notretour
L’on se surpasse dans les jeux, en la re-séduction
Perpétuelle de l’un et de l’autre, certes,
Sans se rendre à l’évidence de cette réelle évolution.
Je t’observe en cachette, laissant entre nous un miroir,
Puisque je ne veux te perdre, mais garder chaque jour l’espoir,
Au lieu de t’avouer qu’au fond de moi je t’aime
Et que s’installe ensuite une blessure entre nous,idem,
De la monotonie, qui serait la faute du temps qui passe,
Car je ne voudrais que tu te lasses.
Cette forte complicité finit pourtant par mettre cetamour
En danger, tu ne veux plus attendre, puisque tu m’aimes
Depuis toujours et qu’à force de patience,
Moi, refusant de comprendre, je prends conscience
Que je vais te perdre. Alors je décide enfin de tedire
Que mon cœur pleure si tu es loin demoi,
Qu’il m’est impossible de vivre sanstoi,
Tu me jures que chaque jour nous recommencerons
Cette aventure, si je ne veux te voir partir,
Je devrai te reconquérir et te reséduire.
Je t’assure que le futur ne sera pas une prison,
Que jamais rien entre nous ne pourra se détruire.
Donc à deux nous continuons nosjeux,
Je ne te laisse en repos, car jeveux
Que nous soyons heureux et je te promets
Un monde chaque jour plus merveilleux.
Je ne peux vous dire pourquoi je m’envais,
Mais c’est mieux pour moi si je disparais.
Les raisons s’accumulent, sont trop nombreuses
Et elles sont déjà pour moi trop douloureuses.
J’ai en moi un mal de vivre, une nostalgie,
Mon cœur pleure, se déchire et je nevis.
Partent en fumée les instants heureux que je ne peux avoir.
Une vie comme cela, je n’en veux pas, je n’en peuxplus.
C’est pour cela que je suis venue vous dire au revoir.
En effet trop de déceptions subsistent et,plus
Les jours passent, et plus je veux m’envoler.
J’ai essayé de me battre pour une vie meilleure,
Cependant tout est désillusion, toujours et encore.
À vous mes proches, je vous dis merci, plusfort,
D’avoir été là pour moi. Je voudrais que vous sachiez
Que je vous aime, mais je crois que les beauxcôtés
De la vie ne sont pas faits pour moi. J’ignore pourquoi,
Mais le destin se refuse à m’accorder le bonheur.
J’espère toutefois que là où je vais, dans quelques heures,
Je trouverai enfin la paix et la sérénité.
S’il vous plaît, ne me retenezpas.
Si vous saviez ! Ne me pleurezpas.
Je ne serai pas seule, car là-haut
Du monde m’attend. L’éternel estbeau.
C’est un monde magnifique, donc je ne pensepas
Faire une erreur. Alors pardonnez-moi,
Je viens vous dire que jepars
Et je suis venue vous dire au revoir.
Tendre romance, douce musique,
Rêve interdit, inexplicablementfou,
Cela représente absolumenttout,
Les dîners, les balades romantiques,
L’amour, l’aventure avec l’êtreaimé,
La liberté d’adorer ce petit rayon,
Du plus adorable cupidon,
Nous faisant au fond de nous chavirer.
On se sent bien, sur un nuage de douceur,
Mais un jour, pour casser ce bonheur,
Quelle n’est pas notre stupeur,
Lorsque celui qu’on aime nous dit « je te quitte » !
Tout s’écroule à ce moment-là
Et l’on se sent devenir une ombre,
Trahie, abandonnée, et pourquoi ?
Pour une autre femme. Et l’on se demande,
Pourquoi cette arrivée soudaine, à quoi elle ressemble,
Qu’a-ta-elle de plus, qu’a-t-elle pu faire ?
Est-elle brune ou blonde ?
Toutes ces inévitables questions
Défilent, et l’on désespère
Face à cette grande déception,
À cette angoisse qui monte comme uncri.
Lui, il est là, sans rien dire, un peugêné,
Comme s’il n’avait pas réfléchi
À la conséquence de ses actes maudits.
On voit là tout un inoubliablepassé
Et de merveilleux souvenirs s’écrouler.
Il est temps de prendre un nouveau départ,
De ne pas perdre, non, jamais perdre l’espoir,
Malgré le chagrin qui nous envahit.
Il part, sans un regard en arrière.
On ne peut le retenir, c’est ainsi qu’on leperd.
Il ne peut rester pour de mauvaises raisons,
Alors pourquoi le forcer à revenir ?
C’est terminé, il ne pense qu’à partir,
Après avoir détruit cette profonde passion.
Il a filé, s’est volatilisé, s’est éclipsé,
Et l’on voudrait, comme par nécessité,
La voir, elle, pour un peu plus se torturer,
Savoir qui elle est, si elle est belle,
Et quel âge a-t-elle ?
Pourquoi l’amour peut-il à la fois être si intense
Et en même temps apporter tant de souffrance ?
Il ne reste de celui-ci qu’un silence amer, un gâchis,
Et dans l’esprit tant de mépris.
Tout cela pour une autre, et tout estfini.
Souvent, je ressens
Le flou dans mon esprit,
Et il est sûr que je mens,si
Je dis qu’actuellement
Tout va bien et querien
Ne me trouble,sinon
Un immense chagrin,
Accompagné de confusion.
Je m’éloigne volontairement
Des êtres qui me sont cherset