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Est-ce que le jeûne est dangereux pour la santé? C'est la médecine qui doit répondre. Ce livre présente les recherches faites sur le jeûne dans le domaine médical depuis 1880 jusqu'en 2012 sur la chimiothérapie, et vous livre les conclusions et les expériences réalisées par de célèbres médecins français, suisses, anglais, allemands, américains, russes et des organismes très sérieux comme l'institut Rockefeller, l'institut Carnegie aux États-Unis et l'Académie militaire russe. Comment se comporte le cerveau, le foie, le coeur, les reins, le sang pendant le jeûne? Quelles sont les maladies que le jeûne guérit? Platon, Socrate et Pythagore jeûnaient. Sur la couverture du livre, un arbre s'élève superbement au milieu du désert à des kilomètres des sources d'eau et des zones de végétations: c'est l'Arbre de Vie du Barhein. Il a plus de 400 ans. On pense parfois qu'il se nourrit par le haut, c'est-à-dire à partir de l'air et des rayons de Soleil. Comme lui, Giri Bala a vécu d'air et de lumière pendant 56 ans, Pralab Jani l'a fait pendant plus de 70 ans. Ce livre parcourt aussi la Bible pour étudier le Jeûne et présente dans ce sens, les différents aspects de son utilité pour une vie foi et un accès individuel au miracle.
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Seitenzahl: 214
Veröffentlichungsjahr: 2022
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Note de l’auteur
Le jeûne et l’accident nucléaire de Tchernobyl
L’académicien Vorobiev et le Jeûne
Le Jeûne et la maladie de Shumilov
Avant l’ère des antibiotiques
Les expériences de Arnold Ehret
Les jeûnes du Dr Guelpa et le diabète
Les longs jeûnes du Dr Dewey
L’alimentation maîtrisée
Les chrétiens exceptionnels
Ceux qui vivent d’air et de lumière
Les jeûnes expérimental et démonstratif
Les animaux et le jeûne
Le jeûne et la médecine
L’inanition
L’autolyse et les tumeurs (fibromes)
Jeûne, anesthésie et chirurgie
Les modifications chimiques et organiques pendant le jeûne
Le jeûne et le sang
La peau, les os, les dents et le jeûne
Le jeûne et le cerveau
Le jeûne et les reins
Le jeûne et le cœur
Le jeûne et le foie
Le jeûne et l’appareil digestif
Le jeûne et les poumons
Le jeûne et la tuberculose
Le jeûne et le diabète
Sécrétions et excrétions durant le jeûne
Jeûne, souverain de maladies
Jeûne et chimiothérapie
Les différents types de jeûne
L’importance du jeûne
Le jeûne : un tremblement de terre
Le jeûne : une toilette de l’âme
Les enfants et le jeûne
L’ère du jeûne
Le jeûne des combats
Le jeûne et les blocages spirituels
Le jeûne et les décisions de Dieu
Le jeûne de Ninive
Le jeûne et l’intercession
Le jeûne et la délivrance
Le jeûne, acte d’humiliation
Le jeûne comme atout
Paroles d’expérience
Comment se préparer pour jeûner
Astuces pour réussir le jeûne
Durée du jeûne
Retour à l’alimentation
La vérité sur les lavements
Jeûne et Vitamines
Le jeûne et le sportif
Quelques surhumains de l’histoire
Index bibliographique
On a toujours tendance à considérer le jeûne comme une pratique relevant seulement du domaine religieux.
Dès que vous l’évoquez au cours d’une causerie en groupe, on vous identifie immédiatement à quelqu’un qui veut profiter de la conversation pour convertir ses interlocuteurs à une religion et du coup, la méfiance naît, on tente vite de changer de sujet pour parler par exemple d’industrialisation, de progrès médical... Un peu comme si la médecine ignorait le jeûne et qu’il était réservé aux primitifs d’une époque dont on ne chante plus les louanges.
Certaines objections au jeûne qui avaient droit de cité au début de XXè siècle et qui ont été retirées des encyclopédies par la suite, sont toujours récitées par beaucoup de personnes peu informées, pour dénigrer ce secret et cette puissance divine et naturelle qu’est le jeûne : C’est là encore une manœuvre du diable.
