Quantique, la théorie des fibres - Patrice UGUET - E-Book

Quantique, la théorie des fibres E-Book

Patrice UGUET

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Beschreibung

Patrice UGUET

Chercheur indépendant, et ingénieur de formation, il est un vrai réaliste.

Il cherche des explications et la description des phénomènes quantiques inexpliqués à ce jour.

Nous découvrons ainsi avec surprise, mais aussi un grand plaisir, ce que pourrait signifier vraiment l’intrication.

Il tente une explication rationnelle, du paradoxe EPR, et de la non-localité.

Une nouvelle théorie des fibres émerge progressivement, structurée, logique, élégante.

Il éclaire d’un jour nouveau des notions de la physique quantique actuelle, qui sont floues ou inexpliquées : la gravité, l’accélération de l’expansion, la matière noire.

Sa description réaliste du temps qui passe, est très singulière.


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PatriceUguet

Quantique,La Théorie des Fibres

La gravité,L’expansion, La matière noire, Le temps.

Préambule

L’attention du lecteur est attirée sur le fait que ce livre a été écrit par un chercheur indépendant qui n’est pas physicien de métier.

Il y a donc forcément de nombreuses imprécisions dans ses textes.

J’en demande pardon par avance aux physiciens, et leur demande une grande tolérance.

Cependant, en acceptant ces quelques imprécisions ou inexactitudes, on aura le plaisir de déboucher sur une grande et belleidée.

Dans ce livre, il s’agit d’une théorie. Il n’y a pas d’expériences de laboratoire qui prouvent quoi que cesoit.

Une théorie est issue directement d’un esprit en questionnement

Une théorie est un ensemble d’idées construit pour expliquer un phénomène connu ou inconnu.

Toute théorie a de grandes chances, à l’origine, d’être fausse ou infondée

Au départ d’une théorie, on ne sait pas si elle est exacte ou fausse, mais elle a le mérite d’exister.

Une théorie peut résulter d’une intuition seulement.

Une théorie peut déboucher sur des résultats gigantesques et tangibles, sans jamais avoir été démontrée.

Une théorie peut être assortie de prédictions, qui, si elles sont vérifiées, assureront la véracité de la théorie elle-même

Une théorie peut être assortie de preuves tangibles qui assurent la véracité de celle-ci.

Chapitre 1 Paradoxe EPR et non-localité

1. Qu’est-ce qui ne va pas dans la physique quantique ?

Les pères fondateurs de la physique quantique ont progressivement découvert des trésors insoupçonnés, et difficiles à comprendre, mais surtout à admettre.

Einstein a été le plus grand découvreur de tous les temps, parce qu’il a réussi à comprendre des phénomènes naturels extrêmement complexes, et à les énoncer clairement et simplement.

La simplicité de ses présentations est inversement proportionnelle à la complexité des objets de ses études.

La plus belle évidence de cette simplicité est démontrée par sa formule légendaire E=mc2 qui a éclairé le monde depuis plus de 100 ans, et qui énonçait clairement que l’énergie est de même nature que la masse, puisque « c » est une constante.

Einstein a aussi découvert que tout était relatif, et que les choses pouvaient changer selon l’endroit où l’observateur se trouve.

Il a découvert que l’espace pouvait se courber en présence d’une masse.

Il s’est également intéressé à ce qui se passait dans l’infiniment petit.

Il a été l’un des découvreurs de la nature discontinue de la matière, et il a compris que certains phénomènes qui étaient conçus comme des flux continus étaient en fait composés de grains de matière que l’on a appelés des quantas, ce qui a ensuite donné son nom à la physique quantique.

Dans toutes ses réflexions, Einstein est toujours resté réaliste, c’est-à-dire que ses découvertes pouvaient toujours s’expliquer par des réflexions et des analyses compréhensibles.

Il pensait que si un phénomène n’était pas explicable ou compréhensible, c’est que les connaissances de la science étaient insuffisantes, mais qu’un jour avec les progrès qu’elle connaît, la science pourrait tout expliquer.

