Possédée - Renee Rose - E-Book

Possédée E-Book

Rose Renee

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Beschreibung

« Tu l’as dressée, elle est à toi. »
Je ne voulais pas qu’on me l’attribue. Cette jolie fleur délicate prononcera sans doute son mot de sécurité après un seul de mes coups de canne. C’est l’ancienne colocataire de la jeune épouse de mon frère de la bratva. Elle ne réussira pas à m’amadouer avec son envie de faire plaisir. Sa soumission totale. Mais quand elle encaisse tout ce que je lui inflige, je comprends vite une chose : elle m’appartient, désormais.

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Possédée

Renee Rose

Traduction parAgathe M

Édité parElle Debeauvais

Renee Rose Romance

Mentions légales

Copyright © 2021 Possédée de Renee Rose

Tous droits réservés. Cet exemplaire est destiné EXCLUSIVEMENT à l’acheteur d’origine de ce livre électronique. Aucune partie de ce livre électronique ne peut être reproduite, scannée ou distribuée sous quelque forme imprimée ou électronique que ce soit sans l’autorisation écrite préalable des auteures. Veuillez ne pas participer ni encourager le piratage de documents protégés par droits d’auteur en violation des droits des auteures. N’achetez que des éditions autorisées.

Publié aux États-Unis d’Amérique

Renee Rose Romance

Ce livre électronique est une œuvre de fiction. Bien que certaines références puissent être faites à des évènements historiques réels ou à des lieux existants, les noms, personnages, lieux et évènements sont le fruit de l’imagination des auteures ou sont utilisés de manière fictive, et toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux, des évènements ou des lieux est purement fortuite.

Ce livre contient des descriptions de nombreuses pratiques sexuelles et BDSM, mais il s’agit d’une œuvre de fiction et elle ne devrait en aucun cas être utilisée comme un guide. Les auteures et l’éditeur ne sauraient être tenus pour responsables en cas de perte, dommage, blessure ou décès résultant de l’utilisation des informations contenues dans ce livre. En d’autres termes, ne faites pas ça chez vous, les amis !

Réalisé avec Vellum

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Table des matières

Chapitre Un

Chapitre Deux

Chapitre Trois

Chapitre Quatre

Chapitre Cinq

Chapitre Six

Vouloir plus?

L’Homme de Main - Chapitre Un

Livre gratuit de Renee Rose

Ouvrages de Renee Rose parus en français

À propos de Renee Rose

Chapitre Un

Pavel

 

C’est les tatouages.

Un billet en première classe ne garantit pas de traitement de faveur, quand on a mon apparence. Même ma chemise Tom Ford et mes Berluti bien cirées ne compensent pas l’encre qui orne mes doigts et le cou.

L’hôtesse de l’air, une superbe Afro-Américaine avec un halo de boucles, projette son sourire à travers la cabine. Quand son regard se pose sur ma gorge et les tatouages qui s’y trouvent, il se plonge bien vite dans mes yeux avec surprise. Elle réalise que je l’observe et détourne aussitôt le regard, tout ça pour tomber sur Maxim, assis de l’autre côté de l’allée, lui aussi couvert d’encre. Bien sûr, la sublime rousse assise à sa gauche lui donne l’air moins menaçant.

Je m’étire les jambes et attire l’attention de Sasha.

— Pourquoi tu ne nous achètes pas un jet privé, Madame Pleine aux As ?

Sasha, l’épouse de Maxim après un mariage arrangé et petite princesse de la bratva, est arrivée avec une dot de soixante millions de dollars. Tout ce que Maxim a à faire pour la garder, c’est de s’assurer que Sasha reste en vie, ce qui n’a pas toujours été si facile.

Intéressée, elle tourne ses yeux bleus pétillants vers Maxim.

— Tu crois que ce serait une bonne idée ? demande-t-elle.

Je sais pertinemment que mon collègue lui donnera tout ce qu’elle veut. Il me suffit de la convaincre que ce que je veux, elle en a également envie.

— Tu ne préférerais pas être dans ton propre avion, là, et partir à l’heure que tu veux ? Siroter un cocktail avant le décollage ? renchéris-je.

— Ça nous coûterait combien ? demande-t-elle à son mari.

Maxim, le stratège de notre cellule de la bratva, fait rapidement le calcul.

— On pourrait sans doute en trouver un d’occasion pour un million. Mais il faudrait aussi qu’on engage un pilote et qu’on loue un hangar.

Il hausse les épaules et ajoute :

— On devrait peut-être le faire. Nos voyages en Russie seraient plus commodes.

— Tout serait plus commode, confirmé-je.