Les journaux sont prompts à attribuer des décès au jeûne. Parfois, on accuse les religieux honnêtes et innocents d’affaiblir psychologiquement leurs fidèles à coups de jeûne pour les rendre dociles et les escroquer.
Cela est faux car, tous les scientifiques et les grands instituts comme l’Institut Carnegie aux Etats-Unis, qui ont réalisé des travaux sérieux sur le jeûne ont prouvé que, pendant et après le jeûne, le jeûneur est plus lucide, plus vigilant et ne perd jamais ses facultés mentales. Et qu’en cas de jeûnes prolongés et même dans les cas de mort par manque d’alimentation, le cerveau n’est en aucun cas entamé. Quels sont les maladies que le jeûne guérit ?
Les horreurs dites quotidiennement sur le jeûne sont légion. Il nous a paru nécessaire de faire des recherches sur le jeûne, à la fois sur les plans scientifique et religieux et les vulgariser pour établir la vérité, afin que la rumeur des intoxications qui nuisent à notre santé, baissent si elles ne peuvent pas disparaître à jamais puisqu’elles ne profitent qu’au diable dont le bonheur ne réside que dans nos embarras et nos erreurs d’appréciation de nos vraies joies.
Si votre cas ressemble à l’un de ceux présentés dans ce livre, imitez les jeûnes réalisés dans ce cas-là pour espérer obtenir les mêmes résultats médicaux ou spirituels.
A chaque seconde, notre corps produit 20 millions de cellules pour remplacer nos cellules usées ou mortes. Plus on avance en âge, plus le risque d'erreur de copies s'accroît et peut donner lieu à des cancers.
Quand on jeûne, on renforce son ADN par un repos et une propreté, puisque pendant le jeûne, les organes du corps se reposent en baissant leur régime d'activités et s'auto-nettoient pour permettre une reprise d'activités avec efficacité : tout ceci permet à l'ADN de faire moins d'erreur de copies.
Ce livre traite du jeûne sur le plan biblique et sur le plan médical. Il présente comment chaque organe du corps se comporte pendant le jeûne. Il présente les avantages du jeûne sur le plan religieux et sur le plan de la biologie. La Bible et le Médecine présentent les secrets et la puissance du Jeûne.
On appelle catastrophe de Tchernobyl, l’accident nucléaire qui s’est produit à la centrale nucléaire Lénine située sur un affluent du Dniepr à 15 kilomètres de Tchernobyl en Ukraine le 26 Avril 1986. Cet accident, le plus grave du nucléaire, s'était produit au sein de l'unité 4 de la centrale nucléaire Lénine.
Ce jour-là, dans l'intention de vérifier si les turbines produisaient suffisamment d'électricité pour continuer à alimenter les pompes de refroidissement en cas de coupure de courant, l’équipe en place décida de réaliser un test au cours duquel, la puissance du réacteur devait être réduite à 75 % de sa capacité.
Cette procédure ne se déroula pas comme prévu et le niveau tomba en dessous de 1 %.
Les opérateurs décidèrent d'augmenter lentement la puissance. Mais une hausse soudaine et inattendue d'électricité se produisit au bout de 30 secondes.
En pareilles circonstances, le système de fermeture d'urgence du réacteur doit se déclencher pour éviter une réaction en chaîne : cela ne se fit pas et il n’en sera jamais autrement.
Cette défaillance des systèmes de contrôle et de sécurité, entraîna la fusion du cœur du réacteur numéro 4.
Les éléments du réacteur comportant du combustible éclatèrent, déclenchant une violente explosion. La couverture de protection de 2 000 tonnes qui recouvrait le bâtiment vola en éclats.
Les crayons de combustible se mirent à fondre, atteignant des températures de plus de 2000 °C.
Le graphite qui couvrait le réacteur prit feu. Il brûla pendant neuf jours, dégageant 12 x 1018 becquerels de radiations rejetés dans l'environnement.