Il n’a jamais pu admettre qu’un phénomène physique ait besoin, pour être compréhensible, d’utiliser une philosophie ou une croyance, ou tout simplement une obligation d’admettre sans comprendre.

De dire comme certains à son époque, « c’est comme ça, ça marche, il est donc inutile de chercher à comprendre comment ».

Or c’est exactement ce qui s’est passé avec l’école de Copenhague, fondée et dirigée par Niels Bohr, rejoint ensuite par de jeunes et brillants physiciens, Wolfgang Pauli, Erwin Schrödinger, Werner Heisenberg.

Devant les succès, et les résultats positifs, de la toute nouvelle physique quantique, l’école de Copenhague a attiré de plus en plus de talents extrêmement brillants, qui se sont rangés derrière l’idée qu’il était inutile de tenter d’expliquer certains phénomènes, et qu’il suffisait de démontrer leurs résultats, plutôt que de les comprendre. « Shut up and calculate » Tais-toi et calcule.

Cette position que l’on peut qualifier de non réaliste est petit à petit devenue dominante.

Ceci est très regrettable, car ce positionnement étant devenu la règle, il a fait cesser toutes les recherches réalistes, et toute tentative d’expliquer les phénomènes que l’on découvrait.

À tel point que les physiciens ont cessé de chercher des explications réalistes aux phénomènes quantiques, et à se contenter de la doctrine du « c’est commeça »

Einstein a bien sûr continué à défendre sa conviction que tout devait avoir une explication, et que si on ne la trouvait pas, c’est que l’on n’avait pas encore une science suffisamment développée pour y arriver.

Il n’a jamais été contre les résultats et les découvertes de la physique quantique, bien au contraire puisqu’il y a participé, mais il cherchait une explication àtout.

Le réalisme était safoi.

Cette opposition entre Einstein et Niels Bohr a animé pendant longtemps les débuts de la physique quantique.

Cette querelle des idées a débouché sur des phrases célèbres telles que celle de Einstein : « Dieu ne joue pas aux dés », et à la réponse de Niels Bohr : « il n’est pas nécessaire d’apprendre à Dieu comment il doit jouer auxdés »

Einstein, jusqu’à la fin de sa vie, n’a cessé de chercher des explications aux phénomènes quantiques, et en particulier à l’explication de ce que l’on a appelé « la non -localité »

À cause de Niels Bohr et de l’école de Copenhague, on s’est arrêté de rechercher la nature réelle de la physique quantique, de ses composants comme les photons, les électrons.

Par paresse sans doute, on en est resté à ce que l’on savait, sans chercher plus loin, et surtout parce que cela marchait.

Les grands gourous de cette école ont verrouillé complètement la recherche, et n’ont plus admis aucune contestation à leur théorie. Ils les ont même combattues.

Niels Bohr, qui a conçu le premier modèle quantique de l’atome d’hydrogène, et élaboré la première théorie quantique des éléments chimiques, Werner Heisenberg qui a proposé d’utiliser la mathématique des matrices pour le formalisme quantique et énoncé le principe d’incertitude qui stipule que la vitesse et la position d’une particule ne peuvent être déterminées conjointement avec précision, ces grands physiciens n’ont plus admis que la recherche des explications continue.

Et ainsi leurs grandes découvertes n’ont jamais été expliquées.

Niels Bohr en est même venu à chercher des explications, comme la « complémentarité », qui par moments ressemblait plus à de la philosophie, ou de la foi, qu’à une quelconque démonstration.

Pourtant l’école de Copenhague disposait des plus grands esprits de l’époque, tels que Wolfgang Pauli, Paul Dirac, et bien d’autres.

Il semble que tous les chercheurs de l’époque se soient arrêtés de vouloir comprendre le pourquoi et le comment, sous la pression de la théorie dominante de cette école.

Une seule personne, sans école, sans mentor et sans disciple, Albert Einstein, a continué à crier dans le désert, en recherchant sans cesse le sens de la physique quantique.

