5,99 €
Une clameur poussée dans la sécheresse de la vie Un appel quand je ne m'habite plus Un chuintement ondulant depuis la nuit des temps dans la longue traversée des corps Un chant mélopée de vers surgis de l'en-dedans Des accords des mots désaccordés Elle est Prêtresse en son royaume Voix multiple la Poésie convoque la beauté et les batailles Voix unique la Poésie fait vibrer la corde du Monde
Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:
Seitenzahl: 17
Veröffentlichungsjahr: 2025
Préface
Ce qui pousse
Barcelone
La Consolatrice
Marigot Bay
Méharée
Dunes
Réveil
Damaraland
Le roseau
Qui de la chouette
Qui de la pie
?
Le Pays Plat
Éloge de la secousse
Chant d’automne
Danse hivernale
Soleil de décembre
Narcose
Les voix
Il y a des jours
L’Aleph
Le fil du monde
Ange plein de sagesse
Ami, sais-tu ?
Pégase
L’appel du poète
La chair des mots
Épilogue
Quand tu te réveilleras
Dans cet ouvrage, l’écume des mots de Myriam Roux, lèche le banc de nos désirs d’évasion.
Le voyage commence dans l’onde des ruelles rongées d’humeurs, quand la nuit se dilue dans le petit matin cotonneux suivant la fête, à Barcelone.
Au cours du périple, souvent le temps s’annule à chercher sa vague personnelle jusqu’à l’effacement de soi. Nous vivons le vertige de Pénélope froissant les pages des délires de ses nuits d’attente. Vibration de l’incessant ressac des Océans.
Le silence ne serait-il qu’une imposture tissée de doutes, d’ignorance, de rêves muselés ? Ah ! Vivre l’émergence de la traîne des merveilles oubliées de l’enfance désireuse de chevaucher Pégase jusqu’à la glorieuse lumière créatrice d’un jour d’éveil.
La force de la poésie nous fait pénétrer des mystères dans lesquels chaque lecteur fait le choix de sa route. Un voyage vers soi.
Adamante Donsimoni
« La grenouille dans un étang ne connaît pas l’océan. »
Proverbe Nippon
Ce qui pousse
peine à sortir
Qu’adviendra-t-il
Ce qui pousse
ce sont des mots-ruisseaux
Ils ravinent
un chemin souterrain
Ce qui peine
pousse à jaillir
Sur ta coquille de noix
tu imagines des flots
Déferlant sur la crête
Tu te rêves marin
J’aime arpenter les rues de la vieille ville
au petit matin
les rues désertes bruissent encore
des rumeurs de la nuit
Mes talons claquent sur les pavés
les murs renvoient l’écho des fêtes de la veille
Dans les rues étroites l’ombre domine