La catastrophe de Tchernobyl a été le premier accident classé au niveau 7 sur l'échelle internationale des évènements nucléaires (INES) : ce qui en fait le plus grave accident nucléaire répertorié jusqu'à présent. Elle vaudrait 100 bombes lancées à Hiroshima pendant la deuxième guerre mondiale. Les conséquences de la catastrophe sont nombreuses, aussi bien du point de vue sanitaire, écologique, économique que politique.
Il est inutile de signaler qu’il y a eu des morts à la suite de cette catastrophe - Tellement c’est évident qu’à ce niveau de notre exposé, nous arrêtons tout pour observer une minute de silence, puis, versons une larme solennelle en chantant un De profundis en leur faveur.
Qu’en fut-il de certaines victimes qui présentaient des problèmes d’irradiation radioactive ?
A ce propos, G. P. MALACHOV dans le tome 2 de son livre : BIOSYNTHESIS AND THE BIOENERGETICS, paru en 1996 dit à la page 195 :
"Comme le montrent les études pratiques, le rayonnement et les radio-nucléotides disparaissent de l'organisme humain en seulement 12 - 14 jours de jeûne. Dans ce cas, l'homme perd beaucoup moins de poids que pendant un jeûne habituel.
En raison des processus précisés plus haut, procédant par le jeûne, on peut résoudre complètement les problèmes de l'irradiation radioactive.
En effet, après Tchernobyl, l'académicien A. I. Vorobyev a décidé l'application du jeûne thérapeutique aux gens frappés par la maladie aiguë de rayonnement (quand des piqûres de corrosion sont formées dans l'appareil gastro-intestinal).
Dans ces cas-ci, la greffe de moëlle et l'application de la thérapie antibiotique puissante est presque sans espoir, et par le jeûne les victimes retrouvent leur santé.
" Pour la première fois au monde, la pratique de la méthode du jeûne a aidé en ce cas où d'autres méthodes se sont avérées impuissantes y compris les traitements (américains, japonais) les plus modernes. Cela peut s'expliquer simplement par le fait que ces traitements sont le fruit du raisonnement (de l'homme) alors que le jeûne est un processus entièrement naturel. "
Pour ceux qui aimerait lire ce même texte dans sa version originale en russe, nous les prions d’en retrouver copie à la fin de ce livre.
Les affirmations impressionnantes faites par le savant Malachov concernant le jeûne et les victimes de Tchernobyl dans le texte que nous venons de citer, peuvent être vérifiées dans un livre de l’académicien Vorobyev aux pages 75 et 76. Nous en ferons un petit résumé en rapport avec la catastrophe de Tchernobyl.
Andrey Ivanovich Vorobiev est considéré par beaucoup de ses pairs comme le fondateur de l'hématologie moderne soviétique/russe.
En tant que consultant auprès de la Direction médicale principale de la médecine gouvernementale, Vorobiev a participé au traitement de presque tous les dirigeants de l'URSS et de la Fédération de Russie du milieu des années 80 à 2009, y compris les secrétaires généraux Youri Vladimirovitch Andropov et le président Boris Nikolaïevitch Eltsine. Nombre de ses décisions médicales étaient lourdes de conséquences mais, conformément au serment d'Hippocrate, il n'a jamais divulgué son rôle.
De 1987 à 2011, Vorobiev a été directeur du Centre de recherche en hématologie de l'Académie russe des sciences médicales, issu de l'Institut central de transfusion sanguine. Sous sa direction, le centre a été chargé de traiter les victimes de presque toutes les catastrophes industrielles et naturelles, y compris celles d'Arménie (1988) et de Sakhaline (1994).
A. I. Vorobyev fut ministre de la Santé de la Russie en 1991-1992, et responsable de la commission "Santé de la Population" de l'URSS au moment de l'accident de Tchernobyl.
Dans son livre : "Avant et après Chernobyl. Le point de vue d'un médecin", paru en 1996, Vorobyev explique que sa commission n'était pas responsable des liquidateurs. Mais il dit que le jeûne pouvait aider en cas de complications intestinales pour éviter toute perforation.