Je profite de leurs largesses, mais au moins, je ne m’en cache pas. Contrairement à Sasha, je ne suis pas né avec une cuillère en argent dans la bouche. Je suis ce que mon apparence suggère : un ex-militaire russe qui gagne son argent de façon peu recommandable et a envie de s’en servir pour acheter le respect des autres.

Ce qui ne fonctionne pas du tout, bien sûr. Comme pour me le prouver, le mudak qui a acheté le billet du siège voisin s’arrête dans l’allée et me jette un regard méprisant.

— C’est mon siège, dit-il.

J’attends quelques secondes avant de bouger. Après m’être mis debout pour le laisser s’asseoir côté hublot, je fais craquer mes doigts tatoués et le fixe du regard jusqu’à ce qu’il grimace. Son fric et son arrogance ne l’empêcheraient pas de craquer, s’il se retrouvait seul face à moi dans un entrepôt.

Mais les séances de torture se font de plus en plus rares. Je n’ai pas tabassé quelqu’un depuis des mois. Non, je réserverai mon sadisme à la soumise que la roulette m’attribuera ce soir.

Je regrette simplement que Maxim et Sasha soient de la partie. Je crois que je n’aime pas beaucoup Maxim. Il connaît la noirceur que je porte en moi. Il m’a déjà vu tuer. Mais je ne veux pas que Sasha assiste à tout ça. À mon sadisme, je veux dire. Pas à mon côté meurtrier. Enfin, ça non plus.

Ça fait un an que je me branle en pensant à cet événement. Depuis que Ravil s’est rendu à la soirée roulette du Black Light, à Washington, ça hante mes fantasmes. L’anonymat de ces soirées, les pseudos et les couples formés au hasard me plaisent.

Il y aura des femmes qui veulent ce que j’ai envie d’infliger : de la douleur.

Pas d’émotions. Pas de relations. Quelques négociations. Des tas de règles pour éviter les problèmes.

Pour un homme comme moi qui préfère que mes partenaires n’aient pas de nom ‒ pas de visage, même ‒, pour un homme qui veut les entendre crier de douleur et supplier d’en avoir encore, c’est le paradis.

En réalité, je ne savais rien du monde BDSM et des clubs comme le Black Light avant l’année dernière. Avant de s’y rendre, Ravil tournait la chose en dérision. « Qui voudrait payer pour fouetter une femme ? », avait-il ironisé. Il y était allé pour seconder Valdemar, le diplomate russe sur lequel nous comptons pour sortir nos importations illégales de Russie.

C’est les mots fouetter une femme qui m’avaient fait tilt. Je fantasmais souvent là-dessus, depuis que j’étais jeune, sans savoir que c’était possible.

Je ne m’étais jamais autorisé à m’adonner à ces plaisirs, persuadé d’être un pervers qui méritait la vie merdique qu’il avait vécue.

Je me contentais d’aller sur internet. De regarder du porno. J’ai appris les règles de ce milieu. J’ai même eu quelques relations négociées.

Alors quand cette année, Valdemar a rappelé Ravil, sans savoir que notre boss avait mis enceinte sa partenaire de la soirée de l’année dernière, j’ai proposé d’y aller à sa place.

Et tout aurait été parfait si Sasha n’en avait pas entendu parler et décidé de s’y rendre aussi.

Maxim, bien sûr, lui a interdit de participer à l’événement, mais il a décidé que si elle tenait à y assister, ils achèteraient des billets et viendraient mater.

Pas bizarre du tout.

Qui veut regarder son colocataire baiser comme un dépravé ?

Apparemment, mes amis dépravés.

Blyat.

 

 

Kayla

 

Je fais trois fois le tour du pâté de maisons pour trouver une place de parking, et je saute de ma vieille Toyota Camry pour foncer dans mon appartement.

La pub que je tournais a pris toute la journée. Onze heures debout, à danser en escarpins pendant que l’on filmait prise après prise de l’actrice principale en train d’agiter les cheveux en sirotant une boisson énergisante tandis que je faisais la fête en arrière-plan.

Attention, je suis ravie d’avoir décroché ce boulot, et n’importe quel job qui paye, afin de pouvoir entrer dans la guilde des acteurs, mais à présent, je vais devoir speeder pour me préparer pour ce soir.

L’événement qui me fait stresser à mort depuis un mois. La soirée roulette du Black Light.

Je traverse l’appartement à toute vitesse et salue mes colocataires d’une voix essoufflée.

— Salut, je suis là. Il faut que je prenne une douche. Si Sasha débarque, dites-lui que j’arrive tout de suite.