Se repentir ou périr - John Charles Ryle - E-Book

Se repentir ou périr E-Book

John Charles Ryle

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Beschreibung

Il est du devoir de tout être humain de s'examiner à la lumière de la Parole de Dieu et voir si ses actes seraient aussi à la base du jugement qui frappe la terre pendant cette période difficile que traverse le monde 
C'est la raison d'être de ce livre du Révérend John Charles Ryle, écrit au 19ème siècle mais si important car il place chaque être humain devant sa conscience pour réflechir à ses voies et accepter de se repentir (abandonner ses mauvaises voies) ou périr non seulement physiquement mais spirituellement aussi. 

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Se repentir ou périr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

John Charles Ryle  

         

 

 

Publié en anglais sous le titre original « Repent or perish » par John Charles Ryle en 1859

Version française traduite par M. D’ESPINE père sous le titre « Se Repentir ou périr » en 1859

Cette nouvelle édition est maintenant publiée par Tsel éditions.

Copyright 2020. Tous droits réservés.

INTRODUCTION

 

Ce livre, écrit par le révérend John Charles Ryle en 1859, traduit par M. D’Espine père, est ici numérisé de nouveau et corrigé par Timothée Luwewe. Pour conserver l’originalité du livre, nous avons repris les chiffres romains tels qu’ils étaient écrits par le révérend Ryle.

 

 

      « Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également. »

      LUC, XIII, 3.

 

Lecteur,

      Voyez-vous les mots qui sont en tête de cette page ? Lisez-les attentivement et pesez-les bien. Ils sont tirés de ce livre qui contient la seule règle de ce que nous devons croire et pratiquer, — la Bible. Ce passage si court renferme un objet de la plus haute importance pour votre âme. Donnez-lui donc toute l'attention qu'il mérite; ne vous en détournez point et considérez-le en face.

      A première vue, ces paroles semblent dures et sévères: « Repentez-vous ou périssez! Si vous ne vous amendez, vous périrez. » — Est-ce donc là l'Evangile? Diront peut-être plusieurs. —Est-ce là la bonne nouvelle, ces réjouissantes nouvelles dont les ministres du Seigneur nous parlent? — Cette parole est dure, qui peut l'écouter!

      Mais quelles sont les lèvres qui ont prononcé ces paroles ? Ce sont les lèvres de Celui qui nous aime d'un amour qui passe toute connaissance, de Jésus-Christ le Fils de Dieu; — de Celui qui nous a tant aimés qu'il a quitté les cieux pour l'amour de nous, — qu'il est descendu sur la terre pour y vivre dans la pauvreté, dans l'humiliation, pendant trente-trois ans, pour l'amour de nous, — celui qui a été crucifié à notre place, — mis au tombeau à notre place et qui est mort pour nos péchés. Or, les paroles qui sortent de cette bouche doivent sûrement être des paroles d'amour.

      Et après tout, un ami peut-il donner une plus grande preuve d'amour que d'avertir son ami d'un danger prochain qui le menace? Le père qui voit son fils courir vers les bords d'un précipice et lui crie : Arrête, arrête! N’est-il pas un père qui aime son fils? — Cette tendre mère qui voit son enfant sur le point de manger quelque baie vénéneuse et lui crie: Arrête, arrête! Cette mère n'aime-t-elle pas son enfant? C'est l'indifférence seule qui fait que chacun laisse son frère suivre son propre chemin. N'est-ce pas l'amour, un tendre amour qui avertit en poussant le cri d'alarme? — Le cri : Au feu! Au feu! À minuit, peut quelquefois effrayer un homme en l'éveillant d'une manière rude, déplaisante. Mais comment oserait-il se plaindre de ce cri, s'il lui a sauvé la vie? Les mots: « A moins que vous ne vous amendiez vous périrez, » peuvent paraître au premier abord durs, et sévères, mais ils peuvent être des paroles d'amour et contribuer à arracher à l'enfer des âmes précieuses.

 

      En traitant le sujet de ce texte, je m'arrêterai à trois idées principales:

      1. La première traitera de la nature de la repentance, ce qu'elle est.

      2. La deuxième, de la nécessité de la repentance, et pourquoi elle est nécessaire.

      3. La troisième, des encouragements à la repentance, et ce qui doit y porter les hommes. 

      I.