On a utilisé jeûne à l'eau pendant une ou deux semaines tout en continuant le traitement aux antibiotiques. Car, les antibiotiques seuls ne suffisaient pas pour obtenir les résultats escomptés…
Vorobyev y voit un parallèle avec la pancréatite aiguë et l'entéropathie nécrotique en cas de leucémie et un traitement cytostatique avec complications.
Toujours sur le même sujet, nous présentons à la fin de ce livre, le compte-rendu (en anglais) de l’intervention du Professeur Shumilov au cours d’un congrès sur le jeûne en 1999 au bord du Lac Baïkal au sud de la Sibérie.
Voici la version française de ce compte-rendu.
Parmi les principaux synonymes de la maladie de la Shumilov, ou autrement dit, la maladie de doses de rayonnement mineures, on a : d'abord la maladie irradiation chronique, la maladie de rayonnement due à l'irradiation interne, les maladies de l'accumulation des radionucléides (radiotoxines).
La pathologie est engendrée par l'introduction et l'accumulation de doses mineures des radionucléides, leur effet pathologique est détérioré avec l’alcoolisation.
En tant que thérapie et prévention des pathologies avancées, le principe efférent de l'accélération du transit des radionucléides dans le corps de la victime a été recommandé (brevet N3352 du 20 Décembre 1999, intitulé : La technique d'élimination des radionucléides de l'Organisme, délivré par le Comité des brevets de l'État de la République de Biélorussie.
(L’auteur, V. Shumilov titulaire du brevet de Biélorussie sur l’union sociale et écologique : Tchernobyl).
Les victimes de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl sont priées de subir une détoxication régulière par un traitement au jeûne, suivi d’un régime alimentaire principalement végétarien, dans l'entre-cures répétées de jeûne thérapeutique.
Comme un contrôle spécifique de la détoxication, la dosimétrie individuelle de l'excrétion de radiotoxines suivant la spectrométrie d'émanation corporelle est utilisée. L'auteur donne ses recommandations sur la technique du jeûne thérapeutique ambulatoire.
En conclusion, nous notons que le Professeur Shumilov en rappelant l’importance du jeûne thérapeutique dans l’amélioration de l’état de santé de ceux qui ont été victimes de la catastrophe de Tchernobyl, confirme sans le dire, les écrits du Professeur G.P. Malachov et de l’académicien Vorobyev que nous avons mentionnés quelques pages plus tôt et que vous pouvez retrouver à la fin de ce livre dans leur originale version russe.
Shumilov rappelle que, depuis la deuxième guerre mondiale, 600 tonnes de plutonium sont réparties un peu partout dans le monde et que chacun est menacé par des irradiations chroniques à petites doses. C’est pourquoi, il recommande le jeûne à titre préventif pour tous, surtout aux parents avant la conception d’un enfant.
Comme les essais nucléaires, les erreurs nucléaires et les accidents nucléaires nous exposent tous à des irradiations et partant à l’accumulation de radiotoxines… Prendre l’habitude de jeûner est une idée salutaire de détoxication. Le plutonium a trop tendance à venir s’accumuler dans les os et un peu dans le foie.
Depuis 2011, la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon a rejoint celle de Tchernobyl sur l’échelle du classement. Sur l'échelle INES, le niveau 7 correspond à des rejets majeurs de matières radioactives avec des effets considérables sur la santé et l'environnement.
Des millions de personnes vivent à moins de 30 kilomètres réacteurs nucléaires... Ne pensons surtout pas que quand on parle de risques nucléaires, nous devons pointer du doigt le Japon et l’Ukraine.
Il paraît qu‘en France, près de cinq millions de personnes vivent à moins de 30 kilomètres d'une centrale nucléaire et 66% à moins de 75 km. Qu’en est-il des personnes qui habitent en Suisse, en Belgique, au Brésil, en Allemagne, au Royaume-Uni, aux USA, en Russie, au Canada, en Chine…
Pour avoir une idée du parc nucléaire mondial, le 29 septembre 2021, l’Agence Internationale de l’Energie Atomique a publié ce qui suit : „Fin décembre 2020, la capacité électronucléaire mondiale était de 392,6 GWe, provenant de 442 réacteurs nucléaires en exploitation dans 32 pays“.
