Orgie au Mariage - Tome 2 - Pauline Costa - E-Book

Orgie au Mariage - Tome 2 E-Book

Pauline Costa

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Beschreibung

Je suis allé à un mariage et je suis sorti pas avec un bogoss, mais trois. On dit que les mariages sont les meilleurs endroits pour rencontrer quelqu'un. Oui en effet. Dans ma robe de demoiselle d'honneur verte, je voulais juste disparaître. Mais j'ai vu le plus bel homme du mariage qui me regardait. Et puis son ami a regardé aussi. Et puis son ami aussi. Étais-je folle ? Est-ce que je devenais folle ? Mais c'était vrai. Marc, Antoine et Gregory étaient certainement intéressés, et puis je devais certainement envoyer des ondes sensuelles à ma manière. Mais STOP ! C'est un mariage, pas une orgie ! Je suis censée être la demoiselle d'honneur avec des fleurs dans mes cheveux, projetant amour et pureté. Ce à quoi je penses est tabou, je devrais me concentrer sur la cérémonie ! Mais je le veux. Je LES VEUX ! Et ces trois hommes ? De quel manière célébreront-ils ce mariage ? La mienne ou la leur ?

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Veröffentlichungsjahr: 2018

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Orgie au Mariage – Tome 2

Pauline Costa

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

I dug a hole into a tree and I put my heart in it.

Then I went on with my life and I was at peace.

But somehow I forgot that it was there.

Oh my God. Chalalalala …

 

J’ai cette chanson qui me trotte dans la tête. Enfin. Ce n’est pas une chanson en fait. Ce sont les paroles de ce qui pourrait constituer une chanson. Oui. Parfois, je m’invente des airs. Des choses. Je dessine, j’écris des trucs sans queue ni tête. Je ne suis pas une artiste. Je suis juste une folle qui ne peut s’empêcher de gribouiller des trucs sur des morceaux de papiers. Ou de papier toilette. Des serviettes, des nappes même, parfois, au restaurant.

 

Tout ce qui fait l’affaire. Si seulement j’avais la patience de retravailler ce que je griffonne continuellement tous les jours, peut-être parviendrais-je à en sortir quelque chose de décent, c’est ce dont j’essaye de me persuader à des moments, lorsque je suis au mieux, mais la vérité est que j’ai trop la flemme de suer sang et larmes pour quelque chose d’aussi abstrait que de la poésie. Je n’ai jamais eu une grande ambition artistique. Je suis trop dans l’instant présent, et l’instant présent est toujours si foutrement distrayant. Il m’emporte toujours ailleurs. Ailleurs. Ailleurs... Oh mon Dieu ! Claire !

 

Je me relève précipitamment. Renfile mes sous-vêtements. Réajuste ma robe. Refais ma tresse à la va-vite, du mieux que je peux, sans miroir. La réalité reprend ses droits et me file une claque magistrale en pleine figure. Je viens de m’absenter sans vergogne pendant environ une demi-heure pour coucher avec Grégory. C’était bon mais maintenant c’est fini. Il faut que je reprenne mes devoirs de demoiselle d’honneur. Je regarde mon portable. La mariée m’a appelée une fois. Il y a dix minutes. Sans laisser de message.

 

-Qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui dire? je fais, paniquée, en me tordant les mains et en me tirant les cheveux.

 

L’homme à côté de moi rit. Sa chemise déboutonnée laisse entrevoir la peau de son torse, et rien que cette vision me met l’eau à la bouche. Sa veste de costard est parsemée de brins d’herbes, et les genoux de son pantalon, de terre, mais il a l’air de s’en contreficher.

 

Comment s’appelle-t-il, déjà ? Ah oui. Grégory. Grégory rit, donc. Il s’en fiche, il m’a baisée, que cela me mette en porte à faux avec la mariée, ce n’est pas son problème. Sa braguette est toujours aussi déboutonnée qu’avant mon retour sur la planète Terre mais il n’a pas l’air pressé d’atterrir. Il m’étreint et fait remonter ses mains le long de mes cuisses, sous ma robe, avec insistance et ardeur.

 

Une de ses mèches s’est échappée de l’ordre savant auquel il a soumis ses cheveux et retombe devant ses yeux, lui donnant un petit air canaille, diablement sexy. Je tente de résister.  

 

-Arrête ! Je suis sérieuse. C’est la merde. J’aurais vraiment pas dû, je dis en me mordant la lèvre.

-Relax, roucoule-t-il. On a passé un bon moment ensemble…Tu ne veux pas recommencer ?

 

Je secoue la tête.