      Qu'est-ce que la repentance?

      J'attire toute votre attention sur ce point. L'importance de cet examen ne peut être surpassée. La repentance est une des pierres fondamentales du christianisme. Nous trouvons qu'elle est nommée au moins soixante fois dans le Nouveau Testament. Quelle fut la première doctrine prêchée par notre Seigneur Jésus-Christ? Nous trouvons, dans Marc, I, 15, qu'il dit : « Repentez-vous et croyez à l'Evangile. » — Qu'est-ce que les apôtres proclamèrent quand le Seigneur les envoya pour la première fois? Ils prêchèrent qu'on s'amendât (Marc, VI, 12). Quel fut l'ordre que Jésus laissa à ses disciples quand il quitta le monde? Ce fut « que la repentance et la rémission des péchés fussent préchées en son nom à toutes les nations (Luc, XXIV, 47). » Quelle fut la conclusion du premier discours de Pierre? « Repentez-vous et soyez baptisés. Repentez-vous et vous convertissez (Actes, II, 29; III, 19). » Quel fui le sommaire de la doctrine laissée par Paul aux anciens d'Ephèse quand il prit congé d'eux? Il leur dit qu'il les avait enseignés publiquement et de maison en maison, prêchant tant aux Juifs qu'aux Grecs la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ (Actes, XX, 21). — Comment Paul décrivit-il son ministère quand il exposa sa défense en présence de Festus et d'Agrippa? Il leur dit qu'il avait montré à tous les hommes qu'ils se repentissent.... en faisant des œuvres convenables à la repentance (Actes, XXVI, 20). Quel fut le récit fait par les fidèles à Jérusalem touchant la conversion des Gentils, dont ils avaient entendu parler? Ils dirent: Dieu a donc donné aux Gentils mêmes, la repentance, afin qu'ils aient la vie (Actes, XI, 48). 

      Quelle est la première qualification que l'Eglise requiert de toutes les personnes qui veulent approcher de la table du Seigneur? Ils doivent s'examiner eux-mêmes, pour savoir s'ils se repentent véritablement de leurs péchés passés. Aucune personne impénitente ne doit approcher de la sainte table. Vous conviendrez avec moi que ce sont là de sérieuses considérations; elles vous montrent l'importance de la recherche que nous faisons aujourd'hui. Une erreur sur la repentance serait la plus dangereuse des erreurs. Une erreur de cette espèce s'attache aux racines mêmes de notre religion. Qu'est-ce donc que la repentance? Quand peut-on dire d'un homme qu'il se repent? La repentance est une entière transformation du cœur naturel de l'homme au sujet du péché. Nous sommes tous nés dans le péché. Nous commençons à pécher aussitôt que nous pouvons agir et penser, comme l'oiseau commence à voler et le poisson à nager. Il n'y eut jamais d'enfant qui ait eu besoin d'école et d'éducation pour apprendre la tromperie, la sensualité, la colère, l'obstination, la gourmandise, l'orgueil et la folie. Ces choses ne sont pas le résultat de la contagion et du mauvais exemple des camarades; elles ne sont pas la suite d'une longue et fastidieuse instruction. Elles croissent spontanément même chez les enfants qui viennent de naître. Leurs semences sont évidemment un produit naturel du cœur. L'aptitude de tous les enfants à ces choses est la preuve irrécusable de la corruption «t de la chute de l'homme. Maintenant, quand notre cœur est changé par le Saint-Esprit, quand cet amour naturel du péché est déraciné, alors a lieu ce changement que la Parole de Dieu appelle la « repentance; » et l'homme dans lequel ce changement s'est opéré s'appelle un « homme qui se repent, un pénitent. »

      Mais je ne veux pas m'arrêter à cette définition. Le sujet mérite une investigation plus serrée et plus approfondie. Il ne suffit pas de traiter ces doctrines d'une manière générale. Je veux saisir la repentance pour ainsi dire pièce à pièce, l'analyser et la disséquer sous vos yeux et avec vous. Je veux vous montrer les différentes portions ou les éléments divers dont la repentance se compose. J'essaierai d'exposer devant vous quelque chose de ce qui se passe chez un homme réellement pénitent.