Une exposition intense et / ou prolongée à la radioactivité, qu’elle soit naturelle ou artificielle, peut présenter des risques pour un organisme vivant, car elle peut entraîner une mutation ou une destruction des cellules.
L'Agence internationale de l'énergie atomique a déjà confirmé des cas de vol ou de perte d’uranium hautement enrichi ou de plutonium etc…Voici ce que dit un de ses rapport de 2020 :
« En 2019, 189 incidents ont été signalés par 36 États, ce qui indique que des activités et des événements non autorisés impliquant des matières nucléaires et autres matières radioactives, y compris des incidents de trafic et d'utilisation malveillante, continuent de se produire. Six des incidents étaient liés au trafic ou à l'utilisation malveillante, poursuivant une légère tendance à la baisse depuis un pic de 20 incidents de ce type il y a environ 15 ans.
Pour les 183 autres incidents, les informations étaient soit insuffisantes pour déterminer un lien avec le trafic ou l'utilisation malveillante, soit suffisantes pour déterminer qu'il n'y en avait pas. Au cours des dix dernières années, le nombre moyen d'incidents soumis à l'ITDB (base de données sur les incidents et les cas de trafic (AIEA) a été de 185 par an.
« Depuis 1993, 3686 incidents ont été signalés à l'ITDB, dont 290 impliquaient un acte confirmé ou probable de trafic ou d'utilisation malveillante. Douze de ces incidents concernaient de l'uranium hautement enrichi et deux du plutonium.
Des sources radioactives continuent d'être signalées comme volées ou disparues, ce qui souligne la nécessité d'améliorer les mesures de sécurité pour ces sources, en particulier pendant le transport. »
Quand finit de lire toute cette petite littérature nucléaire, on comprend la nécessité du jeûne préventif dont parlait Shumilov .
Le docteur Otto Buchinger
A une époque où les antibiotiques n’existaient pas encore, le Dr Otto Buchinger, alors officier sanitaire de la marine impériale allemande pendant la Première Guerre mondiale, contracta une infection aiguë des amygdales, qui entraîna une inflammation sévère de toutes ses articulations.
Il dut abandonner son poste en mars 1918, à l'âge de 40 ans parce que ce rhumatisme articulaire aigu l’avait rendu totalement invalide.
Grâce aux conseils et aux motivations d’un collègue, il ira malgré son abattement moral et ses difficultés physiques suivre un jeûne de plus de deux semaines chez le Dr Riedlin, à Fribourg-en-Brisgau (Allemagne).
Aujourd'hui, les effets thérapeutiques du jeûne sur les maladies articulaires ne sont plus à démontrer et ont fait l'objet de nombreuses publications scientifiques.
Heureusement que les efforts et le dévouement de cette remarquable autorité du jeûne thérapeutique ne se sont pas éteints avec la fin de sa vie terrestre, car il existe beaucoup de centres Buchinger dans le monde.
Les Expériences de Arnold EHRET
Certaines expériences du Professeur Ehret eurent un grand retentissement au début du XXè siècle. Pour apprécier leur importance, il faut savoir certaines choses sur lui.
Ehret souffrait d'un catarrhe pulmonaire de nature tuberculeuse depuis l’âge de 18 ans.
A 30 ans, rongé par des chagrins affectifs car ayant perdu son frère et son père, emportés par la tuberculose, et sa mère, par une néphrite, il souffrait d'une néphrite chronique et de dépression morale, et était considéré par les autorités médicales unanimement impuissantes face à son état comme un cloaque ambulant que la faucille de la mort devait venir incessamment arracher à son entourage.
Un jour, il s’essaya à ne manger que des fruits et connut une amélioration de son état de santé.
Il prolongea sa cure de fruits sur deux mois et connu un regain d’énergie si bien qu’il réussit à faire 1000 km de bicyclette en 14 jours. Mais dès qu’il recommença à manger normalement, il connut une rechute de sa néphrite.
Pour y remédier, il se mit résolument à jeûner. Après 7 jours de jeûne total, et un seul repas fruitarien il reprit ses forces.
