Prise sur la Table - Pauline Costa - E-Book

Prise sur la Table E-Book

Pauline Costa

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Beschreibung

Kalinda en a marre des filles qui se la jouent, elle ne le supporte plus ! En plus, ça n'est pas le moment, depuis sa rupture, elle a vraiment envie de se changer les idées et éviter les problèmes. Alors quoi de mieux qu'une après-midi shopping pour se laver le cerveau et profiter des promos ! Mais pas de bol, dans un magasin, elle tombe sur sa pire rivale alias "Jessica-la-Salope", il ne manquait plus que çà ! Elle n'est plus du tout détendue et a envie de la gifler... elle décide de partir avant qu'elle ne dérape. Dehors, il pleut... CA SUFFIT.. STOP ! C'est vraiment une journée de merde... elle rentre alors s'abriter dans le premier bar venu. D'humeur exécrable, elle demande un verre au barman, sans s'apercevoir que le beau Jack, anglais, beau et d'un charme fou est aux petits soins pour elle ! Après quelques verres, elle se détend, et est prête à tout pour changer le cours de sa journée... il lui faudrait un homme, là, MAINTENANT ! Il faut dire que Kalinda aime la courbe du cul de Jack, rebondi et dur comme un biceps, la couture de son jean est même menacée par ses jambes trop fortes. Tout son corps l'aguiche, tout le sien l'oblige, à céder, à frotter, baver... « Baise-moi! », « Mais, prends-moi, putain ! Là sur la TABLE » ... se dit-elle !  Comment la journée de Kalinda va-t-elle finir ? Pour le savoir, lisez son histoire...

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Veröffentlichungsjahr: 2018

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Prise sur la Table

Pauline Costa

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis des années, lessoldesme rendaientla première semained'aoûtmoins maussade. J'étais donc sur la granderue piétonne- à esquiver l'embûche des pavés par mes talonsplats- comme une apparition sage etdécidée àtenir mon budgetde centcinquante euros. 

 

L'avenue de Verdun étaitpurgée destravailleurs, retournés bosser à temps. 

 

C'estuneheure de digestion, trop chaudepourles touristeset lebruit. Quasi-seule, je m'avance au milieu des mouettespour trouver mon bonheur:des panneaux criards barraientles vitrines de promotions où chaque commerçant m'assure la meilleureaffaireet leplus beau coup. 

 

Je cassecette ambianceFar Westen entrantdans une franchise; la climaccompagne mes espoirs. Double soupir. Mon premier, de soulagement, n'étaitpasencore éteintquand ilfutrattrapé par celui, plus habité, d'exaspération. «C'estdonclà qu'elles sont toutes! ». Le Pimpkieestnoir de monde. 

 

Trois secondes de latence etje distingue parmi lafoule des corps trèsanimés, jeunes (plus jeunes que le mien) exclusivement. Cespetites sottes semblaientélectriséespar les couleurs desfringues. Leurs membres fins gardaientdes articlesen masse etun bronzage épars. Je comparais le bruitdes cintresquis'entrechoquentà des grillons bavards quand leurscheveux battaientd'un revers l'épouvantable lumièredu magasin. Oui, je suis jalouse. Bernard, mon bâtard demaria dû s'engouffrer dans l'une d'elles. Voilà cinq moisqu'ilétaitparti, balayantde sa queue nos vingt années de mariage. 

 

Jessica-La-Salope devaitavoir les seins fiers, lesrides impossibleset lapeau quinepend pas. C'est en toutcas le résultatsupposé de ma traque surinternet(après avoir imaginé ceque ses filtres Instagrampouvaientmasquer). Ma plaie devintbéante au soixante-dix-huitièmeclic:son Facebook mettaiten scène unephoto du «couple», un gros plan sur le sourire benêtdu bâtard. Plus d'une trentaine delikes. Cinquante-trois, en fait, etle nombre grossissaitchaque jour... Soixante-neuf lames, àprésent, quijouentàla toupie dansmon cœur. J'aidesenvies de meurtres etl'esprit trop confuspour savoir quide nous trois, je dois éliminer la première. 

 

Çase jouait là, en pleinPimpkie.