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« C’est à toi, à qui j’adresse ma promesse, Vers la lumière de ma poétesse, M, que pluie noire jamais ne cesse. »
L’amour est un émerveillement perpétuel face à tous les aléas de la vie, une profonde source de bonheur et d’inspiration parce qu’il permet de tout affronter, voire son identité. Dans cet ouvrage, il se cache entre les vers. Parviendrez-vous à le retrouver, en même temps que la belle vue de son bon cœur ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Alexandre Petronin considère l’écriture comme une lecture unique du monde, une quête d’instantané et d’infini. Il écrit pour découvrir les raisons de son cœur.
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Seitenzahl: 55
Veröffentlichungsjahr: 2022
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Alexandre Petronin
Retrouver la belle vue de son bon cœur
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Alexandre Petronin
ISBN : 979-10-377-6519-2
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Je voulais te caresser le noir visage,
Et te dire qu’tu ne faisais pas ton âge,
Tes traits se gonflaient,
Tu brassais le vide de tout un espace,
J’ai gonflé ma poitrine et j’ai contracté le temps,
Je passais ma main entre les portes dentelées,
Elles ne semblaient pas surprises, elles m’aimaient,
Elle courait à reculons, son sillage,
Je me souviens de nos jours coupés,
Et ce morceau de pierre fol s’envoler,
Nos papillons entre les gouttes d’ombre brillaient,
Je me souviens de ce noir coquillage,
De ce cœur posé sur ce marquage,
Puissions-nous nous retrouver en mariage,
Tachetée de sang, ta robe est sage.
Groggy par ces trois couleurs,
Le bleu, le rouge, et le noir,
Tu t’effaces de son cœur,
Tu ramasses tes pas de peur,
Le rouge dans l’eau noire,
Tu étais à des milieux sous l’arrosoir,
La Cour froide te regardait,
Allais-tu vivre ou mourir ce soir,
Tu rêves à en décrocher ton âme,
Tu lui caresses le pouls rouge en flamme,
Sa douceur, tu la dépasses, ou l’effaces,
Passe ton tour, ou passe-partout,
Écrase, rase le soleil avec ton tout,
Tes yeux prêts à se souvenir du dernier clou.
J’ai des souvenirs sur le Cœur,
Je pense pouvoir les réclamer,
O noirceur, reviens m’exploser,
O noirceur, reviens m’exulter,
Vide, et plein de pensées,
Fronce le regard, les rides nées,
Baisse la tête vers ce puits d’opiacés,
Pense à la découverte de ta clé,
J’ai soif, je pleure, j’ai faim, je pleure,
Et tu t’étonnes que ton Cœur se meure,
Noirceur, je te veux, être ta petite sœur,
Noirceur, O, je cligne une larme,
Noirceur, O, je cligne deux larmes,
Noirceur 0, je cligne des A larmes.
Tu regardais une fleur blanche du bout des doigts,
Tu étais aujourd’hui il s’était écoulé des mois,
Tu vivais avec de l’eau qui t’étouffait,
Et des bougies colorées éteintes,
Tu regardais à nouveau en espérant,
Qu’elle ait bougé, qu’elle ait changé,
Et non elle est toujours là,
Ces bras sont si doux et naturels,
Je lâche quelques larmes, quelques frissons,
Tu connais le cœur de la chanson,
Tu as le regard d’un singleton,
Tu hurles, et je suis toujours là,
Tu te bats, et je suis toujours là,
Il s’arrête de battre, je suis toujours là.
Je creuse des falaises avec mes yeux d’enfant,
En dirigeant mes soupirs vers l’Océan,
Les mots s’y sont construits avec l’écume,
Et une fois parti, tu humes mes pas s’effaçant,
Le sable creusé avec mon cœur en tranchée,
Je livrai une guerre invisible des ans et des ans,
Je recevais et je continuais de tomber,
Je restais à espérer les yeux dans le vent,
J’avais des ailes et un air rebelle,
Je cherchais la Belle, je ne trouvais qu’la Bête,
Je serre mon poing, mes draps, espérant M’briser,
Je mets mon nez et mes oreilles à niveau,
J’écoute le néant, elle monte,
Son sourire brûle mes larmes,
Submerge mon âme sans abris.
Combien de livres vais-je écrire,
Pour oublier chacun des meurtres,
Pour effacer le mal de mes sourires,
Pour calmer mes larmes d’amertume,
Je cours, je frissonne neutre,
Je suis un morceau du néant,
Je ne devrai rien ressentir,
Et pourtant c’est l’enfer vivant,
J’ai la gorgée souillée,
Je ne peux plus me regarder,
Je ne peux plus me regarder,
Je n’ai qu’une seule idée,
J’ai une âme bousillée,
Et t’aimer me brûle l’âme.
Cette date sera gravée comme sang séché,
Je me suis naturalisé tout seul,
Je suis tombé avec mes forces,
Ma sève est devenue verte,
Je regarde avec les yeux de l’enfer,
Je me noie dans chaque vers,
Je coule à pic, et je continue,
Je me noie, à nu,
J’ai l’âme dans un trou noir d’armoire,
Je suis attiré par ce couloir de miroirs,
Je suis animé par ce point d’au revoir,
Blanc, rouge, bleu,
Je suis en sang, tique verre amoureux,
J’ai les yeux verts indélébiles en creux feu.
J’avais les poches pleines d’un tout, d’un rien,
Des souvenirs, des pierres, un ticket de train,
Quand je m’approchais de l’eau,
Ma colère montait, et je mettais ma main à la poche,
Est-ce que j’allais sortir, un caillou ou une photo brisée,
Frénétiquement des allers-retours, ma main chauffait,
Je me frottais à quelques pièces,
Je cueillais quelques espèces de baies,
Les branches se suspendaient au-dessus de moi,
Descendaient le long de mes émois,
Touchaient ma corde sensible de foi,
J’ai gardé mes poches et mes souvenirs,
Je me suis senti vide et allégé, j’avais rêvé,
J’entre, je trouve dans le désert de mon cœur,
Ma fleur blanche en forme d’étoile, pousse.
Je me sens proche de cet arbre qui va tomber sous des coups de tronçonneuses. Ils ont dit son nom. Je l’ai oublié. Quelle importance, c’était un arbre, comme il restait de marbre, ses assassins en ont profité. Le temps est gris, et triste et j’aime ça. J’ai le cœur qui me manque. J’ai seulement mes pensées, je vagabonde de rêve en rêve en voyant une suite. Tu es un arbre en passe d’être tué. Je n’ai pas la force d’allonger mon discours. La main sur ma poitrine, réveillé par des craquements d’inexistence. Oui ou non. Des larmes veulent sortir, comme cette pluie qui n’efface pas ton regard affectueux. Les entrailles qui bouillonnent, tes bras ne bourgeonneraient plus après cette histoire. Tu es un rêve, tu es mort dans mon rêve, et tu me donnes envie de vivre, d’imaginer, honorer ton sacrifice. Je sais que le jeu continue. Tu es mon arbre rêvé.