Il n’a jamais admis qu’une théorie puisse être séparée de la réalité qu’elle décrit.

Pourtant c’est lui qui découvre en 1935 le phénomène de l’intrication.

Et c’est sur ce phénomène que tout a basculé, et un réaliste profond comme lui n’a jamais pu admettre les conséquences théoriques que l’intrication a engendrées.

Comment expliquer en effet que deux particules éloignées puissent rester liées par un accord mystérieux, qui leur permet de réagir instantanément en fonction l’une de l’autre ?

Pour lui tout était admissible, sauf l’instantanéité des réactions des particules éloignées. En effet ceci signifiait qu’un message, quel qu’il soit, pouvait se déplacer plus vite que la vitesse de la lumière. Or cela était inadmissible.

Il a continué à chercher une explication à ce phénomène insensé. Les autres ont cessé totalement toute explication sur ce sujet.

Cependant, la communauté scientifique n’arrivait pas non plus elle-même à admettre cette simultanéité.

Elle savait qu’elle existait, mais ne pouvait l’admettre.

L’existence même de cette simultanéité était mise en doute.

De nombreuses recherches se sont donc mises en place pendant près d’un siècle pour prouver simplement que cette simultanéité existait.

En 1964, le physicien irlandais John Bell a établi une théorie, avec des inéquations qui, si elles étaient violées, prouveraient cette simultanéité, et l’absence de variables cachées. (Hypothèse émise par Einstein pour expliquer la simultanéité)

C’est le physicien français Alain Aspect, qui, en 1982, finira par démontrer, dans son laboratoire de l’Institut d’optique d’Orsay à Paris, que les inégalités de Bell étaient violées, et donc que la simultanéité était prouvée expérimentalement.

Alain Aspect a reçu le prix Nobel de physique en 2022 pour ses travaux.

La communauté scientifique en a conclu que Einstein avait tort, et a refermé le dossier. Aujourd’hui la grande majorité de la communauté scientifique a rejoint cette certitude, « Einstein avait tort ».

Non,

Einstein n’avait pas tort de chercher une explication crédible.

Aucune explication de ce type n’a jamais été développée à ce jour, à tel point que l’on a été obligé d’inventer un mot nouveau, pour concrétiser l’incompréhension totale de ce phénomène : la « non-localité ».

Ce phénomène n’était plus explicable en mode local, qui est celui de toutes les physiques actuelles. On a donc inventé la non-localité.

Cependant, si les expériences d’Aspect ont confirmé sans ambiguïté la violation des inégalités de Bell, semblant infirmer par là même les scénarios à variables cachées locales, il reste tout de même un certain sentiment d’inachevé et peut-être de définitions insuffisantes.

En effet, pour un esprit réaliste, le fait de démontrer qu’il n’y a pas de variables cachées ne suffit pas à entrer dans une réflexion complexe et un peu ésotérique, sur l’existence d’une supposée non-localité.

Le terme lui-même de non-localité semble indiquer une insuffisance de concept réaliste.

Est-il raisonnable de déboucher sur une non-localité fumeuse ?

Dans la suite, nous allons tenter de démontrer qu’il existe une explication réaliste à ces phénomènes, une idée très simple, mais qui changerait bien des concepts existants, et c’est elle qui fait l’objet de ce petit livre.

2. Il subsiste un problème : l’instantanéité

En réalité, les réflexions de John Bell, et les confirmations expérimentales d’Alain Aspect ont servi à résoudre un problème un peu philosophique, sur la façon d’aborder la physique quantique, mais sans chercher à donner une réponse à la question principale, qui est la suivante :

« Dans une intrication quantique, comment peut-on imaginer, comprendre, analyser, le fait que deux particules éloignées l’une de l’autre puissent échanger une information, quelle qu’elle soit, instantanément ? ».

Ce n’est pas une supposition.

C’est un constat.

Ça ne devrait pas être possible, en vertu des bases mêmes de la relativité restreinte, et pourtant c’est un fait incontestable.

C’est en réalité, et en résumé, l’instantanéité du phénomène qui pose problème.