Et il constata sa guérison après un deuxième jeûne de 9 jours et, après deux repas de fruits, il partit à pied, avec un ami, pour une longue randonnée à travers la côte d'Azur et l'Italie, se nourrissant uniquement de fruits frais bien mûrs.
Cependant à Gênes, où il mangea un jour à table d'hôte, il sentit sa dépression morale reprendre surface.
C'est alors qu'à Capri, il réalisa un autre jeûne de 21 jours. Très déprimé sur la fin par l'effort de désintoxication de son organisme, il reprit l’alimentation de fruits et se sentit rajeuni de nombreuses années, son teint redevint rosé ; ses cheveux grisonnants qu'il perdait en quantité, repoussèrent drus et colorés, son affection rénale disparut et son esprit devint plus lucide que jamais.
Face à sa guérison spectaculaire, Ehret devint un zélé propagateur du jeûne et du régime fruitarien.
Arnold Ehret s’adonna à des jeûnes publics, sous le contrôle des médecins, dans divers pays.
En Suisse, il fit ainsi deux jeûnes de 20 et 24 jours ; en Allemagne, il fit un jeûne de 32 jours, puis deux mois après à Cologne, exposé dans un établissement public, il fit 49 jours de jeûne dans une cage de verre dont la porte avait été scellée le 26 juin 1909 par les soins du notaire Dorst.
Notons qu’au cours de cette même année, Ehret jeûna 105 jours au total.
Sa santé demeurant excellente, il conclut que son expérience était la preuve que :
« Le jeûne est le seul moyen naturel, dépourvu de tout artifice humain, capable d'améliorer sûrement la santé ébranlée par des excès nutritifs, il est susceptible de compenser même des tares héréditaires. »
Le docteur Bernold Martin, qui eut l'occasion d’observer Ehret à plusieurs reprises dira :
« Ce n'est pas par besoin de réclame sensationnelle ou dans un but matériel qu'Arnold Ehret se livre à des cures publiques de jeûne, mais parce qu'il est intimement convaincu de leur efficacité et c'est par intérêt scientifique qu'il s'y adonne, voulant ainsi démontrer par son propre exemple les bienfaits d'une cure salvatrice dans la plupart des maladies. »
Les Courts Jeûnes du Dr Guelpa et le Diabète
Au début des années 1900, le Dr Guillaume Guelpa, français d’origine italienne, fit en France, des expériences révolutionnaires sur le plan médical : voici quelques exemples tirés de son ouvrage sur l’auto-intoxication et désintoxication.
“II y a une dizaine d'années, un de mes clients qui était atteint de diabète gras à 100 et quelques grammes de glucose, et à qui j'appliquais sans succès le traitement de Bouchardat, me demanda s'il lui serait possible malgré son état de santé de contracter une assurance sur la vie. Naturellement, je lui répondis aussitôt qu'il ne fallait pas seulement y penser.
Puis, comme j'avais déjà pratiqué nombre de fois l'auto-expérience du jeûne complété par la purgation, et que je commençais à en connaître la portée, il me vint à l'idée que rationnellement la cure, que je répétais précisément en ce moment, pouvait être utile et rapidement efficace contre le diabète. Je proposai donc à mon malade de vouloir s'y soumettre. Quoiqu'un peu à contre-cœur, il accepta mon conseil et l'exécuta consciencieusement.
Mais quelle fut sa récompense ! Dès le soir du deuxième jour, la liqueur de Fehling ne réduisait plus ses urines et, le troisième jour, il pouvait hardiment se présenter au médecin de l'assurance, qui ne put trouver d'empêchement à son admission.”
La troisième observation, encore plus intéressante que la précédente, est celle de la comtesse T... J'ai déjà eu l'occasion de soigner cette dame, il y a une dizaine d'années, d'un diabète de 300 grammes. Malade suivant très scrupuleusement les conseils du médecin, elle avait accepté la cure de Donkin par le régime lacté exclusif, longtemps poursuivi. Elle était guérie, et restée des années guérie.
Depuis quelque temps, à cause d'une hygiène alimentaire un peu négligée, et par l'effet de peines et d'émotions très grandes, ses forces allaient en diminuant de plus en plus. Elle en était arrivée au point d’avoir toutes sortes de difficultés pour se lever sur ses jambes de la position assise.
On la voyait tout le temps se passer la langue sur les lèvres sèches et brillantes, tant elle suait, pour ainsi dire, le sucre, et, en effet, elle avait d'abondantes transpirations.
Par ailleurs, sa vue, déjà organiquement mauvaise, baissait très rapidement de plus en plus ; ce qui inquiétait outre mesure, cette dame douce d'une culture intellectuelle rare. A cet état était venue s'ajouter une sciatique, qui lui rendait la vie insupportable depuis plusieurs semaines.
Après examen des urines et constatation de 250 grammes de sucre, je conseillai à ma malade le régime lacté qui lui avait si bien réussi précédemment. Mais il ne produisit qu'une légère amélioration, sans modification de la névralgie sciatique.
C'est dans ces conditions que je la soumis à la cure de réduction précipitée, malgré ses soixante-dix ans. Elle l'exécuta ponctuellement.
Dès la fin de la première période, qu'elle poussa à quatre jours de jeûne, il n'y avait plus de sucre, la sciatique était pour ainsi dire disparue, les lèvres étaient redevenues humides, et la gêne des mouvements avait beaucoup diminué.
Mais elle éprouvait une sensation plus nette de faiblesse. Je lui permis de manger modérément une alimentation variée. Dès le lendemain, elle se sentit moins faible, mais trois jours après je retrouvais dans les urines, du sucre en assez grande abondance, dépassant même 100 grammes.
J’'engageai vivement ma malade à reprendre la cure. Comme précédemment, il y eut un succès complet au bout de trois jours.
La malade accepta ensuite de rester pendant quelques jours au lait à la dose d'un litre, et de répéter une troisième fois la cure d'abstinence complète.
Le sucre n'a pas reparu. La cure fut encore reprise et suivie d'une alimentation sobre mais variée. Cette fois, la guérison s'affirma plus solide.
Ce qu'il y a de remarquable, c'est que non seulement les mouvements devinrent plus souples, que les transpirations disparurent totalement, mais l'état des yeux s'améliora beaucoup, ce qui permet aujourd'hui à notre malade, si obéissante et intéressante, de reprendre avec joie ses distractions intellectuelles.
Elle est bien décidée à ne point négliger dans l'avenir ce moyen qui a été si utile à sa santé.”
Le Dr Guelpa a remporté des victoires étonnantes sur le diabète, la fièvre typhoïde, l’épilepsie et l’anémie en combinant jeûne absolu, purgation et régime végétarien.
Pour Guelpa, “les quatre cinquièmes des maladies sont dues directement ou indirectement aux produits toxiques provenant des fermentations ou putréfactions gastro-intestinales causées par des excès alimentaires, ou plus fréquemment encore par une alimentation irrationnelle.
Aussi pour reposer les organes surmenés, fatigués et surchargés de déchets toxiques, il n'y a qu'un moyen rationnel de traitement. le repos fonctionnel par le jeûne absolu et la désintoxication accélérée par la purge abondante”.
Le docteur Guillaume Guelpa recommande beaucoup les courts jours de jeûne répétés.
Les Longs Jeûnes du Dr DEWEY
Dès 1866, le docteur Dewey pratique la médecine à Meadville en Pennsylvanie (USA).
Mais un jour, la guérison sans traitement au bout de 35 jours, d’une de ses patientes qui était dans un état très critique et qui vomissait tout médicament, toute nourriture et même de l’eau, lui fait développer une médecine alternative : celle de la désintoxication du corps par le jeûne et des purges pour obtenir des guérisons dans des cas où les théories de la médecine conventionnelle concluent solennellement le désespoir.
Voici quelques cas de guérisons réalisés par les jeûnes prolongés du docteur Dewey.
Milton Rathbun vivait à New-York. A 54 ans, il était miné par l'arthritisme et menacé d'une attaque d'apoplexie. Patient du Dr Dewey, il accepta de jeûner pendant 28 jours et fut guéri. Mais quelques journaux scientifiques l’accusèrent d’avoir triché et de s’être sustenté clandestinement durant son jeûne.